Author archives: Agnès Olive

Maud Caillaux, la banquière verte

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Elle n’a même pas 30 ans et a fondé Green-Got, une banque verte ! Après son école de commerce, Maud Caillaux, franco-iranienne aux convictions écologiques fortes, se dirige dans un premier temps vers le design mais après quelques stages dans la mode et le luxe, ne trouve pas de sens à cet univers. Elle décide alors d’agir pour la transition écologique et bien qu’elle ignore tout du monde la finance se lance dans la grande aventure. Elle s’associe à Andréa Ganovelli et Fabien Huet et va s’informer, apprendre le métier et surtout tenter de convaincre une future clientèle. Après 3 ans de développement elle ouvre la banque Green-Got avec le slogan : « Changer de banque pour changer le monde » ! L’objectif de cette néobanque est de mettre la finance au service de la transition écologique en réorientant les investissements de la banque non plus vers le fossile comme le font toutes les banques classiques mais vers des projets tels que l’agroforesterie ou la préservation des coraux. Fini le financement du pétrole, de gaz ou du charbon, vive les projets d’assainissement de l’eau, de la protection des forêts, de l’agriculture durable ou de l’économie circulaire. Green-Got c’est aussi toute une communauté de jeunes (et moins jeunes) engagés que l’on peut retrouver sur les réseaux sociaux ou sur leur site. Avec votre compte courant et encore davantage avec votre avec votre compte épargne, vous financez directement la transition écologique et énergétique, tout ça pour un abonnement à 6 euros par mois, sans frais cachés ni aucun frais à l’étranger et un service client qui est votre disposition tout le temps. Et la banque vous propose également de mesurer et contrôler les émissions de CO2 liées à vos dépenses sur vos comptes ! Green-Got ne propose pas encore de crédit mais peut-être un jour… en attendant on dit bravo 🙂

Photo @Alexandre Asmodé pour Les Echos

www.green-got.com

Le Earthwake de Samuel Le Bihan

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Samuel Le Bihan est un acteur engagé ! Très actif en France pour la cause des autistes (fondateur de « Autisme Info Service »), il est aussi depuis longtemps sensibilisé à la protection de la planète. Face au constat alarmiste des conséquences du plastique dans les océans, il a créé avec François Danel (ancien directeur général d’Action Contre la Faim) Earthwake dans le but de trouver des solutions concrètes pour arrêter ce fléau. Très vite les deux membres fondateurs ont été rejoints par l’inventeur Christofer Costes et une première réponse a été apportée avec la Chrysalis, un équipement de pyrolyse capable de transformer les déchets plastiques en énergie. Le système de pyrolyse est un procédé chimique qui permet de ramener les plastiques à leur état d’origine, donc de pétrole, lequel pourra être réutilisé en tant qu’énergie. L’équipe d’Earthwake qui est regroupée dans deux entités (une entreprise et une association) a obtenu le label Solar Impulse qui récompense la rentabilité économique des produits ou procédés protégeant l’environnement pour ce premier modèle de pyrolyseur low-tech, autosuffisant et mobile, capable de transformer les déchets plastiques en carburant. L’avantage de la Chrysalis mobile c’est qu’elle peut facilement être installée sur des zones extrêmement polluées notamment dans les pays émergents et les régions insulaires qui ont souvent, en plus, des carences énergétiques. Des territoires sur lesquels Earthwake a aussi permis de créer des emplois et du ramassage… car le but ultime de Earthwake en revalorisant les déchets plastiques, c’est aussi d’inciter à leur collecte 🙂

