Author archives: Agnès Olive

Jane Goodall, pour l’amour des chimpanzés

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C’est ce qu’on appelle une femme exceptionnelle et pourtant le mot est faible… Née à Londres en 1934, Jane Goodall est primatologue, éthologue et anthropologue. C’est la première femme à avoir observé que les chimpanzés utilisaient des outils pour s’alimenter, des travaux qui vont profondément transformer le regard de l’homme sur l’animal puisque, jusqu’ici, on croyait les outils réservés exclusivement aux humains ! Rien ne prédestinait cette femme à une telle carrière sauf sa passion pour les animaux depuis sa plus tendre enfance, ce qui l’a rendue végétarienne depuis toujours. En 1957 elle est engagée au Kenya par le célèbre paléontologue Louis Leaky qui effectue des fouilles importantes, elle devient sa secrétaire. Elle découvre ainsi la vie avec les animaux, tombe en amour pour les chimpanzés et décide de vivre avec eux. Elle s’installe alors en Tanzanie et va étudier ces animaux pendant des décennies en vivant avec eux en milieu sauvage. Ses plus belles années : « Pour moi vivre dans la jungle était vivre au paradis. Ces années m’ont rapprochée des animaux, de la nature et de moi-même. Et aussi du miracle de l’existence » confie-t-elle. Non seulement elle découvre qu’ils utilisent des outils mais aussi qu’ils sont omnivores (contrairement à ce qu’on pensait) et très semblables à nous. Elle a pu démontrer chez eux de nombreuses capacités intellectuelles et affectives car les primates maintiennent en famille des liens forts et durables durant toute leur vie. Il sont aussi une personnalité, Jane donne d’ailleurs un nom à chaque animal qu’elle côtoie, lequel reconnaît parfaitement comment il s’appelle. En vivant avec eux, elle s’aperçoit très vite qu’ils ont le sens de l’humour aussi ! Plus tard, elle prendra en compte les différences de comportement des chimpanzés en fonction de leur localisation géographique, et après de nombreuses études prouvant qu’il n’y a à ces différences aucunes raisons environnementales ou génétiques, elle pourra affirmer qu’il s’agit bien de différences culturelles exactement comme les êtres humains… Tous ses travaux ont été par la suite largement poursuivis par les nouveaux chercheurs. Et elle a gardé des amitiés chez les chimpanzés qu’elle retourne visiter dès que possible comme sa préférée : Fifi !! Tout un travail qui a contribué à estomper largement la distinction que l’on faisait traditionnellement entre l’homme et le singe. Finalement l’amour des chimpanzés l’a conduite rapidement à s’investir pour la protection de l’environnement et aujourd’hui la belle dame se donne pour mission d’alerter l’opinion publique sur les problèmes que rencontre notre planète et tente de participer à une prise de conscience sur la protection de l’environnement. Pour ce faire elle a fondé l’Institut Jane Goodall pour la protection de la biodiversité, l’aide au développement durable et l’éducation. Tout bon, comme son nom 🙂

Cultures Permanentes : plus belle la vie avec la permaculture

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Cultures Permanentes, traduction exacte du mot anglais « permaculture », est un collectif international qui est né au Kenya en 2014 et s’est installé à Marseille en 2016. Leur mission ? Sauver la planète grâce à la permaculture ! Génial… mais comment ? En accélérant et en accompagnant la transition écologique de tout un chacun. Leur activité qui va de la pédagogie ouverte au public et gratuite à de la formation professionnelle payante offre un large choix à tout le monde et permet de revoir notre façon de vivre de manière générale. « La permaculture n’est pas seulement une façon de cultiver la terre, c’est une façon de vivre, explique Romain Criquet, l’un des fondateurs de l’association spécialisé en ethnobotanique, elle est transdisciplinaire et non multidisciplinaire comme on pourrait le croire, c’est la culture de la résilience, et on peut changer le monde en changeant nous-mêmes grâce à cette approche de la vie : allons tous puiser dans notre pouvoir de résilience » ! Où que nous soyons (en France, en Asie, en Afrique) et qui que nous soyons (citadins, agriculteurs, néo-ruraux, ONG, organisations) nous pouvons tous avoir un projet de permaculture conçu et accompagné par Cultures Permanentes et changer de vie… Dernièrement Cultures Permanentes a été agréé Datadock, c’est-à-dire que l’association a été reconnue officiellement comme un organisme de formation professionnelle, ce qui ouvre la voie au financement de toutes leurs formations et promet de développer plus largement cette approche très holistique de la permaculture ! Beaucoup d’actualités à venir avec une conférence : « La Permaculture en Méditerranée » avec Jessie & Andy Darlington à Aubagne, une formation « Economie circulaire, nutrition et agro-écologie » avec la CSA (Communautés qui Soutiennent l’Agriculture) à Bras, une initiation à la permaculture à Trets, une initiation à « L’intelligence collective et le leadership au service de la facilitation de groupe » à Marseille, des cours certifiés de permaculture avec les Darlington à Varages… Bon alors voilà, c’est simple et c’est pas compliqué, la permaculture on s’y met tous 🙂 Elle est pas belle la vie ?
www.cultures-permanentes.com

