Author archives: Agnès Olive

Avec Céline Cousteau, l’histoire continue…

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Coup de cœur ! On l’a découverte dans son dernier documentaire diffusé récemment sur France 3, L’Aventure continue, dans lequel elle partait en Patagonie avec son équipe. Céline Cousteau fille de Jean-Michel du même nom est bien sûr la petite-fille du Commandant Cousteau et lui ressemble comme deux gouttes d’eau (sans jeu de mots !); elle a ses yeux et du coup c’est très émouvant pour nous! On la connaît peu en France car elle vit aux Etats-Unis (elle a même la nationalité américaine) où elle est mariée et maman d’un petit garçon. Elle a préféré se tenir loin des médias français « parce que vous aviez Nicolas Hulot et Thalassa » dit-elle… (entre parenthèses nous n’avons plus ni l’un ni l’autre !). Mais ici ou là-bas elle est depuis toujours engagée pareillement sur les pas de son aïeul pour la sauvegarde de la planète, à travers ses films, photos et documentaires. Dans ce dernier reportage, la militant écologiste qui a repris à son compte la devise dee son grand-père : « Nous protégeons mieux ce que nous avons appris à aimer », repart sur les chemins des expéditions mythiques du célèbre explorateur océanique et dresse un nouvel état des lieux des années après. A 46 ans, cette psychologue de formation reste malgré tout positive. Selon elle, si l’homme détruit considérablement la planète et les océans, quand il veut préserver la nature, il y arrive et et c’est ainsi que l’on voit des espèces en voie de disparition, réapparaître et reprendre pleinement leur place dès que nous faisons ce qu’il faut faire ! A l’heure du réchauffement climatique elle veut montrer que tout n’est pas forcément perdu : « Sans être bêtement optimiste s’il y a des glaciers qui fondent, il en existe au moins un qui avance. Et si de nombreuses espèces disparaissent, d’autres survivent et se développent ». Aujourd’hui sa collection de magazines, inspiré des travaux de son grand-père se veut comme un prolongement de son œuvre au féminin car Céline est resplendissante, chaleureuse, rayonnante et très humaine… La relève ne pouvait être mieux assurée 🙂

Solution ERA arrive en France

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Qui veut un habitat sain, écologique et autonome tout en restant abordable sur le plan finacier ? La réponse est simple : tout le monde !! Surtout dans notre région et particulièrement à Marseille par les temps qui courent… Solution ERA est un organisme de formation fondé par Francis Gendron au Québec où il a déjà largement fait ses preuves. Nous sommes donc ravis que le programme arrive en France et se développe grâce à Goulven Bazire en partenariat avec toute l’équipe québécoise : en effet la situation actuelle du changement climatique nous pousse à mettre en œuvre une transition majeure dans notre façon de concevoir et rénover nos habitats, autant que dans notre façon de consommer, de se nourrir ou de se vêtir. Solution ERA nous offre un formation claire et directement opérationnelle pour le grand public : inutile d’être un initié, un architecte, un spécialiste du logement… ERA c’est pout tout le monde ! La seule condition c’est d’être adulte et on a même découvert un nouveau mot à cette occasion : « l’andragogie », c’est comme de la pédagogie mais réservée à l’adulte… il n’y a pas que les enfants qui ont besoin d’apprendre ! Leur volonté est de nous proposer le plus possible d’alternatives et de solutions éthiques et durables en matière de logement. « Nous croyons qu’il existe des principes, une philosophie et un style de vie qui permettent de réactiver les forces véritables des êtres humains, afin de vivre plus heureux et ainsi incarner la solution dans une foule de contextes du quotidien » explique son fondateur. Et la particularité de Solution ERA est de donner accès à des connaissances technologiques qui sont un reflet de ces mêmes principes. Ainsi le programme de formation divise ses activités en trois grands secteurs : la philosophie des solutions, la santé optimale des habitudes de vie et les techniques éthiques et durables pour l’environnement. Tout un packaging totalement holistique car habiter sa maison, c’est habiter la planète mais c’est aussi habiter son corps et son esprit 🙂

Formez-vous au design de bâtiment écologique à Lyon dès janvier 2019, avec 6 week-end, soit 1 we/mois pendant 6 mois avec les meilleurs experts de leurs domaines :
http://solutionera.com/certificat-design-france/

Ecosapin : un Noël vivant !

