Author archives: Agnès Olive

« Le Grand Saphir » une révolte extraordinaire !

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« Le Grand Saphir » : un film extraordinaire !! On suit « Manu » alias Emmanuel Laurin, (mais il préfère Manu « parce que Manu ça peut-être n’importe qui et tout le monde ») créateur du projet « Le Grand Saphir », projet fou qui ambitionne de ramasser les macro-déchets à la nage entre Marseille et Toulon. Au départ Manu est un bon nageur, certes, qui en a assez de voir des déchets partout dans la mer lorsqu’il nage, du coup il lance « Le Grand Saphir » : un défi autant sportif qu’écologique ! Nous l’avions nous aussi suivi à l’époque (https://www.marseillevert.fr/le-grand-saphir-defi-sportif-et-ecologique/). Aujourd’hui le film de Jérémi Stadler retrace son parcours du départ le 25 mai de la plage des Prophètes à son arrivée à Toulon le 8 juin pour la Journée des Océans, et il est entrecoupé de plusieurs initiatives individuelles aussi folles et aussi belles pour ramasser les déchets sur terre comme en mer pour sauver la planète ! On y retrouve aussi notre Eddie international de 1 Déchet par Jour (https://www.marseillevert.fr/lescargot-anglais-qui-ramasse-les-dechets-est-rentre/ ) mais aussi beaucoup d’autres personnages que nous connaissons chez Marseille Vert comme Nicolas Lemonnier, le joggeur écolo (https://www.marseillevert.fr/nicolas-lemonnier-joggeur-ecolo/) et enfin de belles découvertes avec notamment Hervé Pichiera qui a créé « Une marche pour l’environnement » ! C’est là qu’on se rend compte que de nombreuses initiatives de collectes de déchets sont apparues un peu partout en France. On pourrait résumer le film ainsi : 52 minutes de pur bonheur ! Il reflète grâce à tous ces gens, jeunes ou moins jeunes, un nouveau militantisme écologique qui n’est en rien moralisateur ni culpabilisateur, ce n’est pas non plus ennuyeux, c’est hyper joyeux, positif, ça donne envie de faire pareil et c’est le but ! Les images sont superbes et la musique est sublime, on rit, on pleure, on est émus tout le temps… Et puis tout au long du film on écoute aussi attentivement les interventions d’Isabelle Poitou, marseillaise et présidente de l’association Mer Terre, spécialiste de l’analyse des macro-déchets marins, nous donner ses analyses scientifiques à partir des données des ramassages de Manu, ce qui apporte au documentaire une dimension supplémentaire. L’objectif c’est de dépolluer mais aussi d’encourager un autre regard sur notre environnement et de passer à l’action ! Manu, Eddie, Hervé ce sont tous des héros extraordinaires mais ce qui est génial c’est que nous pouvons tous devenir comme eux ! Il suffit juste de le vouloir, de s’engager, de s’y mettre ! Allez on s’y met 🙂

La Maison des Citoyens de Marseille : écolo mais pas que !!

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Deux jours après le lancement à Paris de La Maison des Citoyens au niveau national par l’écrivain chouchou des français, Alexandre Jardin, Karine Bruno a créé La Maison des Citoyens de Marseille, c’était le 11 septembre 2016 ! Un peu à l’instar des « Zèbres », il s’agissait de promouvoir et d’encourager toutes les actions citoyennes en France dans les domaines de l’environnement mais aussi de l’éducation, de la solidarité, de l’emploi, des technologies… D’emblée la communauté fédérée sur une simple page Facebook va constituer une super équipe (Corinne, Sylvie, Brigitte, Hervé, Mireille, Sylvia, Erick…) à travers divers « Cafés citoyens » à Marseille et le travail commence : mettre en lumière les actions citoyennes locales, publier des micro-trottoirs ou des portraits de « faizeux » marseillais… Une belle journée citoyenne a été organisée à laquelle Alexandre Jardin en personne a participé, et une maison en briques de lait de la marque « C’est qui le parton ? » a été construite à l’occasion au restaurant engagé La Passarelle pour promouvoir les entreprises locales, solidaires et éco-responsables comme Localizz, Totem Mobi ou Provence Booster. Ce jour-là était aussi lancé le joli slogan très marseillo-marseillais « Amendonné » ! De nombreux Cafés citoyens ont suivi autour du thème de l’éducation valorisant les nouvelles méthodes éducatives, ou de l’environnement par un apéro citoyen au début de l’été pour sensibiliser à la propreté sur les plages avec « Les 10 gestes citoyens » ou encore un « Noël Green » pour inciter à une consommation différente et plus écolo pour les fêtes de fin d’année, entre autres… Dernièrement une nouvelle association est née dans le groupe : Livres on Partage ; il s’agit d’échanger des livres Jeunesse toute l’année au sein des entreprises via des bibliothèques recyclées et une fois par an l’association récupère tous les livres pour les redistribuer dans les structures éducatives marseillaises qui en manquent. Brigitte et Sylvie ont aussi mis en place les fameux « Cafés suspendus » à Marseille : on boit un café et on en paye deux (pour quelqu’un qui est dans le besoin) ; bravo y’a pas plus solidaire !! Aujourd’hui la « MDC » Marseille est systématiquement partenaire des évènements écolos avec Marseille Vert : Le Jour de le Terre ce 22 avril, l’Opération Sensiboat cet été ou le Salon Antigaspi à l’automne… on travaille tous ensemble, les citoyens, pour la planète et dans la joie et la bonne humeur 🙂

