Author archives: Agnès Olive

Le Coin Camping : des vacances vertes en partage

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Le Coin Camping est parti d’une idée de Christophe Richaud, animateur sécurité originaire de Volx, et Stéphane Delplanque, webmaster de Vinon-sur-Verdon. Une idée très simple selon laquelle le camping est un tourisme « vert » qui est de plus en plus plébiscité or l’offre est rare et/ou beaucoup trop « formatée » : en grande partie orientée vers l’hôtellerie de plein air, proposant principalement de la location de mobil-home et réduisant ainsi significativement le nombre d’emplacements nus… Parallèlement nombre de camping-caristes, campeurs ou « néo-campeurs » partagent une même volonté d’être plus proche de la nature, hors des sentiers battus… mais les lieux authentiques proposant à la fois calme et sécurité sont rares ou pris d’assaut ! Alors les deux hommes sont allés chercher sur nos territoires des accueillants potentiels ravis de recevoir ces vacanciers en demande de tourisme authentique : professionnels paysans, artisans, agriculteurs, viticulteurs, restaurateurs ou autres, tout ce monde qui vit et travaille sur de vastes espaces, ne demandent quant à eux qu’à partager leurs activités et faire connaître leur métiers et leurs produits ! Le Coin Camping s’inscrit dans l’esprit du « tourisme participatif » et a pour objectif de mettre en lien cette clientèle touristique et ces professionnels tout en privilégiant le modèle de « l’échange participatif » afin de répondre à ce désir de vivre un camping basé sur l’échange et la rencontre. Le site met ainsi en relation ces campeurs (en camping-car, caravanes, tentes) ou visiteurs, avec ces accueillants proposant un emplacement ou hébergement insolite (espace vert, cabane, yourte, roulotte…) sur leur propriété en contrepartie d’un achat de production locale, d’une participation à une activité ou repas ou plus directement d’une contribution aux frais de séjour. Les campeurs disposent ainsi d’un accueil à la fois convivial et sécurisé leur permettant de découvrir différentes régions dans un cadre authentique et parfois insolite ! Bravo : c’est simple mais… fallait y penser ! Déjà plus d’une centaine de campings répertoriés sur le site : www.lecoincamping.fr

Le Grand Saphir, défi sportif et écologique

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Parcourir 120 kilomètres de nage de Marseille à Toulon à la recherche des macro-déchets, c’est le défi que s’est lancé Manu, 32 ans, pratiquant la nage en eau vive depuis maintenant neuf ans ! Ce sport lui permet de combiner deux activités qu’il aime : la nage et la découverte de la mer Méditerranée. C’est lors de voyages en Grèce, en Espagne ou encore au Maroc, qu’il s’est rendu compte que les déchets étaient omniprésents… Malgré un patrimoine d’une incroyable richesse, c’est vrai que la Méditerranée, étant fermée, est aujourd’hui sans doute la mer la plus polluée du monde. Le projet Grand Saphir est né comme ça : « La première fois que je suis tombé sur un déchet flottant, j’ai pensé que c’était un cas isolé. Puis à chacune de mes nouvelles sorties, j’ai compris que la situation était vraiment préoccupante » confie le nageur. Au total, on compte 250 milliards de micro-déchets en Méditerranée dont 80 % proviennent de la terre. Le plastique occupe une grande place dans ces déchets (80 %) : né de la main de l’Homme et donc non-organique, il n’est pas biodégradable et se décompose en micro-déchets avec le temps… L’objectif du Grand Saphir ? La prise de conscience citoyenne de l’état d’urgence dans lequel survit aujourd’hui le fond marin méditerranéen, poumon de l’Europe. Pour mettre à bien ce projet, Manu souhaite conjuguer exploit sportif et écologie. Et le projet Grand Saphir présente aussi une dimension scientifique car les déchets ramassés seront caractérisés et localisés pour mettre en lumière les zones les plus touchées par la pollution. Enfin à la suite du périple, Manu entreprendra de sélectionner les déchets pour les recycler et ainsi prouver qu’ils ont une valeur. Fixé au 25 mai, le départ se fera sur la plage du Prophète à Marseille et l’arrivée à Toulon est prévue le 8 juin pour la Journée mondiale des océans !!
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Il pleut des fleurs avec Rebecca Louise Law

