Author archives: Agnès Olive

Un climatiseur avec des bouteilles en plastique !

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Un Bangladais a inventé le climatiseur le moins cher au monde et qui fonctionne sans électricité ! C’est d’une simplicité exemplaire et les bouteilles en plastique connaissent ainsi une seconde vie… Il suffit de les couper en deux et de les fixer sur une planche ou une grille de la taille d’une fenêtre, le goulot dirigé vers l’intérieur de la pièce. Le panneau se fixe ensuite sur le cadran de la fenêtre. L’air chaud qui rentre dans chaque bouteille est compressé au niveau du goulot, ce qui le rafraîchit avant qu’il n’entre dans la pièce. Selon la direction du vent et la pression exercée, on peut réduire ainsi la température de l’air jusqu’à 5 degrés ! L’homme à l’origine de cette incroyable idée s’appelle Ashis Paul. Cette idée lui est venue en entendant un professeur particulier de sa fille lui expliquer la loi physique selon laquelle l’air refroidit au fur et à mesure de l’expansion du gaz… Grey Dhaka, la filiale bangladaise de l’agence américaine de publicité Grey a tout de suite soutenu le projet en designant un modèle type et en mettant les plans pour la fabrication gratuitement en ligne sur Internet. Dans un pays où la majorité des gens vivent en milieu rural, dans des maisons en tôle ondulée (matériau qui amplifie énormément la chaleur du soleil), où l’été l’air peut devenir vite étouffant avec des températures pouvant atteindre les 45 degrés, et où l’accès à l’électricité est restreint, l’invention est tout simplement géniale ! L’agence a peu même envoyer des équipes pour montrer aux habitants comment fabriquer un « Eco-Cooler ». Et ça a tout de suite été un gros succès partout, dans les districts et villages. Une solution simple, pas chère, efficace et écolo. On dit bravo.

Correns, 1er village Bio de France

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Les changements radicaux de tout le monde commencent souvent grâce à un seul homme… C’est le cas du village de Correns dans le Var, en pleine « Provence Verte », et de son maire et vigneron Michel Latz. Quelque temps après sa première élection, en 1997, il a fait passer toute la coopérative de vignerons locale en Bio. A l’époque le marché du vin s’essoufflait, et c’est lui qui a proposé aux viticulteurs locaux de passer en bio et qui a su les convaincre. Vigneron de formation, Michel Latz avait été formé par des pionniers de l’agriculture biologique, des pointures et avant-gardistes, parce qu’à l’époque ce n’était pas encore « la mode » ! Après les vignerons, ce sont tous les métiers de l’agriculture qui ont suivi : éleveurs de poules pondeuses, de poulets, de chèvres, apiculteurs puis maraîchers… C’est comme ça que Correns est devenu « la 1er village Bio de France » où plus aucun pesticides ni engrais chimiques ne rentrent jamais nulle part !! Même la coiffeuse du village n’utilise que des produits naturels… Finalement c’est tout un mode de vie locale qui s’est transformé aussi : que ce soit dans les énergies, la démocratie ou la culture. Les habitants se sont pris au jeu et se sont tous investis dans cette démarche ! Le village a doublé sa population car il attire du monde (et du beau : le couple star américain Brad Pitt et Angelina Jolie avaient acheté non loin de là leur superbe Château de Marival). Et quand on demande au maire si cette conversion a été difficile, il répond que non, pas du tout, et s’étonne même que ce type de démarche ne se développe pas partout ailleurs…

