Author archives: Agnès Olive

Alexandra Dubini, chercheuse en algues vertes

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D’origine aubagnaise, et après de longues études à l’Université d’Aix-Marseille de Luminy puis en Angleterre et aux Etats-Unis, Alexandra Dubini est aujourd’hui chercheuse en biologie moléculaire à l’Université de Cordoue en Espagne et spécialisée dans la production de biocarburants à partir d’algues vertes. Elle travaille également sur un projet de bio-remédiation d’eau usée toujours à parti d’algues vertes dont elle est la coordinatrice (avec 4 pays) et en collaboration avec le CEA de Cadarache. Alexandra vient d’être sélectionnée pour faire partie de la 2ème édition du programme Homeward Bound, dont nous avons beaucoup parlé l’an dernier chez Marseille Vert avec Deborah Pardo (https://www.provencebooster.fr/fr/expedition-femmes-antarctique). Il s’agit de ce fameux voyage en Antarctique entre femmes scientifiques du monde entier, mais c’est plus que cela, car ce programme prévoit de construire un réseau mondial solide de 1 000 femmes en 10 ans qui permettra de prendre les meilleures décisions politiques pour lutter contre le réchauffement climatique et évoluer sur une planète plus durable. Grace à une initiative de leadership révolutionnaire, Homeward Bound habilitera et équipera les femmes scientifiques pour avoir la capacité d’influencer les politiques et leur donnera des moyens stratégiques afin qu’elles puissent guider les actions scientifiques pour relever les défis mondiaux auxquels nous allons être confrontés, si nous ne le sommes pas déjà ! Par son travail de recherches, Alexandra contribue au développement de nouvelles sources d’énergie renouvelable afin de réduire l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère : l’avenir est entre les mains de femmes comme elles qui vont sauver la planète ! A son retour la jeune chercheuse continuera ses actions cette fois-ci dans la région PACA avec en main toute sa formation et son expérience. Il faut l’aider dans sa campagne de crowdfunding chez Provence Booster : une priorité pour chacun parce que une priorité pour notre environnement !

https://www.provencebooster.fr/fr/Antarctique

Bavarde comme une baleine...

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Plus bavarde que la pie, la baleine !! C’est qu’on découvre aujourd’hui grâce à la mise en place d’hydrophones implantés dans tous les océans du monde avec le réseau international LIDO (Listen to the Deep Ocean), l’Université de Catalogne et la collaboration de nombreux laboratoires du monde entier, dont la France. Vocalisations basses fréquences, vibrations, frottements ou encore saut hors de l’eau, les scientifiques ne cessent de découvrir de nouveaux modes de communication chez les mammifères marins. Pour communiquer avec sa mère, le baleineau « crisse » doucement contre elle pour réclamer des soins comme la tétée… un langage bien à lui qui ressemble à deux ballons que l’on frotterait l’un contre l’autre. Impossible pour ce petiot (de 700 kilos !) de chanter comme ses aînés, les orques dont il est un proie de choix, rôdent… Pour les adultes le principal mode de communication est basé sur les vocalisations de basse fréquence, obtenues en transférant de l’air entre le larynx et un organe spécifique du système respiratoire. La baleine bleue possède ainsi la voix la plus puissante de tout le règne animal : elle est capable d’émettre des sons audibles sur plusieurs centaines de kilomètres sous l’eau, voire des milliers selon les zones. La signification précise de ces vocalisations reste pour l’heure mystérieuse mais une chose est sûre : tous les groupes parlent la même langue !! On a aussi observé que le chant peut évoluer simultanément chez chacun des membres d’un groupe, ce qui suppose une transmission culturelle, un apprentissage… et encore plus étonnant : les membres d’une population de baleines à bosse peuvent changer de dialecte d’une année sur l’autre. Autre mode de communication des cétacés : le mouvement des particules c’est-à-dire la vibration du milieu pendant le déplacement de l’onde sonore… et ce n’est pas tout : le saut ! Ce ne sont pas juste des sauts pour une démonstration de force visible et audible de loin pour impressionner l’entourage, on est en train d’essayer de déchiffrer les sauts et ils veulent tous dire quelque chose de différent…

Vivre en container dans la nature...