Retour à la terre au Pays de Galles

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Génial !! Trop bonne idée : au Pays de Galles le gouvernement a trouvé le moyen de motiver les gens à revenir à une vie plus près de la nature et plus joyeuse ! Pour convaincre les habitants de faire un choix de vie plus durable, en 2011 le pays a adopté le « One Planet Developpement Policy » (en français : la politique de développement pour la planète), un programme gouvernemental révolutionnaire qui permette aux Gallois de construire leurs maisons écologiques à la campagne, à condition qu’en échange ils travaillent le terrain sur lequel ils se trouvent. Il y a déjà 32 maisons écolos qui ont été construites grâce à ce programme de retour à la ruralité. L’objectif est le suivant : dans ce petit pays où les habitants utilisent en moyenne l’équivalent de trois fois leur juste part des ressources mondiales, le Pays de Galles souhaite que les résidents n’utilisent plus que les ressources qu’ils produisent. Cela veut dire une vie plus simple sur un petit lopin de terre, dépenser et voyager moins, cultiver et produire pour eux-mêmes plus… et être plus heureux ?! Matthew Morris, chargé de communication pour le gouvernement gallois explique : « Le but est d’offrir une opportunité à ceux qui souhaitent vivre un style de vie hautement durable, alléger leur empreinte sur l’environnement et qui sauront vivre largement en autosuffisance en terme de revenus, de nourriture et d’énergie ». Il faut cependant respecter un cahier des charges mais qui ne peut peut que ravir les gens qui ont envie de changer de vie : accepter de cultiver la terre autour de la maison, la construction de l’habitat ne doit laisser aucune empreinte carbone, le terrain doit fournir 65 % des besoins vitaux (nourriture, eau, énergie) pendant 5 ans et les gens doivent démarrer une activité rurale afin de payer leurs factures : vente de fruits et légumes ou de miel par exemple. Bref tout ce qu’on aime 🙂 Et si on faisait ça en France ? Allô Mister Président Macron ???

« Ça commence par moi » et toi…

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Chez Marseille Vert on adore les actions citoyennes parce que nous sommes convaincus que ce sont les citoyens qui changeront le monde et qui commencent déjà à le changer, c’est parti ! C’est le cas de Julien Vidal qui vient du monde l’humanitaire. Après de nombreux voyages, notamment en Colombie et aux Philippines où il assiste aux catastrophes engendrées par le dérèglement climatique, il se demande s’il peut participer lui, individuellement, à arranger et modifier les choses. Comment faire tout seul pour construire un monde meilleur ? De retour à Paris, il commence à adopter des gestes écolos tout simples comme mettre une étiquette « Stop Pub » sur sa boîte aux lettres (c’est rien du tout mais ça permet d’économiser 40 kilos de papier par an et par foyer !) puis prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur, le vélo à la place de la voiture, faire le tri des déchets bien sûr et même son compost; ce qui permet de réduite d’un tiers le poids de sa poubelle ! Finalement il se plaît dans son nouveau mode de vie et se lance un défi : raconter toutes ses actions éco-citoyennes sur un site et il crée son blog : çacommenceparmoi.org ! Aujourd’hui il fabrique tous ses produits ménagers et a calculé exactement tous les économies que cela lui permet de faire : lessives, produits vaisselle, déodorants… On sait que non seulement on fait du bien à la planète mais aussi à notre porte-monnaie ! Il s’est privé de sèche-linge (sans problème), a installé un économisateur d’eau, débranche systématiquement tous ses appareils électriques… Dorénavant Julien anime des ateliers de formation pour aider les gens à mieux se comporter dans leur vie quotidienne et il sort même un livre début septmbre : « C’est devenu ma passion, confit-il, de m’améliorer, de pouvoir influencer le plus grand nombre de gens en même temps, et d’en faire un métier » ! Alors ça commence tout de suite, là, maintenant, et ça commence par moi, par toi, par chacun de nous. On adore 🙂