earthwake.fr

Les forêts de Kelp, poumons de la planète

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Le mot anglais Kelp (varech en français) désigne plusieurs espèces d’algues géantes et brunâtres, des macro-algues qui poussent dans les eaux des climats tempérés et arctiques sur des substrats solides. Certaines espèces peuvent mesurer jusqu’à 30 mètres de longueur ! Accrochées sur des fonds rocheux, elles portent des pneumatocystes, sortes de flotteurs remplis de gaz leur permettant de se maintenir dans la colonne d’eau. On les retrouve sur la côte ouest de l’Amérique du Nord et de l’Amérique du Sud, du Canada au Chili, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Afrique du Sud et sur certaines îles de l’océan austral. Outre le fait que ces forêts présentent des conditions de vie idéales pour le développement de nombreuses espèces animales (céphalopodes, crustacés, mollusques et autres mammifères marins comme des loutres et otaries qui peuvent y trouver refuge), un des avantages remarquables du Kelp est sa capacité à extraire le CO2 de l’atmosphère comme une forêt d’arbres terrestre ! Ainsi les biologistes marins de l’Université de Nouvelle-Galles du Sud en Australie viennent de lancer un appel à l’aide afin de planter un million d’hectares de forêts de Kelp. Baptisée Kelp Forest Challenge, l’initiative qui a été dévoilée le mois dernier à l’occasion d’un Congrès mondial sur les algues, veut aider à la régénération et à la restauration des forêts de Kelp dans le monde. Les scientifiques déplorent en effet que le Kelp attire moins l’attention que les forêts ou les coraux alors qu’il joue un rôle tout aussi essentiel dans le bon fonctionnement de la planète. Bien qu’on trouve du varech sur un tiers des littoraux du monde, ce type d’écosystème est menacé par le réchauffement climatique et les activités humaines comme en Californie ou en Tasmanie où jusqu’à 95% de la canopée des forêts de Kelp a déjà disparu… Les scientifiques appellent donc à un mouvement international de reforestation des côtes et évaluent le coût de cette replantation d’un million d’hectares à 40 milliards de dollars. Une vingtaine d’organisations ont déjà répondu à l’appel… et un premier engagement a aussi été pris pour restaurer 30 000 hectares en Corée du Sud 🙂

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Louis Fouché, médecin du Vivant

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Après des études littéraires, Louis Fouché part en médecine avec sa sensibilité et l’envie d’aider les autres. Médecin anesthésiste réanimateur, il comble rapidement ce besoin sur le plan technique mais il est moins enthousiaste sur le plan humain… Les machines, les drogues, les technologies, autant de performances géniales mais trop souvent vides de sens, de liens, d’échanges. Selon lui, notre société occidentale toute entière en est à ce stade-là aujourd’hui : des outils numériques et techniques très efficaces mais il manque de l’humain partout ! Après sa médecine, Louis se questionne encore et pour aller plus loin, se lance dans des études d’éthique, un 3ème cycle d’anthropologie de la santé. Refusant la vaccination obligatoire lors de la crise du Covid et son corolaire de contrôle bureaucratique et numérique organisé, il est – comme beaucoup d’autres – suspendu de ses fonctions, mais rebondit immédiatement de manière très positive. Il ne juge pas les choix de chacun (en les espérant libres et éclairés !) mais déplore le cheptel mis en place par l’industrie pharmaceutique dont le fonctionnement repose sur la peur, la méfiance, la division… « Nous pouvions soigner avec des médicaments traditionnels, aider les facteurs à risques, travailler sur l’immunité, on nous l’a interdit depuis des bureaux haut placés sans aucun lien avec la médecine de terrain. Le virus a été immédiatement perçu de manière économique : QR Code, tests PCR, masques, vaccins, chiffres, etc, parce que notre système de santé est devenu une industrie de la maladie ». Actuellement en disponibilité et sans solde, Louis et sa femme Carole Fouché ne regrettent rien, ils ont trouvé une autre façon de participer à bâtir un nouveau monde avec des livres, films, conférences ou médias scientifiques indépendants. « La crise sanitaire n’a fait que révéler une succession de crises systémiques : crise sociale, scientifique, médicale, médiatique, démocratique, scolaire… Le Covid est venu appuyer là où ça fait mal car nous étions déjà dans une société sous contrôle depuis longtemps et cela nous a permis d’en prendre conscience, de réagir et de résister. Comme en permaculture on dit que le problème est toujours la solution : une crise salutaire finalement ! » confit-il, toujours très joyeux. Louis s’est initié à la permaculture avec les Colibris de Marseille, pour lui bien plus qu’une méthode de travail de la terre, c’est une façon d’appréhender la vie en général. Il refuse le virtuel, le tout numérique, les écrans systématiques, il veut de la nature (surtout en ville), de l’humanité, du partage, de la poésie. Un contrat social, pas un contrat sanitaire. Une société artisanale, pas une société parfaite. Un monde désirable, pas un monde formaté. Et puis cet arrêt de travail lui permet d’approfondir un peu plus la fameuse « sobriété heureuse » dont parlait Pierre Rabhi qui nous ouvre tant de possibles ! Si Louis reste aussi confiant c’est qu’il voit déjà les prémices d’un monde meilleur : « Aujourd’hui notre médecine est à l’agonie et elle doit s’effondrer mais tout n’est pas à jeter, il faut garder le bon, comme l’anesthésie ou la chirurgie par exemple, mais il faut supprimer complètement le principe de rentabilité, et quand je vois actuellement des médecines douces faire leur entrée à l’hôpital, je me dis que sous le vieil arbre qui est en train de mourir il y a déjà des petites pousses ! » Louis Fouché, profondément humain, est à la fois simple et savant, un médecin qui nous fait du bien 🙂