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Vivre dans un container recyclé et en harmonie avec la nature c’est possible !! La start-up carcassonnaise Contain Life a eu cette belle idée de recycler des containers maritimes en fin de vie pour en faire de magnifiques studios de 20 m2 design et très écolos. Les habitations sont fabriquées à partir de deux conteneurs maritimes, boulonnés entre eux et reposant sur une structure métallique. Pour favoriser l’économie locale, l’entreprise sélectionne des artisans locaux pour la construction de ces studios alternatifs, écologiques et mobiles, et tous les matériaux qui les composent sont durables et fabriqués en France. A l’intérieur, un séjour, une salle d’eau, une kitchenette toute équipée et un grand meuble de rangement qui sépare la chambre de la pièce à vivre. Et l’été une terrasse de 18 m2 en plus… Le studio est équipé de 5 menuiseries en aluminium qui favorisent la luminosité naturelle réduisant la consommation d’énergie, et la double isolation intérieure et extérieure se compose d’un bouclier thermique et de laine de roche qui assurent une résistance thermique optimale. Contain Life dont la philosophie affichée est de « redonner vie en respectant la nature » propose également un bardage en bois brûlé, il s’agit d’une vieille technique japonaise qui consiste à carboniser des planches de bois pour y extraire l’oxygène, bardage qui a d’excellentes performances énergétiques aussi. Initialement destinés aux professionnels du tourisme, c’est aussi drôlement tentant pour les particuliers, d’autant que le prix de 40 000 euros reste abordable pour avoir sa petite maison design et écolo dans la prairie….

Vegea : du cuir végétal avec du raisin !!

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Encore une bonne nouvelle pour respecter la liberté et la sensibilité des animaux et pas que… On n’arrête pas les innovations pour remplacer le cuir animal !! Après le cuir de banane, de thé de kombucha, d’ananas (https://www.marseillevert.fr/panitex-du-cuir-dananas/) ou de champignon (https://www.marseillevert.fr/du-cuir-a-base-de-champignons/) dont nous avons déjà parlé chez Marseille Vert, voici une nouvelle alternative au cuir animal qui est la bienvenue : du cuir de raisin 🙂 C’est une entreprise italienne qui a eu cette bonne idée, d’autant que l’Italie fournit 18 % de la production mondiale de vin… ça fait beaucoup beaucoup de raisin… Du coup c’est en plus très écolo car Vegea s’est mis en tête de récupérer le marc du vin chez tous les viticulteurs, un résidu qui est en principe recyclé en compost… Le marc c’est ce qu’il reste du raisin après l’avoir transformé en vin : la peau et les pépins, et Vegea est capable de transformer ce marc en cuir de haute qualité, utilisable autant dans le milieu de la mode (où les italiens excellent) que dans l’ameublement ou l’automobile. Bonne nouvelle pour les animaux car l’industrie du cuir nécessite d’abattre chaque année un grand nombre d’animaux (veaux, chèvres, agneaux et vachettes pour les plus courants), de les faire vivre dans des conditions de cruauté inacceptables et en plus cela pollue énormément à cause de l’eau que cela nécessite et surtout des nombreux produits toxiques qui entrent en jeu ensuite dans le processus du travail de la peau, créant au final un véritable désastre écologique. L’entreprise pourrait récupérer ainsi 7 milliards de kilos de marc restant sur une production annuelle mondiale de 26 milliards de litres de vin, elle pourrait ainsi fabriquer 3 milliards de mètres carrés de cuir de raisin ! Face à un si bel avenir, l’entreprise a reçu le Global Change Award cette année et nous on a hâte de voir ça commercialisé !!