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Artiste basée à Londres, Rebecca Louise Law est connue pour sa transformation d’espaces en univers colorés et poétiques grâce à la technique de suspension de centaines voire de milliers de fleurs. Formée aux Beaux-Arts à l’Université de Newcastle en Angleterre, Rebecca a travaillé avec des matériaux naturels depuis des années, une pratique qui implique une exploration constante des relations entre la nature et l’homme. Pourquoi cet intérêt pour les fleurs ? Au départ elle voulait recréer une impression qu’elle avait eue devant un champ de fleurs à perte de vue qui l’avait profondément marquée. C’est alors qu’encore étudiante, elle remplace progressivement la peinture « trop restrictive dans sa dimension plate » explique-t-elle, au profit des sculptures et installations florales. Au cours des dernières années, elle a travaillé dans de nombreux espaces publics dont les musées et les galeries et a également été commissionnée par de grandes marques comme Hermès, Cartier et Gucci. Si pour d’autres fleuristes et décorateurs d’intérieur la caducité des fleurs représente un handicap, Rebecca se l’approprie avec talent et naturel. Ses compositions d’art floral deviennent d’immenses séchoirs. Les fleurs, choisies pour leur tenue à cette pratique, gardent leurs couleurs grâce à des huiles essentielles. Le fil de cuivre – à la fois fort et flexible et devenu sa marque de fabrique – que l’artiste travaille à mains nues lui permet de façonner le squelette, qui n’est pas toujours vertical, de ses assemblages floraux. Ainsi, des dizaines de variétés de roses, chardons, renoncules, pivoines, hortensias ou dauphinelles muent pendant toute la durée de l’installation. Leur vie se poursuit ensuite sous verre dans de grandes boîtes où Rebecca les dépose après le décrochage et qu’elle vend ensuite dans sa galerie londonienne. Un travail d’une beauté à couper le souffle… un peu comme devant un champ de fleurs à perte de vue ☺

Rhinocéros blanc mâle cherche amoureuse…

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Sudan, le dernier mâle rhinocéros blanc au monde qui vit dans le Nord du Kenya vient de s’inscrire sur l’application de rencontres Tinder ! Car l’animal cherche désespérément une compagne afin de sauver son espèce… Il a 42 ans et fait 1, 82 mètre pour 2, 3 tonnes : une belle bête qui devrait plaire à ses dames !! Derrière cette inscription rigolote, c’est toute une campagne (beaucoup moins rigolote) qui a été lancée le 25 avril par la réserve kenyane OI Pejeta Conservancy avec la complicité du site Tinder ; l’objectif étant de sauver cet espèce, vouée à disparaître si rien n’est fait. En effet, l’animal vit déjà avec deux femelles dans la réserve. Malheureusement, il est incapable de féconder ces femelles à cause de son âge et d’une petite quantité de spermatozoïdes. Se trouvant un peu désespérée face à cette situation, la réserve a eu cette idée originale de s’associer à Tinder afin de lui créer un profil pour sensibiliser le public et lever des fonds car l’annonce devrait servir à récupérer 9 millions de dollars, afin de financer une fécondation in vitro. A chaque «swipe» (c’est-à-dire que dès que quelqu’un tombe sur son profil), l’utilisateur est encouragé à faire un don. Si la fécondation in vitro fonctionne, les chercheurs espèrent ramener la population des rhinocéros blancs du Nord à 10 d’ici cinq ans. Mais la lenteur de la reproduction de l’espèce et le braconnage intensif font que la situation devient réellement urgente. « Sauver ces rhinocéros est critique si nous voulons, un jour, les réintroduire en Afrique centrale, affirme Richard Vigne, le PDG d’OI Pejeta Conservancy, ils ont en eux des caractéristiques génétiques uniques leur permettant de survivre dans cette région du monde. En fin de compte, le but est de réintroduire une population viable de rhinocéros blancs du Nord à l’état sauvage ». Il faut savoir que ce n’est pas la première fois que Tinder s’engage pour la bonne cause. Le 8 mars dernier, l’application s’était engagée à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme pour alerter les utilisateurs sur les mariages forcés et les mariages d’enfants. Sur l’annonce de Sudan, disponible dans 140 pays dont la France, on peut lire : « Il n’y en a pas un autre comme moi »… et hélas pour une fois c’est vrai !!