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Un sapin en pot à replanter après les fêtes… oui c’est possible ! Chaque année en France ce sont 5 millions de sapins qui sont jetés après les fêtes de Noël !! C’est du gaspillage qui coûte cher à notre planète. Une situation qui n’est plus possible de nos jours… Aussi pour ce prochain Noël ce serait bien de changer un peu nos habitudes… Ecosapin est une start-up fondée par Nans Benoît et basée à Marseille dans le quartier de Mazargues qui propose de vous livrer votre sapin de Noël planté, donc vivant, à votre domicile pour ensuite revenir le chercher après les fêtes et le replanter !! Mais quelle bonne idée ! Les clients peuvent choisir la date de livraison (entre le 26 novembre et le 21 décembre, soir et week-end compris) et différentes tailles et prix sont proposés. Des kits de décoration peuvent également être loués pour ne rien gaspiller, ne rien acheter. Une fois les festivités terminées, au mois de janvier, quand vous voulez, Ecosapin récupère l’arbre directement chez vous pour qu’il retourne parmi les siens et retrouve son milieu naturel, débute alors pour lui une seconde vie en terre pleine. Les sapins choisis avec le plus grand soin sont d’une très belle qualité : ce sont des Nordmann Fraseri beaucoup plus robustes en pot que les traditionnels Nordmann. Un service « clef en main » très pratique surtout quand on est en appartement !! Bien sûr le prix est un peu plus élevé que le traditionnel sapin « jetable » mais c’est tellement plus joyeux de savoir qu’on n’a pas abattu un arbre et qu’on a un peu de forêt vivante dans son salon pour les fêtes de fin d’année qu’on aurait bien tord de s’en priver !! Et c’est un beau cadeau de Noël que l’on fait à la planète 🙂

www.ecosapin.com

Non au Black Friday, oui au Green Friday !!

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L’alternative au Black Friday (qui nous vient tout droit des Etats-Unis) ou « Jour de la consommation » ? Le Green Friday bien sûr bien français qui revient pour la deuxième année !! Parce que le black Friday est une belle arnaque : il s’agit de nous faire croire aux bonnes affaires en cassant les prix alors qu’ils sont gonflés toute l’année par des entreprises qui sur-margent. Le résultat c’est un encouragement à la surconsommation le temps d’une journée et c’est exactement tout ce qu’on déteste chez Marseille Vert !! C’est mauvais pour la planète comme pour notre tête… Alors on dit NON à la surconsommation et devenons des « consom’acteurs » ! Le Green Friday est un collectif d’associations et d’entreprises qui a été créé l’année drnière avec le soutien de la Ville de Paris, pour faire grandir le mouvement en faveur de la consommation responsable. L’idée du Green Friday est venue de Claire Chouraqui fondatrice avec Diane Scemama de Dream Act, une e-boutique de marques responsables. Les deux filles ont fondé cette plate-forme web de la consommation engagée pour aider et pousser au changement de consommation en France. Que ce soit en cosmétiques, vêtements, décoration… tous les produits sont éthiques, fabriqués par des artisans qui respectent la planète, l’environnement et le vivant. Commerce équitable, circuit court, made in local, environnement, santé, lien social, vegan, zéro déchet, et même éducation ou réinsertion, le site pense à tout ce qui est bon pour nous tous quand on achète. Alors le vendredi 23 novembre en même temps que le Black Friday toutes les marques engagées du Green Friday ne proposeront pas de remises mais s’engagent à reverser 15 % de leur chiffre d’affaires du jour à des associations. Du coup en cette journée, vous n’achetez pas parce que c’est moins cher mais parce que c’est écolo, que ça a du sens et que c’est solidaire ! Tout ce qu’on aime 🙂

Attention On est prêt !