Après Demain, la suite du film…

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Le film Demain dont nous avons parlé à plusieurs reprises chez Marseille Vert tant il fut inspirant pour nous (et l’est toujours !) a de nombreuses répercussions en France. L’immense succès du documentaire réalisé après Cyril Dion et Mélanie Laurent (César du meilleur documentaire 2016, présenté à la COP 21, vendu dans 27 pays, plus d’un million d’entrées en France…) aura porté ses fruits concrètement et c’était bien le but recherché ! Le film – pour les derniers que ne l’auraient pas vu (et qui liraient Marseille Vert ? ils ne doivent pas être nombreux !) – retrace des solutions à la crise écologique que nous traversons à travers 5 chapitres : l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. Ainsi le film s’est transformé en un véritable mouvement alter-écolo-citoyen : nous-mêmes avons été partenaires du collectif Marseille Demain et nous avons pu organiser une projection du film suivi d’une présentation des initiatives écolos positives des entreprises Marseille Vert (Provence Booster, Airescoop & Vue sur Vert, Jardilinks, Localizz et Enercoop PACA). De même après avoir vu le film, des milliers de personnes se sont passionnées pour les potagers urbains, les énergies renouvelables, les monnaies locales ou la réduction des déchets… Finalement les réalisateurs ont réussi un pari improbable que la lutte écolo militante essaie tant bien que mal (et surtout mal d’ailleurs) à faire depuis des lustres : réinventer une nouvelle histoire collective du vivre autrement et en accord avec notre environnement. Surfant sur cette bonne vague, Cyril Dion mouille sa chemise et a boosté au maximum ce mouvement : il a crée l’Appel du monde de demain (signé par des centaines de milliers de personnes dont nous sommes) et relayé par le Chant des colibris, une tournée de rassemblement citoyens et de concerts organisés dans plusieurs grandes villes en France cette année : rencontres avec des experts et ateliers d’expérimentation animés par des acteurs locaux et soutenus par des artistes réputés comme Alain Souchon, Dominique A, Jeanne Cherhal, Izia, Matthieu Chedid, Zaz ou Gaël Faure. Une drôlement bonne idée de mêler l’écologie avec la musique ! Aujourd’hui Cyril Dion dirige « Domaine du possible », une collection coéditée par Actes Sud et le mouvement Colibris qui s’intéresse à ceux qui proposent des solutions concrètes et plus récemment une collection « Je passe à l’acte » prolonge la démarche. Sans parler des livres dérivés du film : Demain le livre a cartonné, suivi d’une nouvelle édition Demain et après et d’un Livre-CD pour les enfants… Et Cyril Dion a, paraît-il, encore beaucoup de bébés de Demain sous le manteau. Et pour finir, chacun peut poster sur le site de Après-Demain son action ou projet. Il y a les 5 chapitres du film : dommage il n’y a pas un onglet « Communication » sinon on aurait pu écrire : à Marseille nous avons créé Marseille Vert…

Carlo Petrini et la Slow Food story

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C’est en réaction à l’arrivée d’un Mac-Do en plein cœur de Rome que Carlo Petrini a eu l’idée en 1989 de créer Slow Food avec son équipe italienne d’Arcigola (un groupe d’œnologues, historiens et sociologues passionnés par les valeurs de bonne nourriture simple) à la façon d’un militantisme stratégique pour lutter contre la restauration rapide et l’homogénéisation de la malbouffe. L’objectif principal était de « réduire la fracture entre d’un côté, les consommateurs fortunés qui recherchaient de bons produits authentiques cultivés par des gens pauvres et qui s’appauvrissaient encore en perpétuant leurs pratiques traditionnelles, et de l’autre côté, les petits consommateurs contraints d’acheter des aliments de mauvaise qualité mais peu chers, produits par des industriels immensément puissants ». Quelques décennies plus tard : objectif largement atteint !! Organisation internationale enracinée dans les territoires, promouvant une alimentation bonne, propre et juste pour tous (bonne car saine et goûteuse ; propre car attentive à l’environnement et au bien-être animal ; juste car respectueuse du travail de ceux qui la produisent, la transforment et la distribuent), Slow Food rassemble aujourd’hui des millions d’individus passionnés par cette alimentation : chefs, jeunes, activistes, exploitants, paysans, pêcheurs, experts et universitaires dans plus de 150 pays. Le réseau compte 100 000 membres Slow Food rattachés à 1 500 antennes locales du monde entier (appelées Conviviums) qui contribuent au mouvement grâce aux adhésions, mais aussi aux événements et campagnes qu’elles organisent sans oublier les 2 000 communautés du réseau de nourriture Terra Madre qui produisent, à petite échelle et de manière durable, des aliments de qualité. C’est possible de vivre dans un monde où chacun puisse avoir accès à une nourriture bonne pour lui, pour ceux qui la font et pour la planète ! Slowfood croit que nous avons tous un droit fondamental au plaisir d’une nourriture de qualité. Nous aussi. Alors chacun fait l’escargot avec sa nourriture et le monde changera tout seul ☺

CotaxiGO : écolo et bon esprit !

