Author archives: Agnès Olive

Cannes, tapis vert ou carton rouge ?

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Nous avons tous besoin de rêver mais nous n’avons pas tous les mêmes rêves ! Le Festival de Cannes, le glamour, son tapis rouge, ses stars, ses paillettes… et ses yachts, ses jets privés, ses berlines, et ce gaspillage de nourriture et de tout (en 2015 – dernière évaluation – selon l’ADEME le Festival a engendré 1 900 tonnes de déchets), et cette surconsommation frénétique, et toute cette pollution démesurée, tout ce bling-bling outrancier alors qu’aujourd’hui on aspirerait plutôt à la sobriété, à la simplicité, à la frugalité… Bref, vous l’aurez compris, nous ne sommes pas fans de Cannes chez Marseille Vert ! Chaque année des centaines de bateaux de luxe se bousculent dans les ports du sud de la France à l’occasion de ce rendez-vous du 7ème art mais ces immenses embarcations sont hyper polluantes, faisant notamment fonctionner leur moteur plusieurs heures par jour à l’arrêt pour avoir de l’électricité. En deux semaines, quel est leur bilan environnemental sur La Croisette ? C’est ce que cherche à savoir Yacht CO2 Tracker, un collectif qui depuis l’année dernière traque les yachts, calcule leur empreinte carbone et demande aux professionnels du cinéma de ne plus s’afficher à bord (bravo à eux !). Et puis il y a aussi les vols effrénés de jets privés, les berlines qui transportent des starlettes sur quelques mètres, les voitures incessantes, les sirènes hurlantes, les motards officiels et perpétuels, les multiples feux d’artifice, les milliers de mégots de cigarettes dont la plupart finissent à la mer (il faut voir les films des fonds marins mitoyens réalisés par un citoyen engagé: cf visuel ci-joint)… bref la liste est longue est déprimante. Pourtant on nous dit que Cannes se met au vert, alors on essaie d’y croire, on voudrait tellement y croire : le tapis rouge qui était changé plusieurs fois par jour est dorénavant changé une seule fois par jour et il est recyclé (c’est fantastique), depuis peu chaque festivalier doit verser une « contribution environnementale » ou taxe carbone pour compenser l’empreinte de leur déplacement et séjour (c’est fabuleux), également une programmation de films sur l’environnement sont à présent obligatoirement prévus pour afficher l’engagement du Festival (c’est merveilleux)… Bon, on arrête là les dégâts du green washing parce qu’on s’ennuie et puis j’ai pas que ça à faire : je pars pour les Green Awards à Deauville et il faut que je trouve en friperie une robe longue… à fleurs 😉

Les Green Awards c’est ICI.

Woodybus, tous à l’école en vélo !

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Voici une alternative écolo et ludique aux transports scolaires qui effectuent quotidiennement des très courts trajets pour déposer les enfants à l’école : le Woodybus. Imaginé par Jean-François Robert et Jérémy Jeusset de la start-up nantaise Humbird, il s’agit d’un vélo-bus électrique en bois où tous les passagers sont invités à pédaler. Woodybus qui a déjà séduit plusieurs communes, est un transport collectif et collaboratif prioritairement destiné aux écoles primaires qui a vocation à remplacer les voitures qui déposent les enfants domiciliés dans un rayon de 3 km autour de l’école et à les sensibiliser à la pratique du vélo. En effet son utilisation favorise l’éveil de écoliers par la pratique du sport collectif avant et après l’école. Le minibus parfaitement stable et largement éclairé comporte 8 places, plus un chauffeur, et l’engin n’excède pas 200 kg et ne mesure que 3, 5 m de long sur 1, 15 m de large pour pouvoir être considéré par la législation française comme un vélo et donc circuler sur les voies cyclables, les voies vertes en centre-ville et sans permis. Le Woodybus est éco-conçu avec deux batteries alimentées par des panneaux solaires sur le toit et fabriqué en région nantaise avec une majorité de sous-traitants locaux, dont le fabricant du châssis en bois situé dans les Landes. A bord les enfants sont équipés de casques et de gilets fluorescents et sont en pleine sécurité à 20 km/h pas plus 😉