L’écocide prononcé… par un Tribunal civil !!

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Le 18 avril à La Haye, un Tribunal citoyen, non contraignant, a jugé la multi-nationale agro-alimentaire Monsanto pour écocide ! Bien sûr c’est un tribunal sans plaignant, procureur ni prévenu, né de la seule détermination de la société civile et il s’agit d’un jugement symbolique… mais qui a son importance car le Tribunal Monsanto a fait siéger de vrais juges et qui ont examiné de véritables chefs d’inculpation. L’objectif est de faire avancer les lois et de permettre ensuite à la société civile, à des avocats, à des juges de s’emparer de leurs conclusions. C’est une valeur pédagogique que l’on retrouve dans ce genre de Tribunal (déjà connu, comme par exemple le Tribunal international des crimes de guerre Rusell-Sartre pour dénoncer la politique des Etats-Unis pendant la guerre du Vietnam) – avec le vœu inavoué que les pays renoncent à la culture Monsanto comme l’a fait en 2016 le Burkina Faso à la demande des paysans, avec les résultats fabuleux que l’on commence à découvrir. Et puis s’il ne s’agit pas d’un « vrai » jugement mais d’un « avis consultatif », celui-ci a été rendu depuis un lieu emblématique : La Haye, là où siègent la Cour pénale internationale et la Cour internationale de justice… Le jugement certes symbolique, a été particulièrement sévère pour Monsanto jugé « engagé dans des pratiques ayant un impact sérieux et négatif sur le droit à l’environnement sain » et coupable « d’écocide et d’atteinte aux droits humains ». Ainsi les juges reconnaissent deux concepts juridiques qui n’existent pas encore en Droit : la dignité des générations futures et l’écocide définit comme « l’atteinte à l’air, à l’eau, aux sols, autrement dit l’atteinte aux conditions même de vie sur Terre ». Puissent très vite ces deux accusations être définitivement reconnues en Droit pénal international.

Boire de l’eau en capsule avec Ooho ?

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Une start-up londonienne, Skipping Rocks Lab, fondée en 2014 par des étudiants du Royal College of Art avec parmi eux, un Français, Pierre-Yves Paslier, a mis au point une membrane biodégradable à base d’algues, pouvant contenir 4 cl d’eau potable. Une alternative à la bouteille en plastique ? C’est ce qu’espère la jeune strat-up avec cette invention appelée Ooho et mise au point pour lutter contre la pollution causée par les bouteilles. Il faut dire que chaque année, 89 milliards de bouteilles d’eau sont vendues à travers le monde. Des bouteilles en plastique qui à peine achetées qui ne sont souvent même pas vidées avant de finir leurs jours dans une poubelle… Et moins de 20 % des bouteilles consommées sont aujourd’hui recyclées à travers le monde, les autres représentent ainsi une quantité importante de déchets. Leur vidéo de présentation, où ils proposent à des passants de tester leur invention, fait le buzz sur Facebook. Reprise sur YouTube par le media Now This Future, elle a été vue plus de 75 millions de fois et partagée par près d’1, 5 million d’internautes ! Pour boire cette capsule, on a plusieurs possibilités : faire un trou dans la membrane et recueillir le précieux liquide ou simplement avaler la bulle d’eau tout entière, l’enveloppe étant comestible grâce à sa fabrication à base d’algues, enfin, il est toujours possible de retirer, comme la peau d’un fruit, la fine pellicule qui peut ensuite servir de compost. Les fondateurs de la strat-up estiment que leur invention pourrait être utilisée pour commencer par les coureurs lors de marathons et autres évènements sportifs ou encore dans les festivals, ce qui permettrait déjà de réduire considérablement le nombre de bouteilles en plastique ! Une campagne de crowdfunding est en route : à suivre donc…

Avec Tesla les camions électriques arrivent !

