Author archives: Agnès Olive

« En Quête de Sens »: le film qui sème des graines

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Encore un film sur les dérives du capitalisme et du monde occidental qui ouvre des portes, donne des solutions et surtout fait chaud au cœur ! Le film de Nathanaël Coste et Marc de La Ménardière sorti en 2015 poursuit son bonhomme de chemin en s’exportant un peu partout dans le monde grâce à la communauté des « semeurs de sens » que Marseille Vert souhaite rejoindre dès à présent ! Il s’agit d’un film citoyen et participatif comme on les aime « sans producteur ni conservateur » comme il est indiqué d’emblée au générique ! Quand Nathanaël retrouve Marc à New York, les deux amis ne se sont pas vus depuis 10 ans et leurs trajectoires les ont éloignés : Nathanaël vient de faire un film sur l’accès à l’eau en Inde et Marc travaille dans une multinationale qui exporte de l’eau en bouteille… C’est un accident qui viendra interrompre le rêve américain de Marc qui cloué dans son lit va visionner une série de documentaires laissés par son ami sur la « marchandisation du monde » et doucement il va prendre conscience. Ainsi Marc oublie sa carrière dans le marketing et décide de rejoindre Nathanaël en Inde pour commencer une épopée improvisée dont sortira un film simple, vrai et intelligent. Equipés d’une petite caméra et d’un micro, les deux compères cherchent à comprendre ce qui a conduit au désastre actuel et d’où pourrait venir le changement t ce à travers des rencontres formidables (Vandana Shiva, Pierre Rabhi ou Frédéric Lenoir pour les plus connus mais d’autres sont vraiment à découvrir), de l’Inde au Guatemala en passant par San Francisco et l’Ardèche… Là où le film est plus rare c’est qu’il ose s’aventurer sur les sentiers plus délicats de la spiritualité, ce qui lui donne un angle particulier et une pertinence nouvelle. Leur voyage initiatique est plus qu’une réflexion écologique, c’est un cadeau qu’ils nous offrent : une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature pour retrouver le sens de la vie et accéder (peut-être ?) au bonheur.

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le « blob » !!

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En partie grâce à des chercheurs qui se sont récemment penchés sur la question et ont été médiatisés, on entend souvent parler en ce moment du « blob »… alors kesako ? On veut savoir chez Marseille Vert !! Au prime abord cela ressemble un peu à une matière visqueuse sortie tout droit d’un film d’horreur ou d’un magasin de farces et attrapes dégoûtantes ! Il n’en est rien : c’est une étrange créature, inclassable dans le règne animal et sans cerveau mais capable de penser. Ni animal, ni plante, ni champignon le « physarum polycephalum » de son vrai nom scientifique, est un règne à lui seul et à part entière : une étrange créature, gluante et rampante que les anglo-saxons classent dans la catégorie des « slime molds » soit des « moisissures gluantes ». Présente sur Terre depuis plus de 500 millions d’années, le blob vit dans les sous-bois des régions tempérées. C’est une unique cellule géante qui contient des milliers de noyaux et peut s’étendre sur plusieurs mètres carrés et même se déplacer dans son environnement à une vitesse de 5 cm par heure. Dernièrement des biologistes français issus du Centre de recherches sur la cognition animale de Toulouse ont démontré qu’ils sont intelligents ! En effet bien que dépourvu de cerveau, le blob peut apprendre de ses expériences et s’adapte au changement : ainsi les chercheurs lui ont appris à ignorer des substances répulsives mais inoffensives comme le sel, le café ou la quinine pour atteindre sa nourriture. La cellule a donc appris à ne plus craindre une substance inoffensive après y avoir été confrontée à plusieurs reprises. « Ce processus est appelé habituation, le fait d’apprendre à ignorer un stimulus que l’on n’aime pas », précise Audrey Dussutour, chercheuse au CNRS à Toulouse. Au bout de deux jours sans contact avec la substance amère, le blob retrouve son comportement initial de méfiance. « C’est la première fois que l’on prouve qu’un organisme unicellulaire est capable d’apprentissage, déclarait Romain Boisseau (un autre chercheur en biologie), cela prouve que l’apprentissage ne nécessite pas forcément de système nerveux (neurones, cerveau) ». Poursuivant cette expérience, les chercheurs se sont aperçus que le blob pouvait transmettre ses apprentissages en utilisant un méthode singulière : il fusionne avec un congénère pour lui transmettre son savoir. Aussi les blobs « expérimentés » ont pu apprendre aux blobs « naïfs » que cette substance comme le sel dont ils ont naturellement une forte aversion était inoffensive, ce dont les autres blobs ont rapidement pris acte… Pour finir sachez que le « blob » peut être domestiqué : Audrey en élève elle-même un en laboratoire. Envie d’adopter une petite moisissure de compagnie ?