Harriet Parry, l'art et le végétal

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C’est très original, décalé et questionnant ! Harriet Parry, styliste florale britannique, réinterprète avec des fleurs les tableaux célèbres, classiques ou modernes. Elle remplace les personnages par des compositions florales tout en gardant l’esprit de la toile, ses coloris, sa composition, son « impressionnisme »… Elle crée de nouvelles œuvres d’art à part entière et en les collant aux authentiques dont elle s’inspire, le résultant est bluffant. Il faut dire que l’artiste a grandi à la campagne dans le Worcestershire et très vite s’intéresse grâce à sa grand-mère au jardin, aux fleurs, à la botanique. Ainsi elle commence à composer des bouquets très jeune et développe un grand sens de la créativité et de l’imaginaire autour du monde floral. Après des études artistiques, Harriet s’est tournée vers la décoration intérieure et se passionne très vite pour les compositions de fleurs dans les intérieurs qu’elle décore. C’est ce qui lui a donné l’idée de ses tableaux floraux à partir d’œuvres d’art connues. Matisse, Tissot, Tarbell, Flameng, Fragonard, Modigliani, Chagall, tous les grands artistes se retrouvent dans son travail et c’est superbe ! On adore 🙂

Art Ski Tech recycle les skis

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Chaque année en France, ce sont 800 000 skis et snowboards qui pour la plupart ne reverront plus jamais la neige et finissent souvent brûlés… ce qui est particulièrement polluant notamment à cause de leur structure composite. Il existe actuellement une filière de recyclage en Savoie qui collecte les skis en fin de vie pour les séparer après broyage en une partie recyclable (les métaux) et une partie incinérable (combustible pour cimenterie) mais cette solution n’est pas pertinente et insuffisante. Art Ski Tech basée à Chambéry a eu une autre idée : upcycler les skis ! Il s’agit d’une association de préfiguration à une future Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC), coopérative démocratique permettant le « multisociétariat ». Ainsi des savoyards venus d’horizons professionnels variés mais tous concernés par l’écologie et le social se sont associés et ont mis leur différent savoir-faire en commun pour réaliser cette belle idée que de transformer les vieux skis. La collecte se fait auprès des particuliers comme des structures de récupération ou directement des fabricants. Leur gamme est en cours d’élaboration et va certainement s’enrichir dans l’avenir mais d’ores et déjà on trouve des dômes géodésiques, du matériel de communication, du beau mobilier et des objets divers et variés… ils sont preneurs de vos idées et vous pouvez même créer avec eux vos propres réalisations. Voilà encore une innovation inspirante et créative ou comment réduire l’impact de cette pratique sportive tellement appréciée en faisant du beau et même de l’utile. Alors c’est fini on ne jette plus nos skis 😉

artskitech.com



Les Soulèvements de la Terre

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Collectif d’écologie politique et contestataire fondé en 2021 à Notre-Dame-des-Landes par des membres de la ZAD, Les Soulèvements de la Terre a fait beaucoup parler de lui ces derniers temps dans les manifestations de lutte contre les méga-bassines à Sainte-Soline. Plus globalement il s’agit d’une « association de fait » qui s’oppose à l’accaparement financier des terres ainsi qu’à la bétonisation à outrance et lutte contre certains projets d’aménagements (comme les « grands projets inutiles et imposés ») en menant des actions locales de désobéissance civile et de sabotage d’infrastructures industrielles les plus polluantes, la « non-violence » ayant, on le sait, trop souvent échoué. C’est donc bien une coalition qui regroupe des dizaines de collectifs locaux, de fermes, de sections syndicales et d’ONG à travers le pays : des militants du mouvement climat (Youth for Climate, Extinction Rebellion) autant que des paysans (Terres de Luttes, Confédération paysanne)… Ainsi les SLT sont arrivés à rassembler largement sur de mêmes actions des militants différents mais très complémentaires et c’est le plus intéressant dans ce mouvement : fédérer des univers éloignés qui pourtant ont besoin de se regrouper non seulement pour être plus forts mais aussi parce qu’ils construisent tous à leur manière le nouveau monde et veulent déconstruire l’ancien ! Aussi les Soulèvements de la Terre sont soutenus par de nombreux chercheurs, écrivains, philosophes, figures politiques, et même journalistes (Reporterre entre autres) qui n’hésitent pas à signer leur tribune et à les encourager. Un mouvement humain, intelligent et radical : c’est bien ce dont nous avons besoin en cette fin de civilisation… D’ailleurs les vieux réactionnaires ne sont pas contents, la preuve en est que le ministre de l’intérieur les accuse « d’éco-terrorisme » et envisage de dissoudre le collectif qui n’est pourtant pas une personne morale ! On ne sait pas encore aujourd’hui comment le petit ministre de Paris va procéder pour interdire cette grande force de lutte dans les campagnes… à suivre donc… mais on continuera le combat : on se soulève tous avec la Terre 😉

