Un traité d’écologie positive ? On adore !! Et en plus quand ça vient d’Idriss Aberkane cet écrivain auteur intellectuel économiste conférencier… on aime encore plus ! Dans cet ouvrage l’auteur part du principe que l’ère industrielle a fabriqué deux gros mensonges responsables de la destruction du monde. Le premier c’est que la nature et l’emploi seraient incompatibles : il n’y aurait pas d’emplois dans les campagnes ni dans la nature. Le second c’est que produire et s’épanouir seraient inconciliables. Des idées erronées bien accrochées qu’il falloir démanteler pour pouvoir enfin associer économie et écologie au lieu de les opposer tout le temps (comme le font si bien nos politiques) et créer le monde de demain : un monde durable. Ce qui est bien avec Idriss Aberkane c’est qu’il considère toujours qu’une meilleure connaissance de la nature est la clé de notre avenir, donc la nature c’est en quelque sorte LA solution. « Comme la connerie, notre connaissance est infinie. Tout le contraire de notre système actuel fondé sur les hydrocarbures, dont la source finira inexorablement par se tarir. Ainsi l’économie de la connaissance nous assure un développement durable. Une révolution ! »nous explique-t-il. Selon cet auteur l’économie de la connaissance ne ressemble pas à l’économie, du moins pas à celle, vorace, que le monde développé ces dernières décennies, au contraire elle en défie toutes les lois sa matière première est inépuisable, elle favorise le partage et son pouvoir d’achat dépend de chacun de nous. Elle trouve ainsi des prolongements majeurs grâce au bio-mimétisme : c’est cet œuf d’oiseau qui inspire les satellites, cette peau de requin qui a changé l’industrie aéronautique, ce coquillage qui a bouleversé notre regard sur le cerveau… Bref un enjeu capital pour l’écologie en général, que ce soit pour la gestion des déchets ou la lutte contre la pauvreté, c’est cette économie-là qui peut changer nos vies et sauver la planète ! Bienvenus dans l’ère de la connaissance 🙂

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