Author archives: Agnès Olive

Le City Tree qui dépollue la ville !

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Bien sûr ça ne remplacera jamais un arbre, avec sa vie, son aura, sa présence, son charme… mais il y a urgence à dépolluer les villes et la start-up allemande Green City Solutions est convaincue que son mur végétal le City Tree pourrait bien être LA solution ! Il faut dire que ce mur végétal est capable de nettoyer autant d’air pollué que 275 arbres ! Alimenté grâce à des panneaux solaires, le mur mesure 4 mètres de haut, 3 mètres de large et 60 centimètres de largeur et utilise de la mousse pour capturer les polluants présents dans l’air des villes, absorbant ainsi jusqu’à 240 tonnes de gaz, de poussières et de particules par an : un véritable petite forêt à lui tout seul !! Le City Tree est autonome ; il utilise l’eau de pluie qu’il récupère et garde, et avec ses panneaux solaires et ses nombreux capteurs, il régule tout seul son humidité et le bien-être de sa mousse. Des bactéries sont collées à la surface de la mousse qui se chargent d’attirer les particules fines et de les absorber. Quand elles en finissent avec l’ingestion de la pollution, elles meurent pour se réincarner ensuite en source nutritive pour la mousse. Ainsi il peut absorber tranquillement le CO2 pour recracher de l’oxygène et nous purifier gentiment notre air ! Quel boulot !! Il réduit la pollution de 30 % dans un périmètre de 50 mètres ! Paris, Berlin, Oslo, Bruxelles… une vingtaine de villes l’ont déjà testé et bientôt il s’installera dans les grandes villes sur-polluées en Inde ! A quand notre City Tree marseillais ? Mais attention uniquement là où définitivement il ne peut plus y avoir des arbres. Des vrais.

Avec Philippe Ouaki Di Giorno, ça pousse sans eau !

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En principe on le sait peu (ou pas !) mais entre 80 % et 96 % de l’eau quand on arrose part dans la terre sans profiter aux cultures. Un homme, Philippe Ouaki Di Giorno, ingénieur agronome, travaille depuis des années pour mettre fin à ce gaspillage ! Il a fini par trouver une solution totalement révolutionnaire : de simples petits granulés de polyter organiques hydro-rétenteurs qui retiennent l’eau et permettent aux plantes d’absorber 97 % de l’eau qui leur tombe dessus ! Ils sont fabriqués à base de matériaux entièrement biodégradables et sans risque pour le sol avec un mélange de cellulose, d’engrais organiques et de polycrate de potassium et se gorgent d’eau gonflant jusqu’à 300 fois au contact du liquide. Fonctionnant comme des éponges, les granules se fixent sur les racines de la plantation et constituent des stocks d’eau. Dans un monde où l’eau devient rare et donc coûteuse, cette invention française tombe à pic… Peu médiatisé, le procédé a cependant été testé avec succès par la municipalité de Dax dans le Sud-Ouest de la France ainsi que dans un camping de Seignosse où les résultats sont ahurissants : bacs de fleurs autant qu’arbrisseaux et arbres poussent quasiment sans eau (l’eau de pluie suffit !). Beaucoup d’avantages découlent de ce nouveau procédé, c’est pourquoi les grands groupes alimentaires et agro-industriels aimeraient bien acquérir le brevet mais le français préfère pour l’instant garder sa « recette » pour qu’elle ne tombe pas dans de mauvaises mains… passant ainsi à côté d’une petite fortune ! Avec sa propre société POGD il préfère travailler où la terre est particulièrement sèche et pauvre, se refusant à tout logique de profit. Chapeau Monsieur…

SMART veut électriser Marseille !!