Dikwe, l'énergie des vagues

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Connaissez-vous l’énergie houlomotrice ? Il s’agit de transformer l’énergie des vagues en électricité tout simplement !! Enfin, pas si simple quand même… En collaboration avec l’Ifremer et Geps Techno, Ingénova a démarré le projet Dikwe en 2020, un projet d’ouvrage de protection du littoral qui intègre un dispositif de production d’énergie renouvelable basé sur un système houlomoteur à volets oscillants. Depuis Dikwe a poursuivi son développement : après des tests en bassin concluants, un prototype à échelle ¼ de digue littorale à énergie positive a été immergé, pendant plusieurs mois, pour des essais en rade de Brest. Le prototype était équipé de capteurs qui ont pu mesurer les vagues, la production d’énergie et la résistance de la structure. Cette nouvelle expérimentation s’est également montrée très probante et a permis de valider la prochaine et dernière étape du développement : la construction du démonstrateur à taille réelle qui devrait voir le jour en 2024 en Bretagne. Dikwe réunit trois pôles : se protéger des effets destructeurs des océans dûs à l’érosion, développer le grand potentiel énergétique qu’il génère et mettre en place des processus fiables et soucieux de l’environnement. Dikwe, un projet de recherche qui surfe sur la bonne vague 😉

Maud Caillaux, la banquière verte

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Elle n’a même pas 30 ans et a fondé Green-Got, une banque verte ! Après son école de commerce, Maud Caillaux, franco-iranienne aux convictions écologiques fortes, se dirige dans un premier temps vers le design mais après quelques stages dans la mode et le luxe, ne trouve pas de sens à cet univers. Elle décide alors d’agir pour la transition écologique et bien qu’elle ignore tout du monde la finance se lance dans la grande aventure. Elle s’associe à Andréa Ganovelli et Fabien Huet et va s’informer, apprendre le métier et surtout tenter de convaincre une future clientèle. Après 3 ans de développement elle ouvre la banque Green-Got avec le slogan : « Changer de banque pour changer le monde » ! L’objectif de cette néobanque est de mettre la finance au service de la transition écologique en réorientant les investissements de la banque non plus vers le fossile comme le font toutes les banques classiques mais vers des projets tels que l’agroforesterie ou la préservation des coraux. Fini le financement du pétrole, de gaz ou du charbon, vive les projets d’assainissement de l’eau, de la protection des forêts, de l’agriculture durable ou de l’économie circulaire. Green-Got c’est aussi toute une communauté de jeunes (et moins jeunes) engagés que l’on peut retrouver sur les réseaux sociaux ou sur leur site. Avec votre compte courant et encore davantage avec votre avec votre compte épargne, vous financez directement la transition écologique et énergétique, tout ça pour un abonnement à 6 euros par mois, sans frais cachés ni aucun frais à l’étranger et un service client qui est votre disposition tout le temps. Et la banque vous propose également de mesurer et contrôler les émissions de CO2 liées à vos dépenses sur vos comptes ! Green-Got ne propose pas encore de crédit mais peut-être un jour… en attendant on dit bravo 🙂

