Author archives: Agnès Olive

La spiruline pour lutter contre la malnutrition

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Quelle belle et riche idée !! La spiruline est un super aliment on le sait : un vrai petit cadeau de la nature aux mille pouvoirs… Quelques grammes de cette algue magique peut tout changer… surtout dans les pays où les enfants ne mangent pas à leur faim ou très mal !! La spiruline est une micro-algue à haute valeur nutritionnelle qui améliore l’état de santé et renforce les défenses immunitaires. Elle est en haut teneur de protéines, oligo-éléments et minéraux, dont du fer hautement assimilable et riche en pro-vitamine A, B… Une dose journalière de quelques grammes permet d’améliorer considérablement l’état de santé d’un enfant souffrant de malnutrition chronique. Partant de ce principe l’association ANTENNA, une association de solidarité internationale créée en 2002, œuvre pour faire produire et distribuer de la spiruline dans les pays où les taux de malnutrition sont les plus élevés : Niger, Mali Tchad, Ouganda, Ethiopie, Togo, République Centre Afrique, Burundi, Madagascar, Laos, Cambodge… Or la spiruline peut parfaitement être produite en Afrique et partout dans le monde !! ANTENNA propose ainsi de lutter contre la malnutrition toute en créant de l’emploi local : c’est du 100 % gagnant ! Ils accompagnent leurs partenaires locaux dans la mise en place de structures de production et de distribution de spiruline, des centres de nutrition qui se veulent durables, autonomes et financièrement viables. En fait les locaux vont distribuer 1/3 de leur production aux enfants souffrant de malnutrition et vendre les 2/3 restants. Voilà un modèle d’entreprenariat social absolument génial !! Et ça marche : depuis 10 ans, plus de 100 000 enfants ont bénéficié d’une cure en spiruline et recouvré une santé… de fer ☺

Tout savoir sur Antenna France et les aider : https://www.antenna-france.org/wp-content/uploads/2014/05/ANTENNA-France-2017-1.pdf

Singapour, surnommée « la Ville Jardin »

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Singapour a décidé de devenir une ville verte… oui mais façon Singapour !! On n’est pas quand même pas trop dans l’esprit campagne bucolique de La Petite maison dans la prairie… La ville qui compte 5 millions d’habitants voit du vert partout : jardins suspendus, parcs futuristes, forêts vierges et fermes verticales… Située en Asie du Est, Singapour est pourtant une île densément urbanisée, mais bénéficiant d’un climat équatorial (chaud et orageux toute l’année), elle peut compter facilement sur une végétation abondante et luxuriante, y compris dans son centre-ville. Donc elle mélange aisément gratte-ciels et verdure, et aujourd’hui 50 % de sa superficie est consacrée aux espaces verts. L’île compte plus de 50 grands parcs et 4 réserves naturelles. Il faut dire que la politique menée par la ville et la planification depuis cinq décennies a été pensée dans un souci d’environnement, comme pour faire de Singapour un immense jardin tropical capable à la fois d’attirer des investisseurs internationaux et aussi de garantir une grande qualité de vie !! Dès le 16 juin 1963 a été inaugurée la 1ère campagne de plantation d’arbres et depuis 1971 ce jour-là est baptisé le « Tree planting Day », une aventure qui a démarré sous l’égide de Lee Kuan Yew, le fondateur de la cité moderne. En 2011, le Gouvernement a lancé le plan « A city in a garden » afin de végétaliser complètement la ville. Le dernier projet réalisé, le « Garden by the Bay » est devenu le symbole le plus emblématique du « Green Singapore » qui a l’ambition de devenir le Central Park singapourien. Sur ses 54 hectares on trouve le lac aux libellules, les jardins du patrimoine, un belvédère avec vue sur les jardins, le quartier d’affaires aussi… Et des serres accueillent des plantes du monde entier ! Bien sûr chez Marseille Vert on préfère les vrais arbres, la vraie nature, la biodiversité locale… mais bon, c’est Vert, on prend ☺

On va consigner les bouteilles en plastique !!