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« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. C’est d’ailleurs toujours comme cela que ça s’est passé » : merveilleuses paroles de Margaret Mead parfaites pour illustrer la naissance d’un nouveau mouvement : ON EST PRÊT ! Au départ c’est presque une bande de potes, 60 youtubers qui se sont lancés (dont le célèbre Norman qu’on adore !). Ils partent tous du principe que l’on peut changer le monde et que nous avons même la chance d’être la génération qui peut sauver la planète ! L’histoire prouve que toutes les mobilisations qui ont réuni 3,5 % de la population seulement ont réussi à faire basculer un système et en France cela représente 2,5 millions de personnes. Dans leur Charte ils nous invitent à relever le Grand Défi en s’adressant particulièrement aux jeunes dans un message très simple : « La température moyenne à la surface de la terre est en train d’augmenter, un peu plus vite chaque année. Déjà un degré de plus qu’en 1850. Ça peut sembler minuscule. Mais c’est énorme. C’est l’effet papillon. Si on dépasse les 1, 5° d’augmentation, tout change. Faire du surf. Voyager. Jouer aux jeux vidéo. Boire du café, manger du chocolat. Aller au cinéma… Tout ce qu’on aime faire dans ce monde et qui nous paraît évident aujourd’hui, tout ça pourrait devenir impossible dans les quelques années à venir ». Et leur Grand Défi c’est plein de petits défis, ils nous proposent donc à partir du 15 novembre pendant 30 jours de vivre ensemble des solutions concrètes, simples et faciles pour que chacun puisse y participer : devenir zéro déchet, rejoindre une association, faire du vélo, diminuer la viande, aller dans une banque qui ne finance pas les projets fossiles, écrire à votre maire, baisser la chauffage… que des petits gestes que nous pouvons tous faire. Il faut tous suivre ce challenge sur les réseaux sociaux ! Chez Marseille Vert on vous suit et à fond 🙂

onestpret.fr

Jean-Jacques Fasquel, maître-composteur

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Comment changer de vie pour être plus heureux et faire du bien à la planète ? Suivez l’exemple… Jean-Jacques Fasquel était directeur du centre commercial Bercy Village il y a quelques années, il est aujourd’hui « maître-composteur »… en voilà un beau grand écart : comment passer de la consommation polluante à la création nourrissante ! Petit à petit l’homme qui commence à se passionner pour l’écologie a décidé de changer de vie : il quitte son poste et se met à changer son alimentation, sa banque, son électricité… et ses poubelles. Non seulement bien sûr il trie ses déchets et essaie même de ne plus en produire, ou le moins possible, mais surtout il s’intéresse de plus en plus au compost. Il a d’abord appris sur le tas, au fond de son jardin, avec du bon sens, des informations récupérées ça et là et de l’intuition, avant d’aller suivre une formation en Belgique de 2009 à 2011. Aujourd’hui il est expert en la matière car composter est tout un art qui s’apprend et se transmet, et c’est dorénavant ce qu’il fait avec passion, car maître-composteur est devenu une « vraie profession » – un peu grâce à lui d’ailleurs – qu’une centaine de personnes exercent actuellement en France. On peut devenir maître-composteur après une formation qu’a défini l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), aidée par Jean-Jacques Fasquel justement. C’est en 2008 qu’il a ouvert le premier site de compostage collectif à Paris rue de Reuilly dans le 12ème arrondissement, on en compte plus de 300 aujourd’hui dans la ville. Lui travaille maintenant pour la Coopaname (une coopérative d’emplois), il est consultant en développement durable, il donne également des conférences, accompagne des projets d’installation de composteurs, forme des collectivités locales, des bailleurs, des régies de quartier, des associations de locataires, établissements scolaires ou retraites… il écrit même des livres (Composter en ville, éditions Rustica) ! Il gagne 2 000 euros par mois, moitié moins que dans sa vie d’avant mais se dit mille fois plus heureux et on le croit. Sa vie a du sens et il est amoureux de ce qu’il fait, toujours guidé par cette volonté de transformer nos déchets organiques. Pour lui nos poubelles sont un trésor ! Il propose de comprendre le mot ordure en deux mots : l’or dure… en plus il parle le langage des oiseaux ?! On l’adore 🙂

@Crédit Photo : AnneLore Mesnage

Nous voulons des coquelicots !