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Le taxi tout seul c’est fini ! Et c’est tant mieux ☺ CotaxiGO est une application communautaire qui a pour but de rendre financièrement accessible les taxis et les VTC grâce au partage du prix de la course mais pas que… Ancrée dans l’économie collaborative, CotaxiGO vous permet de trouver quelqu’un avec qui partager le prix de votre course pour réaliser une économie de 50 % et surtout de réduire notre empreinte écologique. L’idée est venue lors d’un voyage à Bali réalisé par les deux co-fondateurs Fabienne et Eric : en effet les déplacements sur l’île se font principalement en taxi et lors d’une sortie, ils ont rencontré une française qui faisait le même trajet qu’eux dans un autre taxi. L’idée de trouver des personnes qui font le même trajet était née et CotaxiGO a vu le jour à leur retour. Comment ça marche ? Après avoir téléchargé l’appli et obtenu alors un premier crédit GO gratuit de mise en relation, vous créez une annonce pour trouver un Cotaxi (ou plusieurs) avec qui partager votre course. L’algorithme de mise en relation vous propose le Cotaxi qui correspond le mieux à vos critères : taxi ou VTC, lieu d’arrivée, sexe, détour ou non, etc… Il ne vous reste plus qu’à matcher avec votre Cotaxi puis via la messagerie interne de l’application lui fixer un lieu de rendez-vous ! Vous êtes alors débité d’un crédit GO (coût 1€) que vous pouvez acheter dans l’application ou obtenir gratuitement par parrainage ou via un code promo mais également offrir gracieusement à une relation ou connaissance. Arrivé à destination, le premier à descendre règle son dû à son Cotaxi, soit par espèce , soit par SMS, lequel a déjà réglé ou réglera la totalité de la course au chauffeur à sa descente. Et l’algorithme permet de savoir exactement son dû. Economique, solidaire, collaboratif, convivial et écolo ? Que des avantages !!

Yolaine de la Bigne et l’intelligence animale

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Féministe, écolo, positive, travailleuse, optimiste, joyeuse, végétarienne… en voilà des adjectifs qu’on aime chez Marseille Vert pour qualifier Yolaine de la Bigne ! Journaliste de presse écrite et de radio, auteure de plusieurs livres (dont le joli Sois belle et bats-toi : « le manifeste féministe des femmes féminines » qui milite pour un monde plus juste et plus tendre entre les hommes et les femmes), Yolaine de la Bigne vit entre Paris où elle travaille et sa campagne bretonne entourée de ses animaux. Déjà sensible à la nature, c’est de par ses collaborations avec Nicolas Hulot pour l’émission « Ushuaïa » qu’elle a pris réellement conscience de l’urgence d’agir et qu’elle s’est lancée dans diverses actions pour défendre l’environnement comme replanter des kilomètres de haies bocagères avec son mari l’architecte-paysagiste Régis Guignard (ce qui lui vaudra le prix Terre de Femme de la Fondation Yves Rocher), tenir la page « Ecolo-J » dans le magazine Jonas dès 2001 ou créer la « Fêt Nat’ » à Paris en 2006 (une fête de la nature et de l’écologie à Paris avec défilés de mode écolo, ateliers de recyclage, spectacle sur le thème…). En 2007 elle lance le premier magazine gratuit sur l’environnement : Néoplanète « pour changer d’ère » qu’on trouve aujourd’hui sur le web (comme ça on n’utilise plus de papier !) avec la première web-radio française sur la défense de la planète : www.neoplanete.fr. Quel boulot !! Mais c’est pas fini… au-delà de l’environnement, Yolaine s’intéresse depuis longtemps à la cause animale. Dans son dernier livre, L’animal est-il l’avenir de l’homme ?, elle recense les travaux de sept scientifiques experts qui nous emmènent dans l’univers fascinant et hélas trop mal connu de l’intelligence animale. Il ne s’agit plus de défendre les animaux, cet ouvrage va plus loin : il s’agit de reconnaître, outre leur sensibilité, leur véritable intelligence dont l’homme devrait bien s’inspirer pour retrouver le sens et le respect de la nature. Elle reste convaincue que la suprématie de l’homme sur l’animal est une pure fiction – nous aussi ☺ -, pour elle « les animaux peuvent nous aider à trouver des voies pour gérer l’avenir du monde »… L’animal n’est ni un jouet, ni un meuble, ni de la bouffe… il est un être vivant, sensible et intelligent : fait pour être le meilleur ami et allié de l’homme. Eh ben voilà, merci Yolaine de la Bigne, on a trouvé notre livre de l’été !!