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Le Gouvernement français envisage sérieusement de mettre en place une consigne pour les bouteilles en plastique et les cannettes afin qu’elles soient mieux recyclées. C’est ce qui est sur la table au Ministère de la Transition écologique ! Allez faut voter maintenant ☺ « Très concrètement, les ménages français consomment 335 000 tonnes de bouteilles et de cannettes par an. C’est l’équivalent de 9 900 poids lourds, soit une distance entre Paris et Orléans » a indiqué la secrétaire d’Etat auprès du ministre Nicolas Hulot, Brune Poirson. L’objectif selon elle est de recycler 100 % des plastiques d’ici 2025. Le dispositif de consigne s’appliquera aussi aux piles, seules les bouteilles en verre ne seraient pas concernées (pourquoi ? mystère et boule de gomme). Les clients devront rendre les bouteilles dans des machines situées dans différents lieux (commerces, lieux publics, entreprises) et il récupèrera une partie de la somme versée lors de l’achat de la bouteille soit en bon d’achat soit directement sous forme monétaire. L’idée serait d’avoir le plus de points de collecte possible bien sûr car la gestion pourrait être assurée par des acteurs privés comme publics. La caution pourrait varier entre 5 et 25 centimes d’euros pour être incitative auprès des consommateurs. C’est ce qu’il se passe déjà en Allemagne et cela fonctionne très bien ! Des expérimentations vont être menées dans des grandes villes comme Paris et Marseille : on a hâte !!

Un bar à chats à Marseille !

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On aime trop 🙂 Les chats, l’idée, le concept, tout quoi !! Des bars à chats, il y en a pléthore au Japon (pas étonnant, là-bas ils font même entrer les chats dans les bureaux aujourd’hui : https://www.marseillevert.fr/des-chats-dans-les-bureaux-au-japon/) et voilà que ça arrive chez nous. Après Paris et plusieurs grandes villes de France, c’est au tour de Marseille d’ouvrir son établissement avec « Le Coin des Chat’mis » boulevard Vauban dans le 6ème. C’est Eléonore, amoureuse des chats et sa maman Isabelle, cuisinière de formation qui ont eu cette belle idée. Ici la formule est vraiment géniale car les chats sont à l’adoption. Le restaurant travaille avec deux associations qui s’occupent des chats abandonnés à Marseille : Charly le Blanc et Des Arts et des Chats et du coup le café sert d’intermédiaire entre le potentiel adoptant et le refuge. Les chats sélectionnés sont vaccinés, opérés, en pleine santé, faciles et gentils (et super beaux !!). C’est très intelligent car cela incite les gens à adopter plus facilement que s’il faut faire la démarche d’aller chercher l’animal en refuge… et ils ont besoin de nos foyers d’adoption ! Ce qui est très intéressant aussi c’est l’ambiance qui règne dans le lieu : les chats sont apaisants on le sait, les gens sont calmes, parlent doucement, il y a beaucoup de douceur et de bienveillance… Côté cuisine : tout est maison et fait à base de produits locaux, frais et de saison : soupes, salades, croque-monsieurs, planches de fromage et charcuterie, pâtisseries… et les produits viennent des bons commerçants du quartier qui sont à côté qui ne manquent pas ! C’est simple et bon. On peut déjeuner ou bien pendre café ou thé en journée, un coin bibliothèque est à disposition de la clientèle avec accès à la WI-FI. Enfin pour ce qui concerne l’hygiène, c’est très propre et sécurisé : les chats n’ont pas accès à la cuisine bien sûr, les litières sont dans une petite pièce séparée, des règles de protection pour les animaux sont à respecter. Et partout il y a des arbres à chats, des jouets, des paniers, partout ça ronronne, ça caresse, ça câline…

Le nouveau label "Zéro résidu de pesticides"

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Pas aussi bien que du bio mais disons pour être positif que c’est mieux que rien !! Et c’est surtout la preuve que les gros producteurs sentent le vent tourner et c’est pour ça que chez Marseille Vert on est tout content et ça nous fait un peu marrer ☺ Le collectif Nouveaux Champs créé le 24 janvier dernier par 7 gros maraîchers et arboriculteurs français a annoncé à Berlin lors du Salon de référence international pour les fruits et légumes frais Fruit Logistica, la création d’un nouveau label garantissant au consommateur « Zéro résidu de pesticides » sur leurs fruits et légumes frais. Le concept du nouveau label est différent du bio : les fruits et légumes ont le droit de pousser sur des substrats nutritifs qui sont interdits en agriculture biologique, laquelle n’admet que des cultures en pleine terre. Les fertilisants minéraux et les produits de bio-contrôle sont autorisés mais tous les produits chimiques de synthèse sont interdits comme le glyphosate ou les produits néonicotinoïdes tueurs d’abeilles… Le logo tout rond, blanc sur fond vert, va être apposé sur les fruits et légumes qui répondent aux critères d’un cahier des charges contrôlé et vérifié de façon indépendante a indiqué à l’AFP Gilles Bertrandias, le président du collectif. « Au final et après contrôle, chaque produit vendu sous ce label garantira au consommateur qu’il ne présente pas plus de 0,01 mg de pesticide au kilo, précise celui qui est aussi directeur général de Paysans de Rougeline, une filiale de groupes coopératifs du grand sud de la France, spécialisé dans la tomate (de mauvais qualité et suremballée NDLR), nous voulons répondre ainsi à une attente sociétale forte car les consommateurs sont de plus en plus inquiets pour leur santé »… Ce qu’il appelle joliment « l’attente sociétale forte », c’est seulement les consommateurs qui achètent de moins en moins leurs produits en masse issus de l’agriculture industrielle !! Alors bien sûr : vive la permaculture, l’agro-écologie, les petits paysans, les fermes d’avenir et tout ce qu’on aime mais en attendant que nous ayons récupéré toutes nos terres… on prend acte.