Photo @ Damien Fouché

Ouvrages :
« Tous résistants dans l’âme, Eclairons le monde de demain ! », entretiens, Guy Trédaniel éditeur. Et le film éponyme est à voir en ce moment en salle, programmation ICI.
« Agonie et renouveau du système de santé, Mirage d’une médecine algorithmique transhumaniste et frémissements d’un retour au soin », essai, Exuvie éditions, préface de Didier Raoult.
– A voir également le film « Suspendus… Des soignants entre deux mondes » de Fabien Moine.

L'Odyssée des Possibles, c'est parti !

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Les candidatures pour l’Odyssée des Possibles sont ouvertes ! Forte de ses 10 ans d’actions pour les femmes et la mer, l’association Women for Sea que nous connaissons bien chez Marseille Vert et soutenons activement, lance une nouvelle expédition au printemps 2023 « L’Odyssée de Possibles » : première expédition à la voile, 100% féminine et pluridisciplinaire pour porter la voix des femmes au service de la mer. Durant un mois, plus de 30 femmes vont naviguer en mer Méditerranée pour tenter de répondre aux problématiques de changements globaux déjà visibles sur les littoraux hélas… Du 27 avril au 28 mai 2023, ces femmes vont sillonner la mer entre le littoral méditerranéen et la Corse à la recherche de solutions durables en faveur de la protection du milieu marin. Au fil de l’eau, l’équipage ira à la rencontre de femmes actrices du changement, des femmes engagées et porteuses de solutions durables et innovantes qui répondent aux enjeux écologiques et sociaux actuels. Et lors des escales, des ateliers à destination des scolaires ainsi que des conférences y seront également organisés pour sensibiliser au changement climatique, à la protection de la biodiversité marine et donner l’envie d’agir, alors qu’en mer, à bord du voilier conçu comme un véritable « laboratoire embarqué », les membres de l’équipage croiseront leurs regards d’expertes pour repenser le monde de demain à travers des ateliers d’intelligence collective. Quatre équipages de 9 femmes vont se succéder à bord du voilier chaque semaine durant un mois. Women for Sea recherche donc une trentaine de femmes aux profils et parcours diversifiés mais expertes dans leur domaine : sciences humaines ou naturelles, psychologie environnementales, culture, art, économie, média… Aucune expérience en navigation n’est requise, la super capitaine Nathalie Ille est à la barre !! Il suffit d’aimer la mer, d’avoir envie d’agir, de partager ses compétences, et d’être une femme !!!… Très inspirant 😉