Oléo-Déclic recycle les huiles alimentaires

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Créée en 2011, Oléo-Déclic est une association marseillaise dont l’objectif est la réduction de l’empreinte écologique des activités humaines… et elle a eu la bonne idée de s’occuper des huiles alimentaires ! Fallait y penser… Aujourd’hui la méthode classique de valorisation des huiles alimentaires usagées est leur intégration à la filière agro-carburant : elles sont transportées par camion vers des usines où elles sont mélangées à de l’huile végétale pure et transformées en biodiesel qui est alors incorporé dans le diesel que l’on trouve à la pompe, à hauteur de 7 %… Si valorisation il y a, c’est au prix d’un impact environnemental fort : transport sur de longues distances, procédé industriel et chimique lourd, utilisation finale de faible rendement énergétique… et autres inconvénients de la filière agro-carburant : concurrence avec les productions vivrières et fortes émissions de CO2 liées aux changements d’affectation des sols. Rien à voir avec ce que propose Oléo-Déclic qui limite les transports car travaille en circuit court et consomme très peu (ou pas) d’énergie et de produits chimiques. En plus les usages qu’ils préconisent pour les huiles alimentaires recyclées, notamment en chauffage, ont un rendement très élevé: c’est du 100 %! En effet Oléo-Déclic transforme les huiles alimentaires usagées en biocombustible grâce à un procédé de décantation et filtration très sobre en énergie et le biocombustible peut-être utilisé presque totalement en chaudière ! Avis aux professionnels : ils proposent un service de collectes de vos huiles de fritures gratuit !! Un goutte d’huile recyclée, c’est une goutte de pétrole en moins et c’est surtout une grosse goutte d’eau dans l’océan…

La maison écolo de Philippe Starck

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Philippe Starck, designer internationalement reconnu, s’est associé à Riko, l’un des leaders européens de l’habitat durable en bois préfabriqué, pour créer P.A.T.H., une solution unique de maisons « clé en main », qui relève les défis d’aujourd’hui et de demain en proposant des habitations individuelles préfabriquées, associant design, confort, respect de l’environnement et haute technologie… Du coup ils disposent de leurs propres usines dans lesquelles ils produisent depuis longtemps les éléments préfabriqués de leurs maisons, ce qui leur permet d’être d’une grande précision et de réduire les coûts et surtout les délais. En effet, une fois la commande confirmée, il faut moins de six mois pour livrer une maison à son futur propriétaire. Les travaux d’assemblage et de finition sur-site durent, eux, environ trois mois. « Construire sa propre maison peut s’avérer dangereux, témoigne Philippe Starck, on sait quand ça commence, mais pas forcément quand ça finit, ni combien cela va coûter ». Commercialisée depuis fin 2014, la gamme P.A.T.H. est constituée de trois modèles de maisons : Formentera (maison de plain pied concentrique), Montfort (maison de plain pied ou à deux niveaux, qui s’ouvre sur l’extérieur) et un troisième qui consiste en une unité supplémentaire pouvant servir de dépendance pour une chambre d’amis, un garage ou un local de jardin. Les maisons comportent des solutions écologiques de pointe en terme d’isolation et d’étanchéité ainsi que des éléments éco-technologiques permettant de produire de l’énergie à partir de sources renouvelables : des panneaux solaires, des éoliennes discrètement installées sur le toit, un système de récupération des eaux de pluie… Ces solutions intelligentes permettent aux propriétaires de consommer, au quotidien, beaucoup moins d’énergie que dans une construction classique et même mieux : les maisons P.A.T.H. produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment !! Le prototype de Montfort produit ainsi 50% d’énergie supplémentaire par rapport à sa propre consommation. C’est ce qu’on appelle des bâtiments à énergie poistive. La maison du futur ☺ et en plus c’est beau !