Devenir un arbre ?

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Puisqu’il faut mourir, que c’est obligé, qu’il n’y a pas à discuter, alors autant devenir un arbre après sa mort !! C’est beaucoup plus écolo mais aussi tellement plus poétique 🙂 Attention il ne s’agit pas de réincarnation comme on peut le lire quelquefois… Cela n’a rien à voir avec la réincarnation de l’âme (pour ceux qui y croient), là il s’agit juste de faire pousser un arbre sur les cendres du défunt après sa crémation. C’est ce que propose Bios, une urne biodégradable associée à un pot connecté qui arrose automatiquement la plante : en plus c’est « high tech » !! En France l’inhumation traditionnelle se pratique de moins en moins. Il faut dire que ça coûte cher, c’est très polluant : consommation de bois, métal, béton, marbre et produits hautement toxiques… Aujourd’hui est-ce pour cette raison ou pour des questions de changement de mœurs ?… mais on a recours à la crémation pour un tiers des rites funéraires, alors que cela était inexistant ou presque jusqu’aux années 70. Ensuite que faire des cendres du défunt? Avec l’urne Bios, la jardinière connectée permet de faire pousser un arbre en intérieur, une solution qui s’adresse aux citadins qui n’ont pas de jardin. La connexion permet de réguler température, luminosité et taux d’humidité afin de s’assurer de la bonne pousse de l’arbre. Bios est donc adapté pour la ville mais pour ceux qui ont un peu de terre c’est toujours mieux de planter l’urne en pleine nature… Et si on transformait nos horribles vieux cimetières gris en de belles forêts toutes vertes ? Et les proches peuvent se recueillir au pied de l’arbre… Nous on dit OUI !!!

Un lycée écolo à la mémoire de Simone Veil

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Comme tout le monde, on est très admiratif de cette grande dame décédée récemment et dont le nom est associé hélas à l’Holocauste mais aussi à des grands combats féministes et politiques tels que le droit à l’avortement ou beaucoup d’autres travaux juridiques très pointus… Eh bien voilà qu’aujourd’hui elle prête son nom à un lycée écolo construit tout en restanques à Marseille : le Lycée de Saint-Mitre dans le 13ème arrondissement qui vient tout juste d’être inauguré en présence de l’un de ses fils. L’établissement a été conçu par la célèbre architecte marseillaise Corinne Vezzoni dans le respect de ne surtout pas abîmer le lieu : « Quand j’ai travaillé sur le projet, j’ai beaucoup réfléchi à comment construire sans consommer trop de terre, en optimisant l’énergie et en tirant parti des qualités exceptionnelles du territoire comme l’ensoleillement » confie-t-elle. L’établissement a poussé sur un vaste terrain en pente exposé au Sud sur d’anciennes terres agricoles à deux pas d’une église, d’ailleurs le lycée à la fois immense et très discret dans son architecture, cohabite parfaitement avec la paroisse. Le béton rose orangé voué à s’éclaircir avec le temps, utilisé à l’extérieur comme à l’intérieur sur les murs, les sols, et les plafonds, est un matériau qui s’entretient naturellement et qui évite l’utilisation de solvants et de peintures, très polluants et difficiles à recycler. Quasiment toutes les salles, bureaux et espaces collectifs sont largement vitrés sur le Sud pour profiter au maximum de l’ensoleillement et de la luminosité naturelle. Une lumière apportée également par des patios végétalisés, tout cela supprime de l’éclairage, du chauffage et permet de faire énormément d’économie d’énergie… Le Lycée Simone-Veil dans un avenir proche pourra accueillir presque mille élèves : tous des graines d’écolos 🙂