Pour candidater c’est jusqu’au 28 février sur contact@womenforsea.fr

Elise Ortiou Campion©2015
www.eliseortioucampion.com

Navigation à la voile en Croatie pour l’expédition Uzivaj

Navigation à la voile en Croatie pour l’expédition Uzivaj

Crédits photos :
@Antoine Drancey
@Hélène David
@Elise Ourtiou Campion

Rufai Zachari, peindre avec du plastique

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Rufai Zakari est un artiste engagé comme on les aime ! Né en 1990 au Ghana, il s’est toujours senti artiste, même enfant. C’est donc tout naturellement qu’il s’est orienté vers des études d’art et est sorti diplômé du Ghanatta College of Art and Design. Aujourd’hui c’est un artiste de renommée qui a participé à de nombreuses expositions collectives internationales et a présenté son travail lors d’expositions personnelles à Londres, Berlin, Rome… C’est l’originalité de son oeuvre qui l’a fait connaître car depuis quelques années il a abandonné les pinceaux pour se consacrer à un autre outil : le plastique. C’est en prenant conscience de la quantité hallucinante de déchets plastique qui inondent et défigurent complètement son pays, qu’il décide de « peindre » avec toute cette matière qu’il découpe, assemble et coud et c’est magnifique ! Une fois les déchets collectés, lavés et séchés, Rufai les découpe et les aplatis à l’aide d’une presse à chaud. L’artiste dessine une esquisse sur papier puis va commencer alors un minutieux travail de découpe, collage et couture. Dans ses œuvres graphiques, picturales et joyeuses, il raconte la vie quotidienne dans son pays, soutien et valorise la place de la femme dans la société et surtout il veut sensibiliser à la protection de l’environnement et de la nature ! C’est beau joyeux, c’est et c’est très écolo : on adore 🙂

Adopte un flamant !

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La Tour du Valat, Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes, située en plein cœur de la Camargue au Sambuc, a été fondée en 1954 par Luc Hoffmann, docteur en biologie, naturaliste visionnaire et passionné d’ornithologie alors que ce dernier avait acheté le domaine de La Tour du Valat quelques années auparavant et commencé tout un travail de baguage et d’études des populations et de la migration des oiseaux d’eau. Depuis l’institut s’est agrandi, transformé, accompagné d’une fondation été entouré de différents partenaires… mais à toujours gardé le même mot d’ordre : « Mieux comprendre les zones humides pour mieux les gérer » ! Convaincue que ces milieux aussi riches que menacés ne pourront être préservés que s’ils sont protégés des activités humaines, la Tour du Valat développe depuis plusieurs années des programmes de recherche et de gestion intégrée, mais l’institut travaille également à la sensibilisation et l’engagement du grand public notamment avec cette idée géniale et récente d’avoir lancé « Adopte un flamant » ! Animal emblématique de la Camargue, le flamant rose connaît un succès mondial, un véritable statut de star dû à sa beauté, sa grâce, sa majesté, sa grandeur, sa longévité (ils vivent presque aussi longtemps que les humains !), son drôle de bec, et sa couleur évidemment ! Aujourd’hui comme tous les animaux sauvages, et peut-être encore plus, les flamants sont menacés par la pollution générale, le réchauffement climatique, la montée des eaux… alors pour aider La Tour du Valat à protéger ces dieux camarguais adopte un flamant ! L’argent récolté permettra d’augmenter les recherches notamment dans d’autres pays où passent les oiseaux (Afrique du Nord, de l’Ouest et Moyen Orient), avec l’achat de matériel supplémentaire nécessaire. On peut adopter une mascotte, une famille ou le filleul idéal et recevoir de multiples cadeaux et informations scientifiques précieuses. Marseille Vert a adopté la mascotte Popit 😉

monflamant.com

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Saint François d'Assise, un écolo au Moyen Âge

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Même si le mot écologie n’existait pas, on peut quand même aujourd’hui parler d’écologie avec Saint François d’Assise le visionnaire ! En effet l’auteur du Cantique des Créatures a formulé ce qu’on pourrait appeler une « éthique environnementale » dans ses écrits théistes, inventant une sorte d’écologie spirituelle finalement… Il avait le sentiment de la fraternité absolue entre tous les êtres vivants et, au-delà, entre toutes les créatures, et célèbre l’interconnexion et l’interdépendance de tous les êtres vivants dans une vision éclairée et très en avance sur son temps. François est né à Assise en Italie en 1181 (ou 2 ?) dans une famille de riches commerçants. Son père vendait des étoffes et symboliquement, lors de sa conversion religieuse, il se mettra nu sur la place d’Assise pour signifier le dénuement matériel mais aussi l’abandon à sa famille et au monde « païen » de l’époque… Dans le Cantique de frère Soleil, il écrit : « Loué sois-tu mon Seigneur par notre mère sœur Terre qui nous sustente et nous gouverne », et pour le médiéviste du CNRS Jacques Dalarun, c’est la première fois dans toute l’histoire de la pensée quelqu’un a l’idée de dire que les hommes sont faits pour être gouvernés par la Terre et non pour la dominer et l’exploiter ! Il n’employait jamais dasn ses écritures le mot « nature » mais parlait de la « création » et louait le Soleil comme la Terre avec les hommes, les femmes, les animaux, les végétaux. Pour le Frère Éric Bidot (auteur de « La Création retrouvée, l’écologie selon saint François » aux éditions Emmanuel) « louer, c’est reconnaître que nous ne sommes pas la source de ce qui existe, mais que nous recevons ce qui existe comme un don, un don à faire fructifier, un don à partager »… Patron des animaux, de l’environnement naturel, Saint François d’Assise est aussi aujourd’hui le patron des… écologistes ! On dit Amen 😉

