Author archives: Agnès Olive

De l’eau de pluie pour les lave-glaces !

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Eurêka !! Ce n’est plus seulement la vérité qui sort de la bouche des enfants, mais aussi l’inventivité. C’est tellement évident… et pourtant personne n’y avait pensé !! Personne, jusqu’à Daniel et Lara, deux frères et sœurs de la famille Krohn à Jülich, âgés respectivement de 11 et 9 ans ! Pourquoi ne pas collecter l’eau de pluie pour laver son pare-brise ? L’idée leur est venue alors que les deux enfants étaient avec leur père en voiture sous une forte averse. Lorsque la pluie a cessé le père au volant a voulu nettoyer son pare-brise obstrué par des saletés au niveau du champ de vision mais le réservoir d’eau était vide, du coup les essuie-glaces ne faisaient que salir encore plus le pare-brise. C’est comme ça que les deux bambins drôlement ingénieux ont imaginé un système de récupération des gouttes de pluie pour remplir le réservoir de lave-glace. Une invention qui lueur a valu de remporter le Premier prix du concours de science régional dans leur pays, en Allemagne. Les enfants n’en reviennent toujours pas que personne n’y ait pensé avant eux… « Pour tester notre idée, nous avons démonté certains de nos jouets qui intégraient des circuits d’eau comme notre camion de pompier ou notre aquarium. On a ensuite fabriqué un système de filtres pour nettoyer l’eau et ça marchait parfaitement » explique la petite fille. L’idée est parvenue jusqu’aux ingénieurs Ford qui ont proposé de tester un dispositif à taille réelle sur une voiture : ils ont mis en place un bac de récupération d’eau à la base du pare-brise relié par un durite au réservoir du lave-glace, tout comme les enfants, et ça marche ! Voilà une petite idée qui pourrait permettre d’économiser des milliards de litres d’eau ! Chaque année chaque conducteur utilise près de 20 litres d’eau pour nettoyer le pare-brise de son véhicule. Avec 291 millions de voitures actuellement en service sur les routes d’Europe, le système « Krohn » permettrait d’économiser près de six milliards de litres d’eau par an, rien qu’en Europe… Même si on espère surtout une diminution du parc automobile, en attendant, on dit bravo les enfants : trop forts 🙂

Jardinez pour être en bonne santé !

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RIP le Prozac ! Des chercheurs ont découvert que le jardinage est un antidépresseur naturel ! Selon une étude menée par les neuroscientifiques Dorothy Matthews et Susan Jenks, publiée dans le Journal Behavioutal Processes « manger, toucher et respirer un organisme du sol peut être lié au développement de notre système immunitaire et de notre système nerveux ». Les amateurs du jardinage vantaient déjà la longue liste des avantages de leur activité : réduction du stress, amélioration de l’humeur… jardiner, respirer l’air frais et s’exposer aux rayons du soleil est bon pour la santé, ça on le savait… mais aujourd’hui c’est scientifiquement expliqué par les micro-organismes qui sont présents dans le sol. La Mycobacterium Vaccae est une bactérie présente naturellement dans le sol qui active la libération de sérotonine et de dopamine dans le cerveau. Ensemble ces neurotransmetteurs envoient des messages chimiques dans le cerveau : la dopamine affecte nos émotions par des sensations de plaisir et de douleur tandis que la sérotonine régule notre humeur, notre comportement social, notre mémoire, notre libido et notre sommeil. Quand on jardine, ces micro-organismes sont absorbés dans notre peau et inhalés à chaque respiration. En entrant dans la circulation sanguine et le système respiratoire, cela stimule votre humeur et soulage vos douleurs. La relation entre ces microbes du sol et l’élévation de l’humeur a été découverte par accident. Initialement administrée comme stimulant du système immunitaire à des patients atteintes de cancer du poumon, la M. Vaccae a dépassé les attentes de l’oncologue Dr Mary O’Brien. Non seulement les bactéries microbiennes vaccae ont amélioré leur système immunitaire mais les patients ont aussi noté un large coup de pouce non négligeable dans leur bonheur, leur vitalité et le soulagement de la douleur. Ces bactéries sont un produit de la génétique et du mode de vie, en interaction avec l’ensemble de notre corps, allant de nos poumons à notre intestin. Selon ces chercheurs, le manque d’exposition aux microbes est le lien d’augmentation des problèmes de santé chroniques, dont les carences au auto-immunité et la dépression… Allez tous au jardin !! Et on va se salir dans la joie et la bonne humeur 🙂