Photo @Alexandre Asmodé pour Les Echos

www.green-got.com

Le Earthwake de Samuel Le Bihan

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Samuel Le Bihan est un acteur engagé ! Très actif en France pour la cause des autistes (fondateur de « Autisme Info Service »), il est aussi depuis longtemps sensibilisé à la protection de la planète. Face au constat alarmiste des conséquences du plastique dans les océans, il a créé avec François Danel (ancien directeur général d’Action Contre la Faim) Earthwake dans le but de trouver des solutions concrètes pour arrêter ce fléau. Très vite les deux membres fondateurs ont été rejoints par l’inventeur Christofer Costes et une première réponse a été apportée avec la Chrysalis, un équipement de pyrolyse capable de transformer les déchets plastiques en énergie. Le système de pyrolyse est un procédé chimique qui permet de ramener les plastiques à leur état d’origine, donc de pétrole, lequel pourra être réutilisé en tant qu’énergie. L’équipe d’Earthwake qui est regroupée dans deux entités (une entreprise et une association) a obtenu le label Solar Impulse qui récompense la rentabilité économique des produits ou procédés protégeant l’environnement pour ce premier modèle de pyrolyseur low-tech, autosuffisant et mobile, capable de transformer les déchets plastiques en carburant. L’avantage de la Chrysalis mobile c’est qu’elle peut facilement être installée sur des zones extrêmement polluées notamment dans les pays émergents et les régions insulaires qui ont souvent, en plus, des carences énergétiques. Des territoires sur lesquels Earthwake a aussi permis de créer des emplois et du ramassage… car le but ultime de Earthwake en revalorisant les déchets plastiques, c’est aussi d’inciter à leur collecte 🙂

earthwake.fr

Les forêts de Kelp, poumons de la planète

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Le mot anglais Kelp (varech en français) désigne plusieurs espèces d’algues géantes et brunâtres, des macro-algues qui poussent dans les eaux des climats tempérés et arctiques sur des substrats solides. Certaines espèces peuvent mesurer jusqu’à 30 mètres de longueur ! Accrochées sur des fonds rocheux, elles portent des pneumatocystes, sortes de flotteurs remplis de gaz leur permettant de se maintenir dans la colonne d’eau. On les retrouve sur la côte ouest de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud, du Canada au Chili, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud et sur certaines îles de l’océan austral. Outre le fait que ces forêts présentent des conditions de vie idéales pour le développement de nombreuses espèces animales (céphalopodes, crustacés, mollusques et autres mammifères marins comme des loutres et otaries qui peuvent y trouver refuge), un des avantages remarquables du Kelp est sa capacité à extraire le CO2 de l’atmosphère comme une forêt d’arbres terrestre ! Ainsi les biologistes marins de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie viennent de lancer un appel à l’aide afin de planter un million d’hectares de forêts de Kelp. Baptisée Kelp Forest Challenge, l’initiative qui a été dévoilée le mois dernier à l’occasion d’un Congrès mondial sur les algues, veut aider à la régénération et à la restauration des forêts de Kelp dans le monde. Les scientifiques déplorent en effet que le Kelp attire moins l’attention que les forêts ou les coraux alors qu’il joue un rôle tout aussi essentiel dans le bon fonctionnement de la planète. Bien qu’on trouve du varech sur un tiers des littoraux du monde, ce type d’écosystème est menacé par le réchauffement climatique et les activités humaines comme en Californie ou en Tasmanie où jusqu’à 95% de la canopée des forêts de Kelp a déjà disparu… Les scientifiques appellent donc à un mouvement international de reforestation des côtes et évaluent le coût de cette replantation d’un million d’hectares à 40 milliards de dollars. Une vingtaine d’organisations ont déjà répondu à l’appel… et un premier engagement a aussi été pris pour restaurer 30 000 hectares en Corée du Sud 🙂

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Louis Fouché, médecin du Vivant