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Le constructeur de véhicules électriques américain Tesla va dévoiler un camion en septembre, a annoncé son fondateur Elon Musk. « La présentation du semi-remorque de Tesla aura lieu en septembre. L’équipe a fait un travail impressionnant. C’est vraiment du niveau supérieur », a affirmé Monsieur Musk. Il avait déjà annoncé en juillet dernier que Tesla ambitionnait de fabriquer un camion de transport de fret et un véhicule pour remplacer les bus urbains. « En plus des véhicules privés, il y a deux autres sortes de véhicules électriques nécessaires : des gros camions et du transport urbain à forte densité de passagers. Les deux sont dans les premiers stades de développement chez Tesla et devraient être prêts à être dévoilés l’année prochaine », avait écrit notamment Elon Musk dans un message publié sur le site internet de Tesla. Le constructeur en électrique a dépassé ces derniers jours les deux premiers constructeurs automobiles américains, General Motors et Ford, en termes de capitalisation boursière. Son action progressait de 2, 81% à 305, 17 dollars, soit une capitalisation boursière (le nombre de titres en circulation multiplié par le cours de l’action) de près de 50 milliards de dollars. Il ne construit actuellement que deux modèles de voitures particulières haut de gamme (le Model S et le Model X) pour une production annuelle de l’ordre de 80 000 véhicules. Il doit également dévoiler cet été, en juillet, a précisé Elon Musk, le Model 3, une voiture de milieu de gamme pour lequel il a déjà reçu près de 400 000 pré-commandes. Sans dévoiler de date ou de calendrier pour sa production, Monsieur Musk a aussi fait allusion au prochain coupé-sport de Tesla, indiquant qu’il s’agirait d’un modèle décapotable. C’est avec un modèle de ce type, le Roadster, que Tesla était entré sur le marché automobile en 2008. Rendu populaire par des stars du cinéma comme Leonardo DiCaprio, il s’était vendu à quelque 2 500 exemplaires avant que sa production ne s’arrête en 2012. Le Roadster s’était illustré comme le premier véhicule électrique capable de parcourir plus de 300 kilomètres sans être rechargé. On attend maintenant les gros camions de fret : les semi-remorques électriques !!

Coodo, maison nomade et écolo

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Une maison nomade en préfabriqué et écolo ? De quoi à nous donner à tous des envies de voyages et de changements… C’est un cabinet d’architectes allemand LTG & Co qui a trouvé la solution en développant une maison préfabriquée, pouvant aller de 36 à 96 mètres carrés, à la forme arrondie et répondant au petit nom de Coodo. Une maison modulable aux larges ouvertures qui peut être démontée et remontée partout… « Les créations contemporaines et à la pointe de la technologie doivent être conçues de façon durable », indique Mark Dare Schmiedel, directeur de LTG & Co. Ainsi, tous les matériaux composant Coodo respectent les normes environnementales internationales. Sa structure en aluminium et bois a été conçue pour être facilement transportable. On la fixe sur la remorque d’un camion et on peut la déplacer où on le souhaite ! Coodo est complètement ouverte vers l’extérieur grâce à de grandes baies vitrées en double et triple vitrage qui créent de grands puits de lumière et permettent à ses habitants d’avoir une vue imprenable sur l’environnement qui les entoure, elle peut être également montée sur un ou deux étages. Et le top : c’est une habitation presque qu’autosuffisante !! La majeure partie de l’énergie de la maison est issue de l’énergie solaire, Coodo étant équipée de panneaux photovoltaïques et son impact sur l’environnement est très faible, par comparaison à une maison classique qui nécessite des fondations et des raccordements pour l’électricité et le chauffage : les systèmes de chauffages, de refroidissement ou encore les installations électriques sont intégrés dans le sol, le plafond ou encore les murs. « Nous voulons montrer qu’il est possible d’avoir un impact positif sur la société, de respecter les normes écologiques, sans pour autant sacrifier le confort ou le design », poursuit Monsieur Schmiedel. Côté équipements, tous les appareils électriques sont reliés à un système sans fil que l’on peut commander avec son smartphone pour maîtriser au mieux sa facture d’énergie. Enfin, en fonction des envies de propriétaires, Coodo peut être livrée vide, avec un intérieur basique ou entièrement meublée. Pour le plus petit modèle basique, il vous faudra compter quand même 65 800 euros !! Le prix de la liberté…