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Smart a choisi Marseille pour le lancement de sa nouvelle gamme électrique en France, quelle bonne idée !! La « Smart Electric Base » investit les Halles de la Major toute une semaine du 2 au 10 septembre. C’est l’occasion d’aller essayer un véhicule mis à la disposition du public, sur simple inscription. On a testé pour vous, c’est génial ! Ultra confortable, sans pollution carbone ni sonore, on redécouvre la conduite en ville avec un tout autre plaisir… et la sensation de glisse silencieuse est décuplée dans la cabriolée – à essayer en priorité tant l’expérience est réjouissante. Bravo à Smart qui s’est lancé dans le véhicule vert depuis 2007, il y a donc déjà 10 ans, et qui est à ce jour le seul constructeur automobile au monde à décliner l’intégralité de ses modèles avec des moteurs thermiques et des systèmes de propulsion entièrement électriques. Leurs batteries électriques de 17,6 KW leur confère une autonomie de 160 km, largement suffisant pour une mobilité urbaine ! Pour accompagner ce lancement, plusieurs animations, activités, workshop : du sport, de la musique, du yoga, de la détox, du fitness sur planches de surf, l’artiste Monsieur Plant, et même un atelier animé par Marseille Vert avec Vue sur Vert et Jardilinks sur le thème de « Repenser Marseille plus Vert » ☺ Smart veut inonder les rues de Marseille de Fortow électriques ?! On est d’accord !!! Même que Marseille Vert aura bientôt la sienne…

Voir l’événement sur Facebook : Smart Electric Base

La forêt amazonienne déclenche sa propre pluie !

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Des scientifiques américains viennent de résoudre un des mystères de la forêt amazonienne : pourquoi est-ce qu’il pleut quand il ne devrait pas pleuvoir ? Eh bien c’est très simple (enfin si on veut !) : ce sont les arbres eux-mêmes qui commandent la pluie !! Selon la météo amazonienne, il pleut de décembre à mai puis il fait soleil de juin à septembre. Mais bizarrement entre septembre et décembre, s’intercale une période intermédiaire où il pleut alors que les conditions ne s’y prêtent pas car pendant ce mois-là le vent ne permet pas aux nuages formés au-dessus de l’océan de venir arroser le massif amazonien. Pour tant les chercheurs ont remarqué depuis longtemps une accumulation d’humidité dans l’atmosphère, sans pouvoir expliquer d’où elle venait… Ils viennent de découvrir que ce sont les végétaux qui commandent l’ouverture des pluies par « évapotranspiration », et l’humidité qui provient des océans tend à être plus légère que la vapeur d’eau relâchée dans l’air par les plantes. L’explication est que durant l’évaporation, les molécules d’eau provenant de l’océan se débarrassent de leur composant hydrogène alors que lors de leur transpiration les plantes pompent l’eau du sol et la rejettent dans l’atmosphère sans changer sa composition. Plus de doute : ce sont bien les arbres qui provoquent les pluies en déclenchant avec leurs plantes la mousson dont elles ont besoin pour vivre. De plus en plus d’études nous prouvent l’intelligence du monde végétal… On sait que les arbres sont nos poumons, notre air, notre respiration, mais seraient-ils aussi notre cerveau ?

