Vandana Shiva, écologiste et féministe, est née le 5 novembre 1952 à Dehradun en Inde. Elle est connue dans le monde entier pour son engagement dans la lutte pour une semence libre en Inde ainsi que pour son message féministe très marqué et remarqué selon lequel la femme est gardienne de la fertilité de la Terre ! Vandana a d’abord obtenu une Licence en Physique, puis un Master en Inde avant de poursuivre ses études au Canada ou elle obtient un Doctorat de Philosophie des sciences en 1978. Elle a également mené de nombreuses recherches dans le domaine des politiques environnementales à l’Institut Indien des Sciences. Un parcours hétéroclite qui va lui permettre de devenir l’une des chefs de fils des écologistes de terrain et des altermondialistes dans le monde. Très jeune déjà, elle s’engage dans son pays contre les castes indiennes puis rapidement défend les paysans indiens avec la conservation de la biodiversité et la sauvegarde des droits des fermiers. Elle crée plusieurs associations qui œuvrent pour préserver l’écosystème : ainsi, la ferme de Navdanya est devenue une banque de semences modèle, qui a permis à plus de 10 000 fermiers d’Inde, du Pakistan, du Tibet, du Népal et du Bangladesh de redécouvrir l’agriculture « organique » et la diffusion de ces semences a très largement contribué à l’expansion de l’agriculture biologique en Inde. Parfois surnommée la « José Bové en sari », Vandana rappelle incessamment qu’il est nécessaire de se mobiliser contre les multinationales qui sont « sans aucune conscience morale et humaine, qui exploitent et détruisent des biens communs pour leurs enrichissements personnels. Il faut se liguer, se regrouper tous ensemble pour manifester avec les agriculteurs et paysans, qui sont les derniers conservateurs de la nature originelle ». Pour elle, « en prenant soin de la terre, on produit plus de nourriture, de meilleure qualité. En s’occupant des communautés, des générations futures et les uns des autres, on crée plus de bien-être et de bonheur dans les sociétés. Si l’économie de marché se féminisait, au lieu de mesurer la croissance, on mesurerait le bien-être »… Elle lutte contre les OGM, défend le droit des peuples à disposer d’eux–mêmes partout sur la planète, s’appuie sur les femmes pour faire le plus gros du travail et utilise la non-violence pour faire passer ses messages… c’est tout ce qu’on aime.

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