Les 7ème Green Awards de Deauville

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Quelle plus belle façon de sensibiliser à l’écologie qu’un film ? La puissance de l’image est énorme lorsqu’il s’agit de révéler, mettre en lumière, valoriser, expliquer ou même dénoncer… Les Green Awards de Deauville offrent depuis des années une occasion unique aux entreprises, institutions, ONG, associations et collectivités de promouvoir leurs différentes actions et pratiques écolos pour répondre au défi du changement climatique, préserver notre environnement et assurer le bien-être des générations futures ! Depuis 7 ans déjà le festival se donne pour mission de valoriser ce grand répertoire constitué de films institutionnels, spots et documentaires autour du développement durable et des éco-innovations et ainsi de sensibiliser tous les acteurs à ces sujets vitaux. Chaque année le festival rassemble 500 films des 4 coins du monde dans une compétition internationale, 400 professionnels et acteurs clés du secteur pour 2 jours de projections, de découverte et de networking ainsi que des centaines de scolaires et de visiteurs grand public. Ça démarre aujourd’hui 19 juin pour deux jours entiers dédiés à l’audiovisuel vert : tables rondes d’experts, workshops, master-class, projections spéciales, séances de pitch… Cette année pas moins de 420 films en compétition et les 100 films finalistes seront projetés en présence des équipes des films pour tenter de remporter les prestigieux Green Awards d’Or !! 14 catégories thématiques d la compétition couvrent la totalité du territoire de l’écologie au sens large, c’est-à-dire celle qui englobe tout, la transition, les innovations, la biodiversité, le climat, les transports, l’agriculture mais aussi l’habitat, la solidarité ou la santé… et pour chaque catégorie il y a 3 compétions : le SPOT (moins de 2 minutes), l’INFO (moins de 25 minutes) et le DOC (plus de 25 minutes). Tout le meilleur de l’audiovisuel green est là !! Avec comme parrain Jean-Louis Etienne cette année promet d’être riche… et enfin notre petit préféré marseillais Le Grand Saphir est en compétition (https://www.marseillevert.fr/le-grand-saphir-une-revolte-extraordinaire/) !! On croise les doigts 😉

De la spiruline sur la Côte Bleue

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Les bienfaits de la spiruline sont innombrables, nous en avons déjà parlé chez Marseille Vert à plusieurs reprises, mais on peut insister et même lourdement, tant cette micro-algue détient de qualités, c’est pourquoi on parle d’elle pour lutter contre la malnutrition dans le monde : elle booste le système immunitaire, améliore l’endurance et la résistance, aide à garder ou à retrouver la forme, contrôle le poids en régulant le niveau de sucre dans le sang, renforce les défenses naturelles et la vitalité, favorise la résistance de l’organisme, c’est aussi une source naturelle d’antioxydants pour lutter contre le stress oxydatif… Bourrée de fer, minéraux, oligo-éléments, vitamines, protéines… on peut pallier facilement à toute sorte de carences alimentaires avec quelques gélules, de la poudre ou des comprimés ! Et c’est pas compliqué à produire : la preuve avec la « Spiruline de la Côte Bleue ». Ferme artisanale située à Gignac-la-Nerthe dans les Bouches-du-Rhône, tout près de Marseille. Jeune diplômé en aqua-culture, Martin Petitjean est le seul à produire cette algue sur toute la Côte bleue. Il a démarré son exploitation il y a toute juste un an et commence doucement à se faire connaître. Sa spiruline est en vente directement sur l’exploitation pour ceux qui ont envie de découvrir cette nouvelle génération de « ferme », sinon sur internet ou quelquefois lorsqu’il fait des salons, marchés, etc… Jusqu’en 2005 la presque totalité de la spiruline consommée en France provenait de Chine ou d’Amérique où elle est produite dans des sites industriels. Depuis la culture se développe en France, dans un contexte non-concurrentiel et solidaire (pour l’instant !). Les fermes françaises proposent un produit de qualité cultivé sans pesticides dans un environnement sain et de manière artisanale. Alors si vous voulez consommer « l’aliment de santé supérieur du XXIème siècle », choisissez un mode local et durable : c’est toujours mieux aussi pour la planète 🙂