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On adore les coquelicots chez Marseille Vert donc bien évidemment on adore aussi ce nouveau mouvement qui est né le 12 septembre 2018 avec une association et un appel à signer une pétition pour l’interdiction des pesticides en France ! Au départ c’est une quinzaine de bénévoles qui se sont regroupés avec cette belle idée, parmi lesquels une directrice de crèche retraitée, des décorateurs, une étudiante, une céramiste, deux paysans, une enseignante, une psychanalyste, des membres d’ONG et deux journalistes : Fabrice Nicolino et François Veillerette qui signent un livre du même nom aux éditions Les Liens qui Libèrent. Aujourd’hui la pétition a atteint, au moment où nous écrivons, 331 345 signatures et a pour objectif en 2 ans 5 millions de signatures. Bien sûr nous avons signé immédiatement et invitons tout le monde à en faire autant pour qu’un jour les pesticides soient interdits en France… alors nous n’aurons plus besoin de labels, plus besoin de parler de Bio : nous n’aurons plus besoin de manger des pommes Bio nous mangerons enfin des pommes 🙂

Voici l’appel :
Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises.
Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.
Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection. Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides en France. Assez de discours, des actes.

Pour signer : c’est ICI.

Le Talus : de l’agriculture urbaine à Marseille !

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Voilà un beau projet d’agriculture urbaine à Marseille ! Créé par l’association HEKO Permaculture, le Talus est une ferme urbaine qui est en train de prendre forme sur d’anciennes friches du 12ème arrondissement, rue Saint-Pierre, sur deux parcelles totalisant presque un hectare ! Les parcelles appartiennent à l’Etat qui les a mises à la disposition de l’association, à la demande de son président Frédéric Denel, suite à la fin des travaux de réalisation de l’autoroute L2. En effet jusqu’ici le lieu servait de stockage pour les entreprises en charge des travaux de la nouvelle route. Maintenant c’est parti pour faire de l’agro-écologie en pleine ville ! Ce grand projet est holistique, il englobe tout de qui touche à la terre pour créer un site multi-activités d’innovation et de découverte de l’agriculture urbaine, un véritable petit oasis de la biodiversité. Les premières activités ont démarré avec le chantier de viabilisation du site, des recherches scientifiques sur l’agriculture en ville et du micro-maraîcher bio sur petite surface… mais le Talus ce sera bientôt des bacs potagers en location, des ateliers pédagogiques pour les scolaires, du compostage collectif avec production de lombrics, un poulailler participatif, une ruche pédagogique, des pépinières d’aromatiques et fruitiers anciens, des ventes de semences, plants et produits de jardinage, de la formation en agro-écologie et même une buvette écolo avec restauration végétale ! Un espace vert ouvert à tous, qui fédère riverains, jardiniers amateurs, familles, scolaires… et tous les amoureux de la nature ! Alors aujourd’hui le Talus a besoin de petits bras pour se construire, n’hésitez pas si cela vous intéresse à vous rapprocher de ce projet pour vivre en ville mais les mains dans la terre, bien en lien avec le Vivant ! Le bonheur 🙂

Renseignements : www.letalus.com

Il faut sauver la Mer Noire !