Une chenille qui se régale du plastique !

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Une chercheuse espagnole, Federica Bertocchini, du Centre Espagnol de la Recherche Nationale, a découvert une larve capable de dévorer le polyéthylène, l’une des matières plastiques les plus résistantes et utilisées dans de nombreux emballages ! Il s’agit de la larve de la fausse teigne de la cire (galleria mellonella) : un papillon très répandu. Cette larve, élevée commercialement pour servir d’appât pour la pêche est à l’état sauvage un parasite des ruches qui se niche dans la cire d’abeilles, partout en Europe. C’est comme ça que la scientifique qui est également apicultrice amateur a observé que les sacs en plastique dans lesquels elle plaçait la cire des ruches, infectée par le parasite, étaient rapidement criblés de trous. D’autres observations ont été faites au Royaume-Uni avec un sac de supermarché soumis à une centaine de ces larves, lequel a été rapidement endommagé. Des trous apparaissent après seulement quarante minutes et au bout de douze heures la masse de plastique du sac était réduit de 92 milligrammes, ce qui est, selon les chercheurs considérable ! Ils soulignent que ce taux de dégradation est extrêmement rapide comparativement à d’autres découvertes récentes telle que celle d’une bactérie, l’an dernier, qui peut également dégrader certains plastiques mais au rythme de 0, 13 milligrammes par jour seulement… Ces chercheurs anglais pensent que la larve de la fausse teigne de la cire n’ingère pas seulement le plastique mais qu’elle le transforme ou le brise chimiquement avec une substance produite par ses glandes salivaires. Aussi la prochaine étape sera de tenter d’identifier le processus moléculaire et de déterminer comment isoler l’enzyme responsable. On n’arrête pas le progrès !! Avec plus de 100 millions de tonnes de déchets en plastique estimés en mer, ce sont les océans et leurs habitants qui vont être contents ☺

Et Denise Vuillon créa les AMAP…

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Quelle idée géniale !! Denise et Daniel Vuillon, couple de maraîchers installé depuis 1984 dans la ferme Les Olivades dans le Var près de Toulon, est à l’origine des fameux paniers AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne). Au début des années 2000, alors qu’ils étaient passés en Agriculture Bio, ils découvrent par hasard lors d’un voyage aux Etats-Unis le modèle CSA (Community Supported Agriculture). Denise s’en inspire pour créer dès son retour son association AMAP pour que les consommateurs s’engagent à payer le producteur à l’année, lequel, en échange leurs fournis des paniers de fruits et légumes hebdomadaires non choisis mais donc tout frais, de saison et locaux ! Ce système va sauver leur propre ferme : pendant que lui s’occupe de la biodiversité, des cultures et de l’équilibre économique, Denise se consacre à l’association et aux aspects administratifs, sociaux et conviviaux de la ferme – notamment en offrant avec ses paniers ses délicieuses recettes de grand-mères !! Et on est bien content en tant que consommateur d’avoir des recettes de cuisine avec son panier surtout qu’on se retrouve parfois avec des légumes qu’on ne connaît pas… nous avons tellement pris l’habitude avec l’agriculture « industrielle » de manger toujours les mêmes légumes et à toutes les saisons… Grâce aux AMAP on a pu recommencer à manger local, de saison, et surtout « avec du goût » grâce au travail et au savoir-faire des agriculteurs. Le système va sauver aussi beaucoup d’autres paysans français : le réseau des AMAP s’est développé partout en France comme des petits pains : il y en a plus de 2 000 aujourd’hui ce qui fait 250 000 amapiens et amapiennes ☺ Chapeau l’artiste !