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Après des études littéraires, Louis Fouché part en médecine avec sa sensibilité et l’envie d’aider les autres. Médecin anesthésiste réanimateur, il comble rapidement ce besoin sur le plan technique mais il est moins enthousiaste sur le plan humain… Les machines, les drogues, les technologies, autant de performances géniales mais trop souvent vides de sens, de liens, d’échanges. Selon lui, notre société occidentale toute entière en est à ce stade-là aujourd’hui : des outils numériques et techniques très efficaces mais il manque de l’humain partout ! Après sa médecine, Louis se questionne encore et pour aller plus loin, se lance dans des études d’éthique, un 3ème cycle d’anthropologie de la santé. Refusant la vaccination obligatoire lors de la crise du Covid et son corolaire de contrôle bureaucratique et numérique organisé, il est – comme beaucoup d’autres – suspendu de ses fonctions, mais rebondit immédiatement de manière très positive. Il ne juge pas les choix de chacun (en les espérant libres et éclairés !) mais déplore le cheptel mis en place par l’industrie pharmaceutique dont le fonctionnement repose sur la peur, la méfiance, la division… « Nous pouvions soigner avec des médicaments traditionnels, aider les facteurs à risques, travailler sur l’immunité, on nous l’a interdit depuis des bureaux haut placés sans aucun lien avec la médecine de terrain. Le virus a été immédiatement perçu de manière économique : QR Code, tests PCR, masques, vaccins, chiffres, etc, parce que notre système de santé est devenu une industrie de la maladie ». Actuellement en disponibilité et sans solde, Louis et sa femme Carole Fouché ne regrettent rien, ils ont trouvé une autre façon de participer à bâtir un nouveau monde avec des livres, films, conférences ou médias scientifiques indépendants. « La crise sanitaire n’a fait que révéler une succession de crises systémiques : crise sociale, scientifique, médicale, médiatique, démocratique, scolaire… Le Covid est venu appuyer là où ça fait mal car nous étions déjà dans une société sous contrôle depuis longtemps et cela nous a permis d’en prendre conscience, de réagir et de résister. Comme en permaculture on dit que le problème est toujours la solution : une crise salutaire finalement ! » confit-il, toujours très joyeux. Louis s’est initié à la permaculture avec les Colibris de Marseille, pour lui bien plus qu’une méthode de travail de la terre, c’est une façon d’appréhender la vie en général. Il refuse le virtuel, le tout numérique, les écrans systématiques, il veut de la nature (surtout en ville), de l’humanité, du partage, de la poésie. Un contrat social, pas un contrat sanitaire. Une société artisanale, pas une société parfaite. Un monde désirable, pas un monde formaté. Et puis cet arrêt de travail lui permet d’approfondir un peu plus la fameuse « sobriété heureuse » dont parlait Pierre Rabhi qui nous ouvre tant de possibles ! Si Louis reste aussi confiant c’est qu’il voit déjà les prémices d’un monde meilleur : « Aujourd’hui notre médecine est à l’agonie et elle doit s’effondrer mais tout n’est pas à jeter, il faut garder le bon, comme l’anesthésie ou la chirurgie par exemple, mais il faut supprimer complètement le principe de rentabilité, et quand je vois actuellement des médecines douces faire leur entrée à l’hôpital, je me dis que sous le vieil arbre qui est en train de mourir il y a déjà des petites pousses ! » Louis Fouché, profondément humain, est à la fois simple et savant, un médecin qui nous fait du bien 🙂

Photo @ Damien Fouché

Ouvrages :
« Tous résistants dans l’âme, Eclairons le monde de demain ! », entretiens, Guy Trédaniel éditeur. Et le film éponyme est à voir en ce moment en salle, programmation ICI.
« Agonie et renouveau du système de santé, Mirage d’une médecine algorithmique transhumaniste et frémissements d’un retour au soin », essai, Exuvie éditions, préface de Didier Raoult.
– A voir également le film « Suspendus… Des soignants entre deux mondes » de Fabien Moine.