Les plantes vertes en papier de Corrie Beth Hogg

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Designer pour David Stark Design, une entreprise spécialisée dans l’évènementiel, Corrie Beth Hogg vit dans le quartier de Brooklyn à New York. C’est aussi une artiste très « nature » (comme on les aime chez Marseille Vert ☺) qui fabrique entre autres des plantes vertes en papier… Elle passe beaucoup de temps au jardin botanique de Brooklyn pour y trouver des idées puis en rentrant utilise du papier et du papier mâché, du fil de fer, des feutres, de la gouache, de la peinture et différentes colles. Elle aime particulièrement reproduire des plantes rares comme la pilea peperomioides… Cette idée originale est née de son vécu : elle rêvait d’avoir un ficus lyrata dans son salon beaucoup trop sombre, car ce type de plante a besoin de beaucoup de lumière… qu’à cela ne tienne, elle en fabriquera un en papier mâché ! Le résultat fut tellement bluffant qu’elle s’est lancée dans la création de bien d’autres plantes. Sa technique est simple : elle regarde beaucoup d’images sur Internet, fait plusieurs essais de feuilles simples en variant les papiers, les formes et les peintures, et quand elle obtient quelque chose qui se rapproche le plus de la véritable plante, elle assemble les pièces en essayant toujours de lui donner de la personnalité par exemple en orientant les feuilles vers la lumière. Sa vraie inspiration ? « Mère Nature ! Nos espaces verts font partie des choses que je préfère ici, à New York, confie-t-elle au magazine Flow, je ne pourrais pas vivre dans la cohue de la ville sans eux. J’habite près de Prospect Park où je vais me promener toutes les fins de semaine. Même si je ne fais qu’y passer, l’air frais et les arbres me redonnent de l’énergie » ! Corrie ne vend pas ses créations pour l’instant mais elle encourage les gens à suivre ses tutoriels pour réaliser leurs propres modèles et elle rêve d’écrire un livre pratique sur ce sujet… On a hâte !!

Too Good To Go : la bonne appli anti-gaspi !

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Too Good To Go est une application mobile qui lutte contre le gaspillage alimentaire en connectant commerçants et citoyens. Elle permet ainsi aux utilisateurs d’acheter les invendus des commerçants au dernier moment à prix réduit selon le slogan : « un geste pour la planète, un repas dans ton assiette ! ». La gestion de nos déchets alimentaires est l’une de nos problématiques écologiques alarmantes : chaque année, en France, 10 millions de tonnes de produits alimentaires sont perdues ou gaspillées. L’équivalent par assiette de 29 kg de nourriture par an et par consommateur. Au niveau mondial, l’Organisation des Nations Unies (ONU) estime qu’environ un tiers des ressources de l’agriculture mondiale est jeté. Et pourtant, une personne sur huit dans le monde meurt de faim… C’est donc 1, 3 milliard de tonnes de nourriture gaspillée chaque année, et du coup 3, 3 milliards de tonnes de gaz à effet de serre émis pour rien… Pour lutter contre cette catastrophe humanitaire Too Good To Go, c’est le geste connecté et responsable ! L’application mobile contribue à sauver la nourriture « trop bonne pour être jetée » en mettant en relation des commerçants de bouche ayant des invendus à la fermeture et des utilisateurs prêts à les récupérer à prix réduits. Fondé au Danemark en novembre 2015, Too Good To Go a rapidement connu une croissance européenne et existe désormais en Norvège, Angleterre, en Suisse, en Allemagne et en France… La fondatrice ici, Lucie Basch, a d’abord lancé avec succès la start-up en Scandinavie puis ensuite, par amour pour son pays natal et motivée par les dernières mesures prises par le gouvernement pour réduire le gaspillage alimentaire, a décidé de rentrer en France pour y lancer le concept au mois d’avril 2016. L’aventure a démarré rapidement et Too Good To Go est en train de s’implanter sur le sol français partout dans les grandes villes… Ainsi, vous pouvez vous aussi désormais devenir un héros de l’anti-gaspillage ! Too Good To Go c’est du 100 % gagnant… en effet tout le monde y gagne : le consommateur, le vendeur, le producteur et surtout la planète !!
A Marseille : Bien-être et Petit Plat, Greendeliss et les Green Bear Coffee participent à cette belle aventure 🙂

Pour tout savoir du fonctionnement : www.toogoodtogo.fr