Alexandra Dubini, chercheuse en algues vertes

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D’origine aubagnaise, et après de longues études à l’Université d’Aix-Marseille de Luminy puis en Angleterre et aux Etats-Unis, Alexandra Dubini est aujourd’hui chercheuse en biologie moléculaire à l’Université de Cordoue en Espagne et spécialisée dans la production de biocarburants à partir d’algues vertes. Elle travaille également sur un projet de bio-remédiation d’eau usée toujours à parti d’algues vertes dont elle est la coordinatrice (avec 4 pays) et en collaboration avec le CEA de Cadarache. Alexandra vient d’être sélectionnée pour faire partie de la 2ème édition du programme Homeward Bound, dont nous avons beaucoup parlé l’an dernier chez Marseille Vert avec Deborah Pardo (https://www.provencebooster.fr/fr/expedition-femmes-antarctique). Il s’agit de ce fameux voyage en Antarctique entre femmes scientifiques du monde entier, mais c’est plus que cela, car ce programme prévoit de construire un réseau mondial solide de 1 000 femmes en 10 ans qui permettra de prendre les meilleures décisions politiques pour lutter contre le réchauffement climatique et évoluer sur une planète plus durable. Grace à une initiative de leadership révolutionnaire, Homeward Bound habilitera et équipera les femmes scientifiques pour avoir la capacité d’influencer les politiques et leur donnera des moyens stratégiques afin qu’elles puissent guider les actions scientifiques pour relever les défis mondiaux auxquels nous allons être confrontés, si nous ne le sommes pas déjà ! Par son travail de recherches, Alexandra contribue au développement de nouvelles sources d’énergie renouvelable afin de réduire l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère : l’avenir est entre les mains de femmes comme elles qui vont sauver la planète ! A son retour la jeune chercheuse continuera ses actions cette fois-ci dans la région PACA avec en main toute sa formation et son expérience. Il faut l’aider dans sa campagne de crowdfunding chez Provence Booster : une priorité pour chacun parce que une priorité pour notre environnement !

https://www.provencebooster.fr/fr/Antarctique

Bavarde comme une baleine...

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Plus bavarde que la pie, la baleine !! C’est qu’on découvre aujourd’hui grâce à la mise en place d’hydrophones implantés dans tous les océans du monde avec le réseau international LIDO (Listen to the Deep Ocean), l’Université de Catalogne et la collaboration de nombreux laboratoires du monde entier, dont la France. Vocalisations basses fréquences, vibrations, frottements ou encore saut hors de l’eau, les scientifiques ne cessent de découvrir de nouveaux modes de communication chez les mammifères marins. Pour communiquer avec sa mère, le baleineau « crisse » doucement contre elle pour réclamer des soins comme la tétée… un langage bien à lui qui ressemble à deux ballons que l’on frotterait l’un contre l’autre. Impossible pour ce petiot (de 700 kilos !) de chanter comme ses aînés, les orques dont il est un proie de choix, rôdent… Pour les adultes le principal mode de communication est basé sur les vocalisations de basse fréquence, obtenues en transférant de l’air entre le larynx et un organe spécifique du système respiratoire. La baleine bleue possède ainsi la voix la plus puissante de tout le règne animal : elle est capable d’émettre des sons audibles sur plusieurs centaines de kilomètres sous l’eau, voire des milliers selon les zones. La signification précise de ces vocalisations reste pour l’heure mystérieuse mais une chose est sûre : tous les groupes parlent la même langue !! On a aussi observé que le chant peut évoluer simultanément chez chacun des membres d’un groupe, ce qui suppose une transmission culturelle, un apprentissage… et encore plus étonnant : les membres d’une population de baleines à bosse peuvent changer de dialecte d’une année sur l’autre. Autre mode de communication des cétacés : le mouvement des particules c’est-à-dire la vibration du milieu pendant le déplacement de l’onde sonore… et ce n’est pas tout : le saut ! Ce ne sont pas juste des sauts pour une démonstration de force visible et audible de loin pour impressionner l’entourage, on est en train d’essayer de déchiffrer les sauts et ils veulent tous dire quelque chose de différent…

Vivre en container dans la nature...

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Vivre dans un container recyclé et en harmonie avec la nature c’est possible !! La start-up carcassonnaise Contain Life a eu cette belle idée de recycler des containers maritimes en fin de vie pour en faire de magnifiques studios de 20 m2 design et très écolos. Les habitations sont fabriquées à partir de deux conteneurs maritimes, boulonnés entre eux et reposant sur une structure métallique. Pour favoriser l’économie locale, l’entreprise sélectionne des artisans locaux pour la construction de ces studios alternatifs, écologiques et mobiles, et tous les matériaux qui les composent sont durables et fabriqués en France. A l’intérieur, un séjour, une salle d’eau, une kitchenette toute équipée et un grand meuble de rangement qui sépare la chambre de la pièce à vivre. Et l’été une terrasse de 18 m2 en plus… Le studio est équipé de 5 menuiseries en aluminium qui favorisent la luminosité naturelle réduisant la consommation d’énergie, et la double isolation intérieure et extérieure se compose d’un bouclier thermique et de laine de roche qui assurent une résistance thermique optimale. Contain Life dont la philosophie affichée est de « redonner vie en respectant la nature » propose également un bardage en bois brûlé, il s’agit d’une vieille technique japonaise qui consiste à carboniser des planches de bois pour y extraire l’oxygène, bardage qui a d’excellentes performances énergétiques aussi. Initialement destinés aux professionnels du tourisme, c’est aussi drôlement tentant pour les particuliers, d’autant que le prix de 40 000 euros reste abordable pour avoir sa petite maison design et écolo dans la prairie….