Jean-Martin Fortier, jardinier-maraîcher de cœur

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« Remplaçons l’agriculture de masse par l’agriculture par la masse » : voilà le slogan de Jean-Martin Fortier, un slogan qui nous va très bien chez Marseille Vert, tout à fait d’accord à 100 % ! Jean-Martin est né (1978) et vit au Québec où il a fait ses études environnementales. Il se passionne très vite pour le mouvement de l’agro-écologie et après de nombreux voyages pédagogiques, il rentre au pays pour développer un modèle de ferme maraîchère sur petite surface ou micro-ferme. Il est ce qu’on pourrait appeler « une fermier de famille » mais aussi aujourd’hui un conférencier-enseignant et auteur largement primé pour son best-seller « Le jardinier-maraîcher ». Il est reconnu dans le monde entier comme une référence sur la production maraîchère bio-intensive et a inspiré des milliers de lecteurs avec son modèle d’agriculture à échelle humaine, écologique et rentable. « Ma mission est d’inspirer et d’éduquer les gens à travailler ensemble à multiplier le nombre de petites fermes écologiques partout à travers le monde. J’ai la conviction qu’ainsi nous pouvons remplacer le poison et la destruction de l’agriculture industrielle avec un système alimentaire fondé dans le respect de la nature et de la communauté. Des aliments sains, produits avec soin par et pour ceux qui ont à cœur ces valeurs » confie-t-il. Il a lui-même fondé avec sa femme Maude-Hélène Desroches « Les Jardins de la Grelinette », une micro-ferme biologique qui sur moins d’un hectare cultivé génère plus de 150 000 $ permettant aux deux exploitants de bien vivre de leurs revenus agricoles, et la ferme nourrit plus de 200 familles en circuit court. Son livre est un véritable manuel d’agriculture sur petite surface qui fournit des notes culturales sur plus de 25 légumes et vous apprend, étape par étape, tout pour devenir un bon agriculteur : choisir un site, comment investir, s’inspirer de la permaculture, désherber avec les meilleurs outils, fertiliser organiquement les cultures, lutter efficacement contre les maladies et insectes nuisibles… mais aussi faire une bonne planification financière car c’est aussi un très bon businessman ! Dernièrement il est venu à Marseille pour une conférence et dédicace (accompagné de notre « jardinier-maraîcher » à nous : Maxime de Rostolan !). Nous avons rencontré un jeune homme dynamique, sympathique, avec un beau sourire franc et heureux… Alors puisqu’il a compris comment on peut changer la vie, tous maraîchers avec lui 🙂

"Bee Saving Paper" pour aider les abeilles

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« Si les abeilles disparaissent, les jours de l’Homme seront comptés » : cette phrase célèbre attribuée à Albert Einstein nous rappelle qu’il y a urgence aujourd’hui à sauver les abeilles ! Elles sont au cœur de la vie et de la nôtre en particulier : elles maintiennent en vie avec quelques autres insectes pollinisateurs 80 % des plantes utiles et sauvages ! Puisque d’un côté les grands gouvernements, les gros industriels et autres super décideurs et pollueurs ne font rien (pire, font tout ce qu’il ne faut pas faire) encore une fois c’est à nous, petits citoyens de faire quelque chose, chacun dans son coin… En Pologne Tomasz Bujok et Anna Gadecka amoureux des abeilles eux aussi ont crée leur start-up Bee Saving Paper pour les aider. Il nous est tous arrivé de voir une abeille en difficulté, en manque de force, avec du mal à redécoller… eh bien le couple a mis au point des feuilles de papier entièrement biodégradables et imbibées de glucose pour aider les abeilles les plus faibles à reprendre des forces. « Nous avons réussi à développer et produire ce qui est probablement le premier papier que la nature ne voudrait pas seulement que vous utilisiez mais que vous jetiez aussi » expliquent-ils. Le glucose qui le compose est spécial pour elles et ne rend pas le papier collant et donner aux abeilles de l’énergie, le papier contient aussi des graines de Lacy Phacelia, une plante favorite des insectes. Pour attirer les abeilles, les entrepreneurs utilisent une peinture UV aqueuse qu’elles seules peuvent voir, avec des motifs qui leur donnent l’illusion d’être au-dessus d’un champ. Les créateurs sont conscients que cette innovation ne pourra fonctionner qu’à échelle locale et ne réglera pas le problème mondial du déclin de la population des abeilles mais selon eux cela peut faire réaliser aux gens l’importance qu’elle sont dans notre vie. De la sensibilisation donc aussi !! Le papier pourra être utiliser sous forme de sacs pour les courses qu’on pourrait jeter dans son jardin en rentrant à la maison ou de tickets de métro à abandonner dans les rues ou les parcs. On va pouvoir jeter du papier par terre et Mère Nature – pour une fois – nous remerciera 🙂

Le Tour Alternatiba pour le climat, c'est parti !