Baan Wassanna aime passionnément les éléphants

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« Baan » signifie « maison » en thaïlandais et « Wassanna » c’est le nom d’une femelle éléphant qu’on a veut acheter et sauver d’un camp à touristes ! Ce n’est pas le premier sanctuaire pour éléphants en Thaïlande dont on parle chez Marseille Vert (https://www.marseillevert.fr/un-sanctuaire-pour-les-elephants-en-thailande/) et cette nouvelle initiative est la bienvenue !! Traditionnellement les éléphants là-bas sont domestiqués depuis des siècles comme les chevaux en Occident et les éléphants que l’on sauve des camps ne peuvent pas être remis en liberté parce qu’ils sont habitués à l’homme, ne sauraient vivre seuls et sans risquent de dévaster les cultures. Il y a un siècle il y avait environ 100 000 éléphants en Thaïlande… aujourd’hui il n’en reste que 2 000 sauvages (et autant de domestiques) ! C’est 95 % des éléphants qui ont disparu du fait de la déforestation massive. Les éléphants domestiques servent aujourd’hui exclusivement au tourisme et vivent dans des conditions inacceptables : ils sont épuisés, mal nourris et mal traités… Un français, François Collier, a déjà créé un lieu pour venir en aide aux éléphants : le Ganesha Park. Baan Wassanna veut faire exactement la même chose dans un lieu le plus écolo possible (panneaux solaires, confitures de bananes restantes et même recyclage des excréments !). Il s’agit de récupérer les animaux malades, vieux, fatigués, et de les chouchouter après leur histoire faite uniquement de souffrances… Des soigneurs (dits « mahouts » ) s’en occupent avec beaucoup d’amour et pour vivre économiquement le Park accueillent des touristes mais d’un autre genre… On propose aux gens de venir vivre avec les éléphants, sans nacelle, numéro de cirque, torture ou dressage, les gens les nourrissent, se baignent avec eux, les caressent et peuvent les monter éventuellement mais à cru et avec tendresse, ce qui n’est pas douloureux pour l’animal ! Mais que c’est intelligent, généreux, humain… On dit un grand bravo et surtout un immense MERCI pour ces animaux majestueux que l’on aime passionnément. On appelle au boycott des camps d’éléphants à touristes en Thaïlande et on appelle aussi à la générosité de chacun pour que Baan Wassanna vive : https://www.108empreintes.org/baan-wassanna-avancement/

Les natures mortes géantes d’Arcimboldo par Philip Haas

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Voilà une exposition à voir sans faute cet été dans le jardin du Château des Baux de Provence : quatre installations monumentales de l’artiste contemporain Philip Haas, directement inspirées d’Arcimboldo, célèbre peintre milanais du XVIème siècle populaire et connu dans le monde entier pour ses natures mortes anthropomorphiques. Quatre sculptures géantes de plusieurs mètres de hauteur pour illustrer les quatre saisons : c’est un immense travail de patience que nous offre l’artiste, c’est magnifique autant que ludique, d’ailleurs l’exposition rencontre un succès fou. De Washington à Milan en passant par Londres et Versailles, ces géants ont entrepris depuis 2012 un voyage à travers les lieux plus prestigieux de la planète. Composés de plusieurs pièces de fibre de verre et de résine peintes à l’acrylique, ils ont supporté aussi bien la rudesse hivernale de New York que l’aridité du désert de Phoenix et vont affronter aujourd’hui le soleil et le mistral provençal ! On peut s’amuser à décortiquer les géants en 3 dimensions dont on peut faire le tour et admirer les détails de plus près comme certaines fleurs qui composent le visage de « Printemps », le col de blé d’« Eté » ou le petit escargot qui trône au sommet de la tête d’« Automne »… Et vu de plus loin, c’est une toute autre œuvre que l’on découvre. Petits ou grands, on est fascinés devant ce travail qui mêle les éléments de la nature et l’humain, qui transforme les échelles des dimensions habituelles pour modifier notre perspective et nous donne un tout autre regard sur les visages humains. On admire, on s’amuse mais on s’interroge aussi…

Les USA plus que jamais dans l’Accord de Paris !

