Ces Marseillaises qui veulent changer la planète
Nom : Dominique Pessemesse Holdowicz
Date de naissance : Le 13. 12. 59
– Ton parcours ?
Longtemps maîtresse d’école dans l’Éducation Nationale où j’ai travaillé auprès de population du quart-monde, d’enfants handicapés et d’enfants entre 2 et 12 ans, je me suis investie dans mes classes pour favoriser les activités sensorielles riches de liens au vivant comme faire du pain, du jardinage, et des balades en pleine nature, mais aussi artistiques, en favorisant les relations humaines entre enfants. J’ai suivi une formation en pédagogie Steiner qui m’a appris aussi à mettre le corps de l’enfant en jeu dans les apprentissages.
– Tu fais quoi pour changer la planète ?
Je m’investis pour favoriser les liens entre les enfants et la Nature, persuadée que c’est ce qui répond le mieux à leurs besoins jusqu’à sept ans, et que cela permettra ensuite une harmonie entre les êtres humains et notre planète. Pour cela je veux créer une sorte d’école de la forêt pour la petite enfance, et œuvrer à répandre ce modèle éducatif avec tous ceux qui ont la même conscience.
– Portrait chinois écolo :
– Si tu étais une petite fleur ? Une violette
– Si tu étais une espèce menacée ? Une baleine
– Si tu étais un arbre, un arbuste, une plante ? Un eucalyptus
– Si tu étais un insecte rampant, volant ? Une abeille
– Si tu étais une mer, un océan, une rivière ? La Durance quand elle était sauvage, la mer aussi
– Si tu étais un animal de compagnie ? Un chat
– Si tu étais un coin de nature sur terre ? Une montagne avec sa forêt, ses sources et son peuple
– Si tu étais un geste écolo ? Mesurer tout ce dont je me sers, dans l’harmonie
– Si tu étais une association, un manifeste, un mouvement green ? Greenpeace
– Si tu étais la Ministre de l’écologie ? Si j’étais ministre de l’écologie, je travaillerai avec celui de l’éducation pour libérer les petits enfants de la contrainte d’un programme scolaire d’apprentissages intellectuels, et le remplacer par des jardins d’enfants en Nature… Et je lancerai des programmes d’information et de démocratie participative pour que les agriculteurs fassent évoluer leurs pratiques vers le respect de la Terre, en partenariat avec le ou la ministre de l’agriculture qui leur en donnera les moyens financiers… Et fini les centrales nucléaires, les transports tout routiers… et les voitures en centre ville… etc…Enfin, il y a du travail en perspective, mais toutes les solutions existent !