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Depuis 1996 le 31 octobre est la Journée internationale pour la protection de la Mer Noire. C’est en effet ce jour-là que les six pays riverains de cette mer ont adopté un plan stratégique d’action pour protéger leur mer commune : il s’agit de la Bulgarie, de la Roumanie, de l’Ukraine, de la Russie, de la Géorgie et de la Turquie. Alors d’abord pourquoi l’appelle-t-on de ce triste nom de Mer Noire ? On peut dire que cela ne nous donne pas envie de plonger dedans… Plusieurs versions existent mais l’explication la plus probable est la faible transparence de ses eaux, la Mer Noire est effectivement très sombre en profondeur en raison d’un taux élevé en hydrogène sulfuré qui a un effet noircissant à partir d’une centaine de mètres sous le surface. Du coup les regards de l’homme ne peuvent pénétrer que jusqu’à 5 mètres environ alors qu’en Méditerranée ce chiffre est de 30 mètres ! La Mer Noire est une mer presque close, ce qui augmente les problèmes de pollution (ici c’est la même chose qu’en Méditerranée hélas !) et elle est parmi les bassins dans le monde qui s’écoulent le plus lentement. C’est peut-être pour cette raison que ses profondeurs sont saturées d’hydrosulfures qui ont chassé toute forme de vie dans 85 % de ses eaux. Seulement 10 à 15 % des eaux de cette mer sont encore vivantes… en-dessous de cette couche de vie, c’est le règne des organismes anaérobes et des vestiges archéologiques de plusieurs civilisations antiques, vestiges qui ont bien été conservés grâce à toutes ces substances sulfuriques. On observe dans cet mer tout de même 2 000 espèces animales et 1 000 espèces végétales malgré le processus de perte de la biodiversité en cours… Car autre comparaison avec notre Méditerranée, la Mer Noire est moins salée car elle accueille les eaux des 4 plus grands fleuves européens : le Danube, le Dniepr, le Dniestr et le Don qui y déversent aussi beaucoup de déchets venant de ces mêmes pays européens… ajoutez à cela la pêche démesurée, le surpeuplement des rives avec les abus en matière de bâtiment et la pollution générale alentour et vous aurez le tableau !! D’où l’importance du travail de protection de la Mer Noire mis en place dans lequel la Bulgarie et la Roumanie s’inscrivent en leaders dans les efforts pour l’amélioration du système écologique de cette belle mer en ayant réalisé de nombreux projets de rénovation des canalisations, de construction de stations d’épuration… Il faut sauver la Mer Noire, on peut y arriver c’est comme toujours : juste une question de volonté 🙂

Ecolo Crèche fête ses 10 ans et devient Label Vie !

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Ecolo Crèche est le premier label de développement durable dédié aux tout-petits et il est né à Marseille il y a 10 ans ! L’idée initiale de sa fondatrice, Claire Grolleau Escriva, était d’améliorer la qualité de vie des enfants et des professionnels de la petite enfance tout en réduisant leur impact sur l’environnement. En 1998, l’écotoxicologue de formation et alors jeune maman, avait créé une association pour mettre les enfants en crèche au contact de la nature. Et puis très vite, les crèches ont commencé à lui demander des conseils sur le choix des matériaux, des aliments ou des activités… c’est comme ça qu’Ecolo Crèche est né. En dix ans le label a énormément progressé et aujourd’hui ce sont plus de 300 crèches qui sont labellisées dans 55 départements français, ce qui touche 8 000 enfants ! Mais l’histoire ne s’arrête pas là… Fort de son succès, le label s’est d’abord ouvert aux assistantes maternelles avec Eco Accueil Petite Enfance puis aux centres de loisirs (ALSH) avec Eco Accueil Loisirs et bien sûr avec toujours la même directive : améliorer la qualité de vie dans ces lieux tout en réduisant leur impact environnemental. Pour les 10 ans d’Ecolo Crèche, l’association a décidé de rassembler les différents labels dans un seul : Label Vie ! Ce nouveau label va leur permettre d’étendre leur action à d’autres structures, peut-être aux plus grands, à des établissements comme par exemple les maisons de retraite (les fameux HEPAD !) où il y a beaucoup à faire et à améliorer tant sur le mieux-vivre des hommes et des femmes qui les habitent que sur la pollution générée par ces établissements… Label Vie a de toute façon un très large spectre d’action quelque soit les lieux de vie concernés : il s’agit toujours tant d’influencer les décideurs, que d’accompagner les professionnels, de mesurer les actes des structures engagées pour prouver leur efficacité, de même que rassembler et fédérer des établissements engagés et de valoriser leurs actions à travers leurs différents labels. Quel beau travail ! L’ambition de Label Vie au final est magnifique, c’est tout simplement de changer la société, et parce qu’en changeant les lieux où les gens vivent on changera les gens ! La belle vie quoi 🙂