Vegea : du cuir végétal avec du raisin !!

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Encore une bonne nouvelle pour respecter la liberté et la sensibilité des animaux et pas que… On n’arrête pas les innovations pour remplacer le cuir animal !! Après le cuir de banane, de thé de kombucha, d’ananas (https://www.marseillevert.fr/panitex-du-cuir-dananas/) ou de champignon (https://www.marseillevert.fr/du-cuir-a-base-de-champignons/) dont nous avons déjà parlé chez Marseille Vert, voici une nouvelle alternative au cuir animal qui est la bienvenue : du cuir de raisin 🙂 C’est une entreprise italienne qui a eu cette bonne idée, d’autant que l’Italie fournit 18 % de la production mondiale de vin… ça fait beaucoup beaucoup de raisin… Du coup c’est en plus très écolo car Vegea s’est mis en tête de récupérer le marc du vin chez tous les viticulteurs, un résidu qui est en principe recyclé en compost… Le marc c’est ce qu’il reste du raisin après l’avoir transformé en vin : la peau et les pépins, et Vegea est capable de transformer ce marc en cuir de haute qualité, utilisable autant dans le milieu de la mode (où les italiens excellent) que dans l’ameublement ou l’automobile. Bonne nouvelle pour les animaux car l’industrie du cuir nécessite d’abattre chaque année un grand nombre d’animaux (veaux, chèvres, agneaux et vachettes pour les plus courants), de les faire vivre dans des conditions de cruauté inacceptables et en plus cela pollue énormément à cause de l’eau que cela nécessite et surtout des nombreux produits toxiques qui entrent en jeu ensuite dans le processus du travail de la peau, créant au final un véritable désastre écologique. L’entreprise pourrait récupérer ainsi 7 milliards de kilos de marc restant sur une production annuelle mondiale de 26 milliards de litres de vin, elle pourrait ainsi fabriquer 3 milliards de mètres carrés de cuir de raisin ! Face à un si bel avenir, l’entreprise a reçu le Global Change Award cette année et nous on a hâte de voir ça commercialisé !!