Sebastião Salgado replante les arbres au Brésil

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Le célèbre et talentueux photographe Sebastião Salgado a été décoré de l’ordre de Chevalier de la légion d’honneur par Ségolène Royal alors Ministre de l’Environnement, de l’énergie et de la Mer le 15 décembre 2016, pour son action environnementale planétaire plus que remarquable ! Le photographe qui travaille uniquement en noir et blanc est connu pour ses clichés magnifiques mais quelquefois insoutenables… car Sebastião a commencé à photographier ceux qui travaillent ou vivent dans des conditions horriblement difficiles au Brésil et ailleurs : les migrants, les mineurs, les victimes de la famine… Par la suite il a parcouru le monde en guerre pour photographier les ravages des conflits politiques et sociaux mais également plus récemment environnementaux… Car après les évènements terribles dont il a témoigné en Bosnie et au Rwanda, alors très déprimé, il rentre avec sa femme Lelia sur la terre de ses ancêtres et de son enfance au Brésil mais ce n’était plus le paradis qu’il avait connu… Là où il avait grandi la terre qui appartenait à sa famille était morte, il n’y avait plus un seul arbre ! Le couple décide alors sur un coup de tête (car ils n’étaient pas des écologistes à cette époque-là, ni l’un ni l’autre) d’aider la forêt à renaître. C’est ainsi qu’ils ont créé ensemble l’Institut Terra, aujourd’hui véritable laboratoire, un modèle qui inspire le monde ! Pourtant au début ce fut très difficile, ils ont fait des erreurs, ont perdu souvent beaucoup d’arbres… mais une quinzaine d’années plus tard c’est plus de deux millions d’arbres qui ont été replantés… Les Salgado ont su recréer une véritable forêt « nature » avec ses essences d’origine et sa biodiversité sur une terre totalement dévastée par les hommes. Chapeau l’artiste !

L’écologie intérieure se lie à l’écologie extérieure

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Tout le monde connaît le terme d’écologie qui tout seul s’applique directement à l’environnement puisque le terme vient du grec oikos (maison, habitat) et logos (discours) : c’est donc la science de notre habitation sur terre… Traditionnellement l’écologie est abordée comme une valeur extérieure à nous et de toute première importance face aux dangers de la pollution et évoque très vite l’engagement écologique, une industrie propre, le développement des énergies renouvelables, le respect de la nature, la sauvegarde des océans, etc… Pourtant il y a quelques années est apparue le terme d’écologie « intérieure » chez des penseurs écolos, écrivains, philosophes ou simples thérapeutes travaillant tous sur le développement personnel, le mieux vivre, le bien-être, la conscientisation… car n’est-ce pas au final le manque de discernement et de conscience de chaque individu qui permet la destruction globale de notre planète ? Si l’on en croit tous ces auteurs, les deux sont tellement liés que si chacun travaillait sur son écologie intérieure nous n’aurions plus à lutter contre la pollution puisqu’elle disparaîtrait automatiquement ! L’écologie intérieure a ainsi pour objet la transformation, l’éveil et l’accomplissement de l’être humain, ce changement intérieur allant de paire avec un changement extérieur, sociétal et civilisationnel. Elle consiste à découvrir, accueillir et laisser s’épanouir sa propre nature ou son monde intérieur, et à développer tous les aspects de soi, sans contraindre son corps, sans réprimer ses émotions, sans combattre ses pensées, afin de retrouver et manifester son plein potentiel, son être véritable, sa sagesse oubliée, son pouvoir et son savoir cachés. Autrement dit, l’écologie intérieure conduit à devenir ou redevenir celui ou celle que l’on est vraiment, profondément : spontané, authentique, vivant, puissant, conscient, libre et éclairé ! Si nous étions qui nous sommes vraiment nous serions incapables d’être polluants… Eh oui… le monde extérieur n’est finalement que le miroir de ce que nous sommes intérieurement… alors pour soigner la planète, commençons par nous soigner chacun nous-mêmes, et cela rejoint même l’étymologie du mot : car notre corps est aussi la maison de notre âme ☺