Frédéric Lenoir, le philosophe qui aimait les animaux

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Philosophe, sociologue, historien, écrivain à succès, Frédéric Lenoir a décidément plusieurs cordes à son arc… mais il est surtout médiatisé comme le « Monsieur Religion » ; il faut dire qu’il a longtemps dirigé le magazine Le Monde des religions et animé l’émission Les Racines du ciel sur France Culture, ceci explique peut-être cela… Il est finalement beaucoup moins connu pour son engagement écologique et surtout en faveur de la protection animale… Pourtant cela ne date pas d’hier : en 1992 il participe déjà à l’association « Environnement sans frontières » et en 2003 il publie un livre d’entretiens avec Hubert Reeves, intitulé Mal de Terre qui lance un cri d’alarme face aux menaces pesant sur la planète. Etant particulièrement sensible à la souffrance des animaux, il milite depuis toujours pour une reconnaissance du statut juridique de l’animal comme « être sensible » ne pouvant être traité comme une « chose ». En 2013 avec l’association 30 Millions d’Amis il a cosigné avec 23 intellectuels un manifeste pour modifier l’article 528 du Code Civil qui définissait les animaux comme « des biens meubles ». La pétition qui en a suivi a recueilli 800 000 signatures et finalement un amendement voté en 2015 reconnaît aujourd’hui les animaux comme des « êtres doués de sensibilité ». L’année dernière il a publié un nouvel ouvrage : Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment). Au printemps, à l’occasion de la sortie du film La Terre vue du cœur que nous avons adoré chez Marseille Vert (https://www.marseillevert.fr/la-terre-vue-du-coeur-pour-tomber-en-amour/), documentaire où il va retrouver encore une fois son ami Hubert Reeves, nous avons rencontré Frédéric Lenoir de passage à Marseille. L’auteur nous disait être « flexitarien », ne consommant pratiquement plus de viande et encore un peu de poisson : « Il n’est pas immoral de manger des animaux, nous confiait-il, les animaux se mangent bien entre eux et ce n’est pas immoral, ce qui est immoral c’est d’élever des animaux pour les exploiter, de les faire souffrir pour notre propre consommation. Les deux choses immédiates à faire c’est d’arrêter l’élevage industriel intensif ainsi que la pêche industrielle ». C’est avec beaucoup de justesse qu’il explique ainsi : « C’est le combat qu’il fait mener car il peut être gagner alors que si nous proposons aux gens de devenir tous végétariens, la majorité ne suivra pas, ce n’est donc pas la bonne méthode »… ça fait du bien aussi d’entendre des discours mesurés de temps en temps… Car nous sommes quelquefois beaucoup trop radicaux, « nous les défenseurs des animaux, végétariens et vegan », il faut bien le reconnaître, et du coup pas toujours très efficaces… Un homme juste et remarquablement intelligent qui ne travaille pas seulement pour le bonheur des être humains, mais aussi pour celui des animaux et du vivant tout entier 🙂

Stuart Haygarth, artiste des déchets

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Comment faire du beau tout en faisant du bien à la planète ?! Chez Marseille Vert on adore ces artistes qui travaillent le design avec de la récup et de la reconversion… Car pour lui les déchets sont de véritables trésors !! Stuart Haygart, artiste britannique travaille à partir d’objets en plastique rejetés par la mer : sandales, peignes, jouets… ensuite il les range, les assemble et en fait des tableaux pour des photographies. Pour cela il ramasse tout ce qu’il trouve du moment que c’est coloré et manufacturé, lors de ses promenades le long de la côte sud de l’Angleterre : une merveilleuse façon de nettoyer les plages. Certains objets sont uniques comme les jouets, d’autres reviennent régulièrement comme les briquets ou les tétines. De retour dans son studio londonien, il les nettoie puis crée des catégories par objets ou par couleurs avant de les photographier. Il a fait aussi beaucoup de lampes, tables ou autres meubles avec des objets qui devaient partir la poubelle comme notamment un superbe lustre avec uniquement des lunettes toutes bonnes à jeter ! L’artiste avoue que son but premier n’était pas de faire de la sensibilisation à la pollution, à la société de consommation et du tout-jetable (comme c’est le cas pour beaucoup d’autres artistes engagés), il voyait dans ses objets de la beauté, une histoire, une transformation esthétique intéressante à créer, une nouvelle fonction sublimée par la lumière : ce qu’il aime c’est juste transformer des objets banals et négligés et leur donner une nouvelle signification, une autre vie… mais si en plus ça peut faire réfléchir et éduquer les gens c’est tant mieux 🙂