L'objethèque, de la possession à la mutualisation

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A Cornouaille près de Quimper en Bretagne, une association vient de créer une objethèque : c’est écologique, économique et solidaire ! Au lieu d’aller acheter des appareils indispensables mais dont nous nous servons finalement assez rarement, on peut aller l’emprunter quand on en a besoin, c’est tellement plus simple et plus logique ! Ainsi la vie d’une perceuse en moyenne est de 15 minutes d’activité… alors mieux vaut avoir une perceuse pour 100 personnes que 100 perceuses !!! Avant notre belle époque et son apogée du consumérisme, c’est ainsi que l’on fonctionnait, surtout en milieu rural où l’on a besoin de beaucoup d’outillage, on se prêtait les choses entre voisins, on s’échangeait, on mutualisait les outils, les machines… Avec l’objethèque on revient à cette intelligence de vie. Coraline Le Moigne, trésorière, Thomas Guichaoua, secrétaire, et Benjamin Sahun, président, sont à l’origine de la création de cette association unique dans le Finistère. Ils ont commencé par récupérer des objets pour constituer un fonds accessible à tous – et il a y a déjà plus de 200 objets aujourd’hui avant de se lancer et d’ouvrir boutique. Nettoyeur à haute pression, planche de surf, tente, tireuse à bière, échafaudage, couscoussier, appareil à raclette, à fondue, etc… tous ces objets peuvent être empruntés gratuitement auprès de l’objethèque à une seule condition : adhérer à l’association pour 20 €. Et si on arrêtait d’acheter pour emprunter ? Voilà comment on peut changer notre société 😉

www.objethequecornouaille.fr

Du potager sur les ronds-points

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Souvent c’est laid, et tout cela ne sert à rien, ces parterres fleuris fleuris mais pas si jolis en ville… alors quelle bonne idée de faire des potagers en libre-service sur les ronds-points dont la France et les petites villes raffolent depuis longtemps à cause des investissements nécessaires aux petits budgets municipaux ! Ainsi le Conseil municipal de Limoges dans les Haute-Vienne a décidé de remplacer les parterres de fleurs des ronds-points déclarés en espaces verts par du potager ! C’est vrai que souvent ce n’est pas très heureux, ces parvis remplis de fleurs non locales et pleines de pesticides… (hors-mis quelques exceptions rares) et cela ne sert finalement à rien… alors que là, c’est très utile ! Les légumes recueillis sont ensuite distribués gratuitement à la place de fleurs colorées mais pas toujours très belles… en plus les jardiniers ont eu l’idée au niveau fleurs de planter des comestibles comme la capucine ou l’hémérocalle. Une idée saluée par la population car l’initiative repose sur une idée simple : la culture maraîchère en milieu urbain. Aussitôt effectuée, la récolte, certes modeste, est distribuée librement aux habitants dont certains ont de petits revenus. De plus la production a fait l’objet d’analyses et selon la ville elle ne présente aucune pollution (malgré les voitures ???) : pour l’instant 1 200 mètres carrés en différents endroits de la ville sont cultivés et bientôt les légumes seront en libre-service, même si encadrés par les jardiniers de la ville présents sur les sites, les gens pourront ramasser tomates, radis, haricots verts ou pommes de terre à leur guise… et direct à la bouche ou dans leur cuisine ! A developper partout en France et à Marseille 🙂