Woodzee, des lunettes en bois de barrique

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Le domaine viticole Robert Mondavi et le fabricant de lunettes Woodzee, californiens tous les deux, ont mis leurs compétences en commun pour créer des lunettes de soleil très écolos, élaborées à partir de bois de barrique. Les branches sont faites en bois de chêne recyclé, extrait de vieux tonneaux de vin issus de la Private Selection Vineyard de la région Central Coast en Californie. L’ensemble est tenu par des charnières à ressort et les verres sont polarisés avec une protection maximale pour de forts UV. Les logos des deux enseignes sont gravés sur les branches. Rien de ringard, ni de baba-cool, les modèles de ces lunettes de soleil sont directement inspirés des célèbres fabricants de lunettes en vogue… Pour un prix unitaire à 120 dollars, les lunettes de soleil sont en vente en édition limitée sur le site internet de Woodzee. Elles sont disponibles en quatre couleurs de lentilles : bronze, vert, gris, bleu. Chaque paire est gravée avec le logo en minuscule de la barrique sur la branche gauche, comme un clin d’œil à leur vinification passée. « Travailler avec le vignoble Robert Mondavi a été tout naturel », a déclaré Luke Winter, co-fondateur de Woodzee dans un communiqué, « la vinification est tellement liée à la terre, nous étions impatients de voir comment nous pourrions utiliser des tonneaux de vin et en faire quelque chose de vraiment différent » a-t-il rajouté. Et côté vignoble : « c’était formidable de donner à ces barriques, une seconde vie grâce au recyclage du bois et de créer des lunettes de soleil », a conclu Rick Boyer, maître de chai de la propriété viticole californienne. Des lunettes uniques, souples et très élégantes à porter en dégustant un verre de vin avec des amis, sous le soleil de Californie…

Les micro-algues : l’essence du futur ?

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À en croire les scientifiques et chercheurs du projet MED-ALGAE, les micro-algues représenteraient une des alternatives possibles au pétrole ! Face à l’épuisement des réserves de combustibles fossiles et à des émissions de gaz à effet de serre en constante augmentation, il devient urgent de développer des sources nouvelles qui permettront à l’avenir d’alimenter nos véhicules en essence… Les 10 partenaires du projet MED-ALGAE ont choisi de relever ce défi de taille en s’attaquant à la production d’un biocarburant fabriqué à partir de micro-algues : « l’algocarburant ». C’est à l’occasion d’une journée d’information auprès du laboratoire de l’Institut pour la Recherche Agricole de Chypre que les visiteurs ont pu constater de leurs propres yeux les résultats prometteurs du projet MED-ALGAE. La communauté scientifique s’accorde pour vanter les mérites des micro-algues : ces dernières affichent en effet un rendement jusqu’à dix fois supérieur à celui des agro-carburants traditionnels (colza, huile de palme) et ont l’avantage d’être à la fois faciles à cultiver et d’avoir une croissance rapide. Contrairement au colza, par exemple, la production de micro-algues s’effectue hors-sol et ne rentre pas en compétition avec les cultures alimentaires. L’avantage principal des micro-algues, c’est donc bien leur faible empreinte environnementale : ni culture intensive, ni pollution de nappes phréatiques. On estime aussi que la production de micro-algues sur échelle industrielle pourrait être associée à des projets de captation du CO2. Cependant de nombreux enjeux entravent encore l’expansion des micro-algues… L’extraction d’huile de micro-algues qui est transformée en carburant liquide est très coûteuse et dévoreuse en énergie. Un autre défi dans la production efficiente de biodiesel est l’identification des espèces de micro-algues les plus performantes, les plus robustes et les plus faciles à récolter. Enfin, pour favoriser l’émergence d’une nouvelle chaîne de valeur, il est nécessaire de garantir une qualité et quantité suffisante d’algocarburant. Pour répondre à tous ces défis, des laboratoires pilotes ainsi qu’un centre régional de production à Alexandrie d’Egypte seront établis dans le cadre du projet MED-ALGAE. A suivre donc…

Lionel Mari : il court en pleine nature pour la bonne cause !