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On a presque envie de dire merci à Donald Trump !! Il avait promis pendant sa campagne de sortir les USA de l’Accord de Paris, et il a fait ce qu’il avait dit… mais non seulement le Président des Etats-Unis s’est mis à dos le monde entier mais surtout son propre pays ! En effet celui qui vient de se retirer de la COP 21 est certes nuisible pour la planète mais il est devenu avant tout le cauchemar de l’Amérique ! Bien sûr il répond ainsi à ses électeurs (minoritaires n’oublions pas !) en leur faisant miroiter des emplois pour leur pays… mais attention soyons lucides : les Américains qui travaillent dans les énergies renouvelables sont déjà bien plus nombreux que ceux qui travaillent pour le charbon !! Sans attendre l’Etat fédéral, des grandes villes, un Etat leader et engagé comme la Californie, des entreprises connues et reconnues comme Tesla, Ford, Apple, Disney, Coca-Cola et même des pétroliers (Chevron ou ExxonMobil), des start-up, des scientifiques, beaucoup sont déjà engagés dans la transition énergétique et ont pris la défense de Paris. Et la décision de Trump n’a fait que booster ce mouvement !! Certains restés jusqu’ici un peu à l’écart, se sont tout d’un coup révoltés devant cette décision mauvaise pour leur pays comme pour les autres, et engagés pour défendre la planète alors qu’ils étaient plutôt à dormir sur leurs lauriers… Quelques minutes seulement après l’annonce de la décision de Trump, la maire Anne Hidalgo a choisi d’illuminer en vert la façade de l’Hôtel de Ville à Paris, un geste qui a inspiré bien d’autres villes en France comme Nice mais aussi ailleurs et notamment aux Etats-Unis comme à Miami, New York ou Boston. Finalement la COP 21 n’était pas si contraignante que ça: ce sont les individus, les associations et les entreprises qui vont lutter contre le réchauffement climatique. L’attitude du Président des Etats-Unis n’a fait que les motiver un peu plus… Le président a tout faux. Bronca mondiale. Et pour les écolos et pour la terre : effets positifs finalement. On aime ☺

« En Quête de Sens »: le film qui sème des graines

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Encore un film sur les dérives du capitalisme et du monde occidental qui ouvre des portes, donne des solutions et surtout fait chaud au cœur ! Le film de Nathanaël Coste et Marc de La Ménardière sorti en 2015 poursuit son bonhomme de chemin en s’exportant un peu partout dans le monde grâce à la communauté des « semeurs de sens » que Marseille Vert souhaite rejoindre dès à présent ! Il s’agit d’un film citoyen et participatif comme on les aime « sans producteur ni conservateur » comme il est indiqué d’emblée au générique ! Quand Nathanaël retrouve Marc à New York, les deux amis ne se sont pas vus depuis 10 ans et leurs trajectoires les ont éloignés : Nathanaël vient de faire un film sur l’accès à l’eau en Inde et Marc travaille dans une multinationale qui exporte de l’eau en bouteille… C’est un accident qui viendra interrompre le rêve américain de Marc qui cloué dans son lit va visionner une série de documentaires laissés par son ami sur la « marchandisation du monde » et doucement il va prendre conscience. Ainsi Marc oublie sa carrière dans le marketing et décide de rejoindre Nathanaël en Inde pour commencer une épopée improvisée dont sortira un film simple, vrai et intelligent. Equipés d’une petite caméra et d’un micro, les deux compères cherchent à comprendre ce qui a conduit au désastre actuel et d’où pourrait venir le changement t ce à travers des rencontres formidables (Vandana Shiva, Pierre Rabhi ou Frédéric Lenoir pour les plus connus mais d’autres sont vraiment à découvrir), de l’Inde au Guatemala en passant par San Francisco et l’Ardèche… Là où le film est plus rare c’est qu’il ose s’aventurer sur les sentiers plus délicats de la spiritualité, ce qui lui donne un angle particulier et une pertinence nouvelle. Leur voyage initiatique est plus qu’une réflexion écologique, c’est un cadeau qu’ils nous offrent : une invitation à reconsidérer notre rapport à la nature pour retrouver le sens de la vie et accéder (peut-être ?) au bonheur.

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le « blob » !!