On fait de la résistance avec Cyril Dion

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Voilà le livre de l’été !! A lire tranquillement, à réfléchir, à méditer… Pour que chacun s’y mette à son rythme, pour que chacun fasse son petit pas… Petit manuel de résistance contemporaine de Cyril Dion nous invite à agir face à l’effondrement écologique qui se produit sous nos yeux. L’auteur du livre Demain et le coréalisateur du film éponyme que nous avons soutenu avec beaucoup d’énergie chez Marseille Vert* se questionne beaucoup dans ce livre et c’est ce qui en fait aussi son charme. Il ne se pose pas en donneur de leçons mais plutôt en poseur de questions : ne sommes-nous pas face à un bouleversement aussi considérable qu’une guerre mondiale ? Dès lors n’est-il pas nécessaire d’entrer en résistance contre la logique à l’origine de cette destruction massive et frénétique de nos écosystèmes comme d’autres sont entrés en résistance contre la barbarie nazie ? Alors résister oui mais comment et contre qui au juste ? Des données scientifiques suffisamment solides nous permettent d’entrevoir que nous courrons à la catastrophe et qu’il nous reste que quelques années pour réagir. Qu’est-ce qui nous empêche de réagir ? Nous parviendrons véritablement à changer les choses si nous sommes des millions à agir et que nous nous engageons dans une coopération entre citoyens pour surpasser l’influence des « puissances financières ». Pour cela Cyril Dion propose que nous mettions tous en place de nouvelles fictions, il nous invite à considérer la place des récits comme le moteur de l’évolution des sociétés et à appréhender chacune de nos initiatives comme le ferment d’une nouvelle histoire et de renouer avec notre élan vital, pour mener une existence où chaque chose que nous faisons, depuis notre métier jusqu’aux tâches les plus quotidiennes participe à construire le monde dans lequel nous voulons vivre. Un monde où notre épanouissement personnel ne se fera plus aux dépends des autres mais avec eux et aussi bien sûr non pas contre la nature mais avec elle. Nous chez Marseille Vert on résiste 🙂 et vous ?

*Voir plusieurs articles parus :
https://www.marseillevert.fr/605-2/
https://www.marseillevert.fr/apres-demain-la-suite-du-film/
et nous avons aussi rejoint le collectif Marseille Demain :
https://www.marseillevert.fr/marseille-vert-partenaire-de-marseille-demain/

De l’art dans la nature à Porquerolles

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Inaugurée le 2 juin, la Fondation Carmignac sur l’île de Porquerolles dans le Var présente 70 œuvres d’art contemporain dans un décor naturel de rêve. C’est le riche financier et collectionneur Edouard Carmignac qui a racheté le domaine de la Courtade, un vieux mas entouré de vignes, et a construit en sous-sol un musée dirigé par son fils Charles, musicien dans le groupe pop Moriarty. Une nouvelle fondation d’art dans le sud, après Maeght à Saint-Paul-de-Vence, Vasarely à Aix-en-Provence ou Bergman à Antibes, mais celle-ci a pour particularité qu’on la visite pieds nus… Génial !! « Mon père passe ses étés pieds nus. On a imaginé ce rituel de se déchausser à l’entrée du musée pour être plus détendu, être en contact avec la pierre nervurée… » explique Charles Carmignac. En effet cela doit être amusant de se retrouver pieds nus devant les tableaux de Warhol, Lichtenstein, Botticelli, Basquiat ou Richter… une expérience ! Mais le plus intéressant est encore à l’extérieur : les peintures sont comme en pleine nature grâce aux baies vitrées qui donnent dans la baie sur la mer d’un bleu incandescent, et ensuite, on remet ses chaussures et on se balade dans le jardin de sculptures au milieu des vignes pour découvrir une douzaine d’œuvres monumentales impressionnantes, créées spécialement pour le lieu comme ces trois têtes géantes (« Les Trois Alchimistes » de l’artiste espagnol Jaume Plensa). Pour finir on peut aller directement se baigner ! Comment passer une belle journée d’été 🙂