Nic Bladen immortalise les plantes en danger

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L’artiste Sud Africain Nic Bladen réalise d’étonnantes sculptures en bronze de plantes en danger de disparition afin, espère-t-il, d’en garder une trace pour les générations futures. Une façon de les immortaliser 🙂 Il avait commencé par fabriquer des bijoux et puis le hasard a fait qu’un jour il a réalisé la sculpture d’une fleur pour une commande d’une société d’orchidophilie, et ce fut une révélation ! Il prend conscience à quel point les sculptures de plantes peuvent êtres belles ! Depuis lors, Nic se consacre entièrement à cet art dans son atelier de Simon’s Town et expose ses œuvres partout en Afrique du Sud et jusqu’à Londres. La plupart des plantes qu’il sculpte sont des espèces en danger et l’artiste essaie d’attirer l’attention sur leur statut et les menaces du réchauffement climatique : il existe 361 variétés de protea en Afrique du Sud et beaucoup sont menacées de disparaître selon l’artiste !! Il rêve même qu’il y ait un jour un musée en Afrique du Sud dédié aux protea qui les montreraient telles qu’elles apparaissaient dans la nature avant de disparaître à cause du réchauffement climatique : « Certes ces œuvres n’auraient guère de valeur scientifique car leur ADN en seraient absent, mais nous aurions au moins une représentation de leur aspect » explique Nic. Il façonne en quelque sorte leur fossile en métal pour qu’on ne les oublie pas…

On a trouvé une algue bio-pesticide !

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Une petite société de la région bordelaise, Immunrise, a découvert une algue microscopique qui produit des molécules aux vertus bio-pesticides très prometteuses !! Pour l’instant en laboratoire on a prouvé son efficacité à 100 % pour lutter contre le mildiou de la vigne, il faudra maintenant la vérifier en plein champ. Des tests in vitro ont démontré que cette micro-algue, réduite en poudre, combattait les champignons responsables des principales maladies décimant les filières de la tomate, de la pomme, du blé, de la pomme de terre, de la banane et surtout de la vigne : le plus gros consommateur de produits phytosanitaires de synthèse en France. Selon les essais menés en laboratoire par l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique) de Bordeaux, cette poudre de micro-algue a aussi une efficacité de 50 % sur le botrytis (une moisissure appelée « pourriture grise ») ainsi que sur 4 des 7 champignons responsables de l’esca, une maladie du bois qui fait des ravages dans les vignobles du monde entier et qu’on ne sait traiter qu’avec des produits hyper dangereux qui ont déjà coûté la vie à de nombreux vignerons… Bref il ne reste plus qu’à espérer que cela fonctionne en condition réelle ! Malgré un brevet déposé en juin dernier, la société garde jalousement le nom de cette micro-algue à l’effet fongicide, on sait seulement qu’elle a été prélevée aux larges des côtes bretonnes. Il faut dire qu’il y a beaucoup d’argent en jeu… mais ce qui est surtout en jeu c’est la protection de la planète et du vivant ! Et si Immunrise révolutionnait l’industrie des produits phytosanitaires ? On peut rêver non ?! Et RIP Monsanto 🙂

Pour la 1ère fois on a exploré les fonds marins de l’Antarctique !

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Un grand merci à Greenpeace 🙂 C’est la première fois que l’être humain est allé explorer les fonds marins de l’Antarctique et c’est magnifique !! C’est pour plaider en faveur de la création d’un sanctuaire marin dans l’Antarctique que l’ONG est allée explorer les fonds océaniques de la région lors d’une expédition qui a duré trois mois. Les photos qu’ils ont rapportées sont sublimes ! C’était une zone inconnue des hommes dans la laquelle se sont rendues les équipes de Greenpeace International, grâce à un petit sous-marin de deux places : « Nous avons observé de nombreuses espèces d’éponges, des coraux, des seringues de mer et beaucoup d’étoiles de mer différentes. J’espère que nos observations vont contribuer à démontrer pourquoi nous devons protéger cet écosystème précieux » a déclaré John Hocevar, biologiste marin à Greenpeace Etats-Unis et pilote du sous-marin. A travers ce témoignage, l’organisation internationale espère promouvoir la création d’un sanctuaire marin en mer de Weddell. Ce dernier, s’il était créé, serait le plus grand du monde : presque 2 millions de mètres carrés !! Cette zone géographique regorge d’espèces marines en tout genre : manchots, phoques, baleines, krill, crevettes… Un espace de sauvegarde qui constituerait un refuge pour cet écosystème marin très prisé hélas par la pêche industrielle… Une commission pour la conservation de la faune et de la flore marine de l’Antarctique, qui rassemble 24 Etats, se réunira en octobre 2018 pour étudier la proposition… mais en attendant une pétition lancée par Greenpeace a déjà recueilli plus de 50 000 signatures ! On signe.

Crédit photos : Christian Aslund / Greenpeace