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Le Tour Alternatiba pour ceux qui ne connaissent pas c’est un grand Tour à vélo organisé chaque année depuis 2015 dans tout le pays qui a pour but de mettre en valeur toutes les initiatives citoyennes qui proposent des alternatives au dérèglement climatique. Organisé par Alternatiba, les Amis de la Terre et Action Non-Violente COP21, le tour démarre aujourd’hui le 9 juin de Paris pour atteindre Bayonne et son village alternatif le 6 octobre ! 200 étapes et 5 800 km sont prévus dans toute la France et les pays frontaliers. Les triplettes et quadruplettes, symboles de la force du mouvement collectif s’arrêteront dans des grandes villes comme Toulouse, Grenoble ou Nantes mais aussi dans des territoires ruraux et des lieux emblématiques de lutte et de mise en œuvre des alternatives. Résistance à l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, opposition à l’enfouissement de déchets nucléaires à Bure, mobilisation contre le projet de gazoduc Midcat à Perpignan, ville en transition comme Ungersheim, parc citoyen photovoltaïque à Aubais, lutte contre la reconversion d’une raffinerie de Total en agro-carburants à Martigues… autant d’exemples parmi les étapes qui permettent de valoriser la multitude d’actions citoyennes portées un peu partout sur le territoire en faveur de la transition écologique et sociale. « Accélérons le développement des alternatives pour relever le défi climatique » : le projet vise à aller au plus près des territoires et ses habitants pour se rencontrer, partager, échanger, diffuser, mobiliser… En 2015 le Tour Alternatiba avait déjà mobilisé plus de 60 000 citoyens ! Cette année 2018 s’avère un Tour important tant les enjeux climatiques se sont accélérés, la désobéissance civile non-violente développée et les solutions citoyennes alternatives multipliées. On les attend de pied ferme à Marseille les 14 et 15 septembre ! Une grande mobilisation populaire pour changer le climat en changeant le système : évidemment qu’on aime 🙂

Avec Skavenji tout le monde fait son électricité !

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C’est un peu comme faire pousser ses propres légumes sur son balcon pour se nourrir : pas besoin d’autorisation, tout le monde peut le faire librement et on n’a plus besoin d’acheter systématiquement ses légumes à un producteur ! Gaël Desperriès, un niçois est à l’origine de Skavenji, il a eu l’idée de nous proposer à chacun de pouvoir produire notre propre électricité (du moins en partie) chez nous et de la consommer directement. Après voir travaillé plusieurs années dans l’industrie énergétique, l’ingénier-entrepreneur a constaté avec regret que la transition énergétique était finalement réservée aux gros industriels… Selon lui pourtant n’importe quel citoyen doit pouvoir participer à cette démarche positive pour l’environnement. Alors comment ? C’est simplissime : à partir d’un simple boîtier connecté chacun va pouvoir créer de l’énergie renouvelable, il suffit de brancher le boîtier sur une prise du foyer et on y connecte le panneau solaire qui l’accompagne. Une fois l’énergie emmagasinée, on peut l’employer pour faire fonctionner nos petits appareils ménagers : ordinateur, téléphone, télé, radio, etc… A la box s’ajoutent une application mobile pour gérer notre production et notre consommation d’électricité et une plateforme communautaire pour échanger en ligne des conseils, expériences, tutos… Parce qu’on peut aussi inventer notre propre façon de faire de l’électricité : comment faire une mini-éolienne maison ou même un appareil de gymnastique qui fournit de l’électricité ! C’est génial tout simplement !! La Box est fabriquée en France avec des composants naturels et recyclés, c’est tout parfait. Une petite invention française (cocorico !!) en vente à moins de 400 euros qui pourrait bien participer à la transition énergétique… et en plus c’est ludique ! On en veut une 🙂

Bouglione passe au cirque sans animaux !