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Lionel Mari est un marseillais, chef d’entreprise et sportif amateur de 43 ans qui a eu l’idée d’un projet un peu fou en 2015 suite à deux événements particulièrement douloureux : le décès brutal de son frère et les attentats de Paris, deux évènements qui lui ont permis d’apprendre à lâcher prise, lui ont rappelé aussi la fragilité de la vie et ses vraies valeurs : l’amour et l’altruisme. Il était devenu urgent pour lui d’accomplir un rêve, de réaliser un exploit mais pas n’importe quoi, quelque chose qui ait du sens, qui lui permette d’apprendre sur lui-même en sortant de sa zone de confort mais pour une cause qui lui est chère… Alors collecter des fonds pour l’association Pour le Fil d’Ariane – dont la mission principale est de soutenir concrètement les enfants malades en long séjour à l’hôpital depuis plus de 10 ans – s’est naturellement imposé, Lionel étant déjà membre de l’association. Ensuite, aimant courir en pleine nature, le trail s’est imposé tout aussi simplement… Quoi de plus inspirant et généreux que la nature elle-même ? N’étant pas un « pro » de ce sport, Lionel s’entraîne dur depuis plus d’un an pour mener à bien ce véritable challenge : il partira des Goudes le 1er juillet et va parcourir Marseille-Paris (donc 775 kms) en 31 trails consécutifs de 25 kms. Pendant un mois, il dormira dans un van qu’il conduira lui-même chaque fois jusqu’à la prochaine étape puisqu’il effectue des « boucles » en pleine nature. Le trail étant une course à pied en milieu sauvage sur des chemins de terre, pour cet événement, les 31 trails seront effectués avec 900 mètres de dénivelé positif en moyenne. Les particuliers ou entreprises désireux de participer à cette aventure extraordinaire peuvent acheter des kms et soutenir Lionel !! Ils bénéficieront de larges déductions fiscales et pour les entreprises, de « naming » en échange de 1 000 euros par jour de course, ainsi que d’une couverture médiatique sur les réseaux sociaux pendant leurs journées. Les salariés sont même invités à accompagner le départ de Lionel en courant avec lui ! Un grand bravo à Lionel pour ce magnifique défi, sportif, écolo et tellement humain…

Renseignements sur Facebook : Marseille-Paris 31 Trails
ou www.pourlefildariane.com

Les bêtes de plage de Theo Jansen

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Encore un artiste qui travaille avec la nature et c’est magique !! Theo Jansen est un artiste sculpteur néerlandais du courant de l’art cinétique qui se base sur l’art du mouvement que ce soit à travers des œuvres mobiles ou des illusions optiques… Ses œuvres sont notamment caractérisées par des sortes de myriapodes géants réalisés avec des tubes en plastique et des bouteilles vides, se mouvant grâce à la force du vent. La particularité de son travail est de s’inspirer de la théorie de l’évolution génétique pour guider l’évolution du design de ses sculptures mobiles quasi-autonomes qu’il nomme lui-même « créatures », et cela semble autant orienté vers des finalités pratiques qu’esthétiques, on pourrait donc presque le classer aussi dans la catégorie des ingénieurs-inventeurs ! En tout cas l’artiste est un véritable créateur… Aussi complexes que des insectes, mais avec des élans d’énergie équine, les « Strandbeests » ou « bêtes de plage » sont le fruit du projet passionné de l’artiste qui travaille depuis près de vingt ans à la création d’une nouvelle forme de vie capable de bouger et de survivre par elle-même. Captant le vent dans leurs ailes ultrafines, les Strandbeests s’animent soudain de mouvements étranges, comme si ce n’était pas la brise, mais du sang qui courait à travers leurs formes délicates, pas des tubes de plastique, mais un tissu vivant qui composait leurs membres galopants. Des créatures capables de trotter sur fond de mer, de sable et de soleil, s’arrêtant pour changer de direction si elles sentent un sol trop meuble ou de l’eau qui risqueraient de les déstabiliser… Une œuvre d’art à part entière ou la découverte captivante d’une forme de merveilleux entre surréalisme et spiritualisme. On reste sans mot et subjugué sur la plage devant ces images… de la poésie à l’état pur.