Les pouvoirs guérisseurs de la forêt

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Encore un nouveau livre sur les bienfaits de la sylvothérapie, on adore ! Dans « Les pouvoirs guérisseurs de la forêt » les deux auteurs, Hector Garcia et Francesc Miralles, défendent une approche méditative du bain de forêt : une source extrême de bienfaits, notamment pour luter contre le stress. Cela s’appelle le « « shinrin yoku » en japonais, là où il est né dans les années 80. C’est une marche dans la forêt au cours de laquelle on porte son attention sur les arbres, les chemins empruntés, les sensations… il suffit d’être présent avec tous les sens. Car se promener au milieu des arbres aide à se reconnecter et avec soi-même et à se détendre, comme la méditation, les deux pratiques sont liées, elles aident à nettoyer l’esprit des pensées stressantes. Et cela a été scientifiquement prouvé : tous les marqueurs biologiques étudiés montrent une réduction globale du stress et un renforcement du système immunitaire. Par exemple on constate une baisse de cortisol, l’hormone principale du stress. Plus surprenant encore, une étude récente menée par le professeur Qing Li, fondateur de la société japonaise de médecine de Tokyo a mis en évidence une activation des cellules NK (natural killer), des sentinelles qui sont chargées de détruire les cellules cancéreuses. Et les recherches sur le sujet continuent et n’ont pas fini de nous parler… Au-delà du calme et de l’équilibre que nous apporte la campagne, lieu où notre corps et notre esprit ralentissent leurs rythmes, les arbres agissent sur l’organisme par le biais des phytoncides, des molécules qu’ils diffusent dans l’air pour se défendre contre les bactéries et les champignons, et que l’homme absorbe par la peau et les voies respiratoires. Alors puisque c’est bientôt les vacances : tous aux bains (de forêt) 🙂

Le 1er gîte Zéro Déchet en France

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Voilà des vacances enrichissantes !! Deux cas de figure : soit vous êtes déjà adeptes du Zéro Déchet et vous avez enfin trouver un lieu de vacances en France pour vous en accord total à votre manière de vivre et de consommer, soit vous ne connaissez pas le principe et vous allez passer des vacances pédagogiques ! C’est en Charente-Maritime, à Seigné exactement, entre Poitiers et La Rochelle, que Camille Lyczinski à 27 ans et son compagnon Loïc Gillon du même âge, ont décidé de s’installer après avoir vécu tous les deux à Paris. Ils étaient déjà très « écolos » et engagés dans le Zéro Déchet (courses en vrac, produits DIY et upcycling) et ont eu envie de pousser plus loin leur engagement jusqu’à créer un gîte Zéro Déchet. Super idée car rien de mieux pour communiquer sur cette nouvelle façon de vivre que de le faire avec des gens qui viennent en vacances vivre chez vous… Ils pourront ainsi faire directement l’expérience de ce mode de vie et la plupart de temps s’apercevoir que c’est agréable, amusant et même joyeux ! Car le couple a pu s’installer dans une maison familiale peu occupée et l’a rebaptisée « Le Bocal ». Ici trois chambres sont disponibles : tout est décoré avec du recyclage, des palettes, du carton (et c’est très joli voir les photos à l’appui !). La piscine pas du tout écolo a été supprimée et transformée en serre, on va se baigner en rivière c’est bien plus rigolo, en revanche potager et poulailler sont à la disposition des convives et un petit kit pour courses et pique-nique zéro déchet leur est remis à leur arrivée. Tout le monde sur place doit faire le tri des déchets et le compost mais le super plus ce sont les ateliers Zéro Déchet – cuisine, décoration et cosmétique – qui sont proposés au gîte et cela permet aux non-initiés de s’y mettre !! Et voilà on part en vacances, on s’éclate et on revient tout transformés. Retour à la maison : on arrête de gaspiller, de jeter, de surconsommer… et on est plus heureux toute l’année 🙂