Traduction du mot greenwashing : écoblanchiment en français, beaucoup moins utilisé. Aujourd’hui tout est green, tout est vert, tout est naturel, tout est « bon pour la nature »… la bonne blague !! En fait il s’agit juste d’un nouvel argument de marketing. Une étiquette « bon pour la planète » ça fait vendre, c’est tout. Aujourd’hui toute la communication qu’elle soit écrite ou visuelle doit être verte. Peu importe si ce sont des exagérations (on survend l’engagement écologique) ou des mensonges éhontés, tout est bon pour gagner des parts de marché. Total c’est vert, Coca-Cola c’est vert, Mac-Do c’est vert… on va finir par détester cette couleur ! Il y a le greenwashing grossier que tout le monde voit, qui est tellement gros que ça fait rire, mais il y a celui qui est plus tordu, peut-être encore plus malhonnête car on peut se laisser piéger même quand on est averti, et celui-là n’est pas drôle. Le greenwashing des grosses entreprises est devenu la bête noire des associations militantes comme Greenpeace, Extinction Rebellion ou les Soulèvements de la Terre, c’est pourquoi ils mènent actuellement des actions de sensibilisation (peinture verte sur béton, avion, produits et usines) pour nous alerter. Pour les produits il faut se méfier des emballages car « l’habit ne fait pas le moine » mais on peut se fier aux labels enfin… là aussi tous les labels ne se valent pas et il faut faire bien attention, surtout que le label soit « indépendant » (par exemple le label Haute Valeur Environnementale créé par l’Etat est un gros « foutage de gueule » !) car même le débat public est pollué… Dernièrement est paru un ouvrage important intitulé « Greenwashing, manuel pour dépolluer le débat public » d’Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières, aux éditions du Seuil : un bon outil d’autodéfense pour le consommateur contre le greenwashing des entreprises, une aide précieuse. Bref, il faut se méfier, vérifier, lire, se documenter, c’est la dure vie d’un écolo 😉

ça vous a plu ? Partagez !