Après Demain, la suite du film…

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Le film Demain dont nous avons parlé à plusieurs reprises chez Marseille Vert tant il fut inspirant pour nous (et l’est toujours !) a de nombreuses répercussions en France. L’immense succès du documentaire réalisé après Cyril Dion et Mélanie Laurent (César du meilleur documentaire 2016, présenté à la COP 21, vendu dans 27 pays, plus d’un million d’entrées en France…) aura porté ses fruits concrètement et c’était bien le but recherché ! Le film – pour les derniers que ne l’auraient pas vu (et qui liraient Marseille Vert ? ils ne doivent pas être nombreux !) – retrace des solutions à la crise écologique que nous traversons à travers 5 chapitres : l’agriculture, l’énergie, l’économie, la démocratie et l’éducation. Ainsi le film s’est transformé en un véritable mouvement alter-écolo-citoyen : nous-mêmes avons été partenaires du collectif Marseille Demain et nous avons pu organiser une projection du film suivi d’une présentation des initiatives écolos positives des entreprises Marseille Vert (Provence Booster, Airescoop & Vue sur Vert, Jardilinks, Localizz et Enercoop PACA). De même après avoir vu le film, des milliers de personnes se sont passionnées pour les potagers urbains, les énergies renouvelables, les monnaies locales ou la réduction des déchets… Finalement les réalisateurs ont réussi un pari improbable que la lutte écolo militante essaie tant bien que mal (et surtout mal d’ailleurs) à faire depuis des lustres : réinventer une nouvelle histoire collective du vivre autrement et en accord avec notre environnement. Surfant sur cette bonne vague, Cyril Dion mouille sa chemise et a boosté au maximum ce mouvement : il a crée l’Appel du monde de demain (signé par des centaines de milliers de personnes dont nous sommes) et relayé par le Chant des colibris, une tournée de rassemblement citoyens et de concerts organisés dans plusieurs grandes villes en France cette année : rencontres avec des experts et ateliers d’expérimentation animés par des acteurs locaux et soutenus par des artistes réputés comme Alain Souchon, Dominique A, Jeanne Cherhal, Izia, Matthieu Chedid, Zaz ou Gaël Faure. Une drôlement bonne idée de mêler l’écologie avec la musique ! Aujourd’hui Cyril Dion dirige « Domaine du possible », une collection coéditée par Actes Sud et le mouvement Colibris qui s’intéresse à ceux qui proposent des solutions concrètes et plus récemment une collection « Je passe à l’acte » prolonge la démarche. Sans parler des livres dérivés du film : Demain le livre a cartonné, suivi d’une nouvelle édition Demain et après et d’un Livre-CD pour les enfants… Et Cyril Dion a, paraît-il, encore beaucoup de bébés de Demain sous le manteau. Et pour finir, chacun peut poster sur le site de Après-Demain son action ou projet. Il y a les 5 chapitres du film : dommage il n’y a pas un onglet « Communication » sinon on aurait pu écrire : à Marseille nous avons créé Marseille Vert…

Carlo Petrini et la Slow Food story

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C’est en réaction à l’arrivée d’un Mac-Do en plein cœur de Rome que Carlo Petrini a eu l’idée en 1989 de créer Slow Food avec son équipe italienne d’Arcigola (un groupe d’œnologues, historiens et sociologues passionnés par les valeurs de bonne nourriture simple) à la façon d’un militantisme stratégique pour lutter contre la restauration rapide et l’homogénéisation de la malbouffe. L’objectif principal était de « réduire la fracture entre d’un côté, les consommateurs fortunés qui recherchaient de bons produits authentiques cultivés par des gens pauvres et qui s’appauvrissaient encore en perpétuant leurs pratiques traditionnelles, et de l’autre côté, les petits consommateurs contraints d’acheter des aliments de mauvaise qualité mais peu chers, produits par des industriels immensément puissants ». Quelques décennies plus tard : objectif largement atteint !! Organisation internationale enracinée dans les territoires, promouvant une alimentation bonne, propre et juste pour tous (bonne car saine et goûteuse ; propre car attentive à l’environnement et au bien-être animal ; juste car respectueuse du travail de ceux qui la produisent, la transforment et la distribuent), Slow Food rassemble aujourd’hui des millions d’individus passionnés par cette alimentation : chefs, jeunes, activistes, exploitants, paysans, pêcheurs, experts et universitaires dans plus de 150 pays. Le réseau compte 100 000 membres Slow Food rattachés à 1 500 antennes locales du monde entier (appelées Conviviums) qui contribuent au mouvement grâce aux adhésions, mais aussi aux événements et campagnes qu’elles organisent sans oublier les 2 000 communautés du réseau de nourriture Terra Madre qui produisent, à petite échelle et de manière durable, des aliments de qualité. C’est possible de vivre dans un monde où chacun puisse avoir accès à une nourriture bonne pour lui, pour ceux qui la font et pour la planète ! Slowfood croit que nous avons tous un droit fondamental au plaisir d’une nourriture de qualité. Nous aussi. Alors chacun fait l’escargot avec sa nourriture et le monde changera tout seul ☺