De la vaisselle en feuilles d’arbres !

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Ça tombe bien !! A partir du 1er janvier 2020, la vaisselle jetable en plastique (gobelets, verres et assiettes) sera formellement interdite en France (le bonheur). Bientôt fini le temps des apéros, pique-niques ou autres déjeuners champêtres avec des amis dans ces fameuses assiettes blanches en plastique pour ensuite les jeter directement à la poubelle – ou pire pour certains les abandonner en pleine nature !! Quand on sait qu’une simple bouteille en plastique par exemple met 400 ans à se dégrader, on se dit qu’il n’est pas trop tôt pour supprimer toute cette vaisselle qui en plus d’être polluante, était affreusement laide au demeurant… Ceci dit, c’était bien pratique et c’est la raison pour laquelle on réfléchit maintenant tous azimuts à des solutions de remplacement… Ainsi Leaf Republic, une entreprise allemande s’est lancée dans la fabrication d’assiettes 100 % biodégradables à partir de… feuilles d’arbres ! Fabriquées avec des feuilles collées puis pressées entre elles, ces assiettes vertes sont totalement biodégradables, exactement comme un feuille qui tombe d’un arbre puisqu’elles se décomposent en 28 jours seulement. Sans additif synthétique, sans colorant, ni colle, ces assiettes 100 % écolo sont résistantes à l’eau et il n’y a pas eu besoin de couper d’arbres pour les fabriquer : il suffit de ramasser les feuilles qui sont tombées… L’entreprise allemande se fournit pour l’instant en Asie et en Amérique du Sud, là où les feuilles sont utilisées comme ingrédients mais aussi directement comme récipients dans lesquels on y mange. D’ailleurs en Thaïlande par exemple la vaisselle en feuilles existe déjà ! En effet une équipe de chercheuses de l’Université de Naresuan en Thaïlande, avait imaginé l’année dernière des assiettes jetables faites à partir de feuilles d’arbres et mis en place de nombreux prototypes que nous avons vu passer dans les médias sans savoir vraiment ce qu’est devenue ensuite la commercialisation… De toute façon ce genre de projets vont sûrement se multiplier ici et là pour trouver des solutions de rechange au plastique ! Et cerise sur le gâteau (dans l’assiette) : c’est beau ☺

Les tuiles solaires de Tesla bientôt en France !

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Elles sont déjà disponibles en prévente !! Il y a quelques mois, l’entreprise Tesla, célèbre constructeur automobile mais également spécialisée dans les solutions de stockage d’énergie, annonçait son intention de commercialiser des tuiles solaires capables d’alimenter toute une maison en électricité… intention qui a rapidement été suivi de faits et actes !! Le toit solaire Tesla utilisera deux types de tuiles : les tuiles solaires et les tuiles normales. Du point de vue esthétique, la différence entre les deux types de tuiles ne se verra pas sauf si on monte sur le toit… En fonction des besoins de la maison et de sa consommation d’énergie, plus ou moins de tuiles solaires Tesla seront installées sur le toit, ce qui permettra d’ajuster l’installation aux besoins, et donc de diminuer les coûts et d’éviter du gaspilage. Le toit solaire sera disponible avec différents modèles de tuiles solaires : des modèles ondulés de type photovoltaïques seront lancées en 2018, de même que des modèles comme la tuile de Toscane, mais pour le moment des tuiles solaires texturées et lisses sont déjà commercialisées. Fabriquées en verre trempé (soit traité par un processus de refroidissement rapide), les tuiles solaires sont plus résistantes que les tuiles normales et aussi plus légères. De plus elles seront plus durables que l’asphalte ou le béton, d’ailleurs le fabricant annonce qu’elles seront garanties à vie !! Et en combinant la tuile solaire avec une batterie PowerWall, il sera possible de recueillir l’énergie solaire le jour pour l’utiliser la nuit ! Ne reste plus qu’une inconnue (mais de taille) : le prix ! Pour l’heure ceux qui veulent commander sont invités à bloquer un acompte de 930 euros « avec possibilité de se rétracter avant que le contrat de vente et d’installation du dispositif ne soit finalisé ». A ce sujet, on sait juste que le porte-parole du projet, Elon Musk, a promis un prix comparable à celui d’un toit traditionnel…