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Tellement fort comme symbole !!! On applaudit très fort… Sandrine et André-Joseph Bouglione, l’un des petits-fils et la belle-fille de Joseph Bouglione et descendants donc d’une grande famille circassienne, ont fait le choix de mettre définitivement un terme à leurs spectacles faisant intervenir les animaux. Bye-bye les tigres qui sautent dans les cerceaux enflammés ou les éléphants qui s’assoient sur commande, tous leurs animaux ont été replacés dans des sanctuaires et réserves de l’hexagone pour une retraite bien méritée ! On n’aura plus non plus ces atroces ménageries où l’on voyait tous ces animaux sauvages malheureux et emprisonnés… Ils ont décidé de développer l’éco-cirque : un cirque sans animaux et écologique : mais quelle bonne idée !! Au programme il y aura toujours les spectacles de cirque avec les artistes bien sûr mais le chapiteau sera entouré d’un éco-village avec expositions, boutiques, artisans, libraires, de quoi se restaurer et on retrouvera systématiquement les acteurs de la transition écologique et du vivre ensemble dans la région. En bouleversant ainsi les codes, les Bouglione veulent ainsi « informer et sensibiliser dès le plus jeune âge sur la nécessité de préserver l’environnement et de respecter les animaux et la biodiversité. Après cette décision forte, le cirque Bouglione devra se réinventer et prouver que le spectacle peut-être encore mieux sans l’exploitation animale. Ils ont d’ailleurs conçu un tout nouveau spectacle de remplacement et pour se passer des animaux sauvages, ils ont dû se montrer très créatifs et emmènent les spectateurs dans un univers décalé presque surréaliste « à la Tim Burton avec aussi un côté Monty Python ». Ce n’est pas si nouveau : depuis 1984, le très renommé Cirque du Soleil fonctionne sans animaux en créant toujours des univers audacieux et résolument modernes. Le cirque Bouglione va nous prouver encore une fois que sortir de la tradition stimule la création. Mais ce sont surtout les animaux qui vont être contents et ceux qui les aiment aussi… on leur dit un grand MERCI. Bientôt une première tournée en France : on a hâte 🙂

« La Terre Vue du Cœur » pour tomber en amour

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Après « La Terre Vue du Ciel » du photographe Yann-Arthus Bertrand, voici « La Terre Vue du Cœur », un film de Iolande Cadrin-Rossignol et on adore ce titre !! Car c’est bien de cela dont il s’agit : appréhender l’écologie avec le cœur… C’est une belle idée puisque tout le monde aime spontanément les arbres, les animaux, les océans, c’est tellement naturel, ça touche tout de suite le spectateur. Le documentaire nous emmène en voyage tout autour de la planète avec de très belles images qui nous font « tomber en amour » – comme on dit au Canada – pour la nature. Un film avec Hubert Reeves qu’on aime tant, son discours toujours juste, simple et humain pour quelqu’un qui est un grand astrophysicien et qui pourrait nous parler un langage de technicien mais la modestie de l’homme est proportionnelle à son savoir !! On découvre un Frédéric Lenoir amoureux de ses ânes en Corse (c’est quand même grâce à l’un d’eux qui s’appelait « Socrate » quand il était petit qu’il s’est intéressé au philosophe, et s’il devait toute sa carrière à cet animal ?!). Botanistes, biologistes, chercheurs, spécialistes environnementaux et climatiques, explorateurs, cinéastes et photographes des profondeurs océaniques, tous interviennent autour du grand physicien et écologiste canadien, avec beaucoup de sensibilité et d’humanité, et tous nous racontent ce que nous avons fait comme dégâts à notre belle Terre nourricière ces dernières années et ce qu’il est encore temps de rattraper, de corriger, pour éviter que nous ne disparitions nous les êtres humains, avec la disparition de la biodiversité… On est sous le charme de tous ces scientifiques, hommes et femmes qui ont très bien compris les enjeux et l’urgence qu’il y a aujourd’hui à passer aux actes, à sauver la biodiversité dont nous faisions partie comme un maillon d’une même chaîne, pas plus important que les autres maillons ! On admire leur douceur quand quelquefois on aurait envie de se mettre en colère et de s’énerver, mais à quoi bon ?… c’est bien dans la douceur et dans la beauté qu’on changera le monde tous ensemble ! Encore un film qui va dans le bon sens : aider l’humanité à prendre conscience, premier pas indispensable avant de passer au second : l’action 🙂