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En partie grâce à des chercheurs qui se sont récemment penchés sur la question et ont été médiatisés, on entend souvent parler en ce moment du « blob »… alors kesako ? On veut savoir chez Marseille Vert !! Au prime abord cela ressemble un peu à une matière visqueuse sortie tout droit d’un film d’horreur ou d’un magasin de farces et attrapes dégoûtantes ! Il n’en est rien : c’est une étrange créature, inclassable dans le règne animal et sans cerveau mais capable de penser. Ni animal, ni plante, ni champignon le « physarum polycephalum » de son vrai nom scientifique, est un règne à lui seul et à part entière : une étrange créature, gluante et rampante que les anglo-saxons classent dans la catégorie des « slime molds » soit des « moisissures gluantes ». Présente sur Terre depuis plus de 500 millions d’années, le blob vit dans les sous-bois des régions tempérées. C’est une unique cellule géante qui contient des milliers de noyaux et peut s’étendre sur plusieurs mètres carrés et même se déplacer dans son environnement à une vitesse de 5 cm par heure. Dernièrement des biologistes français issus du Centre de recherches sur la cognition animale de Toulouse ont démontré qu’ils sont intelligents ! En effet bien que dépourvu de cerveau, le blob peut apprendre de ses expériences et s’adapte au changement : ainsi les chercheurs lui ont appris à ignorer des substances répulsives mais inoffensives comme le sel, le café ou la quinine pour atteindre sa nourriture. La cellule a donc appris à ne plus craindre une substance inoffensive après y avoir été confrontée à plusieurs reprises. « Ce processus est appelé habituation, le fait d’apprendre à ignorer un stimulus que l’on n’aime pas », précise Audrey Dussutour, chercheuse au CNRS à Toulouse. Au bout de deux jours sans contact avec la substance amère, le blob retrouve son comportement initial de méfiance. « C’est la première fois que l’on prouve qu’un organisme unicellulaire est capable d’apprentissage, déclarait Romain Boisseau (un autre chercheur en biologie), cela prouve que l’apprentissage ne nécessite pas forcément de système nerveux (neurones, cerveau) ». Poursuivant cette expérience, les chercheurs se sont aperçus que le blob pouvait transmettre ses apprentissages en utilisant un méthode singulière : il fusionne avec un congénère pour lui transmettre son savoir. Aussi les blobs « expérimentés » ont pu apprendre aux blobs « naïfs » que cette substance comme le sel dont ils ont naturellement une forte aversion était inoffensive, ce dont les autres blobs ont rapidement pris acte… Pour finir sachez que le « blob » peut être domestiqué : Audrey en élève elle-même un en laboratoire. Envie d’adopter une petite moisissure de compagnie ?

Sebastião Salgado replante les arbres au Brésil

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Le célèbre et talentueux photographe Sebastião Salgado a été décoré de l’ordre de Chevalier de la légion d’honneur par Ségolène Royal alors Ministre de l’Environnement, de l’énergie et de la Mer le 15 décembre 2016, pour son action environnementale planétaire plus que remarquable ! Le photographe qui travaille uniquement en noir et blanc est connu pour ses clichés magnifiques mais quelquefois insoutenables… car Sebastião a commencé à photographier ceux qui travaillent ou vivent dans des conditions horriblement difficiles au Brésil et ailleurs : les migrants, les mineurs, les victimes de la famine… Par la suite il a parcouru le monde en guerre pour photographier les ravages des conflits politiques et sociaux mais également plus récemment environnementaux… Car après les évènements terribles dont il a témoigné en Bosnie et au Rwanda, alors très déprimé, il rentre avec sa femme Lelia sur la terre de ses ancêtres et de son enfance au Brésil mais ce n’était plus le paradis qu’il avait connu… Là où il avait grandi la terre qui appartenait à sa famille était morte, il n’y avait plus un seul arbre ! Le couple décide alors sur un coup de tête (car ils n’étaient pas des écologistes à cette époque-là, ni l’un ni l’autre) d’aider la forêt à renaître. C’est ainsi qu’ils ont créé ensemble l’Institut Terra, aujourd’hui véritable laboratoire, un modèle qui inspire le monde ! Pourtant au début ce fut très difficile, ils ont fait des erreurs, ont perdu souvent beaucoup d’arbres… mais une quinzaine d’années plus tard c’est plus de deux millions d’arbres qui ont été replantés… Les Salgado ont su recréer une véritable forêt « nature » avec ses essences d’origine et sa biodiversité sur une terre totalement dévastée par les hommes. Chapeau l’artiste !