« L’intelligence des plantes » : la neurobiologie végétale

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Des pousses de tournesols qui s’entraînent à traquer le soleil en prévision de leur vie adulte, des feuilles qui dorment la nuit, des fleurs qui bavardent, des racines qui cogitent… Après le film L’intelligence des arbres dont nous avons parlé chez Marseille Vert (https://www.marseillevert.fr/lintelligence-des-arbres-fascinant/), – lequel film était d’ailleurs précédé d’un autre documentaire tout aussi merveilleux intitulé Les trésors cachés des plantes dont nous parlerons sans doute à une autre occasion – voici L’intelligence des plantes, le livre de Stefano Mancuso (co-écrit avec Alessandra Viola) qui vient de sortir en France chez Albin Michel après avoir été traduit en 21 langues et couronné par de nombreux prix. Ce biologiste italien est le fondateur de la neurobiologie végétale et il est le premier à avoir démontrer scientifiquement les capacités surprenantes du monde végétal, indispensable à la survie de l’homme depuis son apparition sur Terre. « Les végétaux disposent d’un intelligence propre » affirme-t-il. Ainsi les plants fouillent le sol à la façon d’une colonie d’insectes, elles peuvent percevoir des sons, elles sont capables de mémoriser et d’apprendre, et peuvent même discerner des formes et des couleurs ! Evidemment les végétaux existent dans une dimension temporelle très différente de la nôtre, et beaucoup plus lente, mais cela ne diminue en rien leur rôle, bien au contraire ! Le chercheur a enregistré dans les radicules (les extrémités des racines) les mêmes signaux que ceux émis par les neurones de certains animaux… C’est notre arrogance et notre suffisance qui nous empêchent de reconnaître l’extraordinaire importance des plantes dans la dynamique de la vie terrestre. Ardent défenseur des plantes, le biologiste nous montre dans son ouvrage à quel point elles sont destinées à jour un rôle essentiel dans les progrès scientifiques et techniques à venir. Car c’est avec les plantes que se construiront la survie et l’avenir de l’homme. Et n’oublions pas : si les plantes peuvent vivre sans nous, nous ne pourrions pas survivre longtemps sans elles… pauvres petits humains que nous sommes aussi prétentieux que fragiles !! Un bouquin ultra intelligent. Et fascinant. On adore 🙂

Des vêtements bio à base de lait périmé !

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Une jeune microbiologiste allemande, Anke Domaske, a inventé un processus de création de fibre textile biodégradable à partir de protéine de lait. Bien sûr il ne s’agit pas de produire du lait de vache pour fabriquer ces vêtements !! C’est du pur recyclage : elle n’utilise que du lait impropre à la consommation, des rejets de laiterie ou du lait périmé des grands surfaces. Puis que nos vaches ont travaillé… autant ne pas en plus gaspiller ce qu’elles nous ont offert ! La recette est secrète bien sûr : elle a créé ce textile laitier alors qu’elle faisait des recherches sur un tissu destiné aux personnes allergiques aux textiles modernes bourrés de produits chimiques ou issus de substances pétrolières. « On n’imagine pas combien la chimie est encore utilisée dans la production de coton ou d’autres textiles comme le polyester ou le polyamide, et combien de résidus de pesticides ou additifs composent nos pantalons et chemise » a expliqué la jeune entrepreneuse aux médias allemands. Il y a quelques années elle commence à faire ses expériences dans sa cuisine avec un simple mixeur jusqu’à trouver la bonne composition des fibres des son textile biologique. Pour créer un vêtement à base de lait, la chercheuse réalise plusieurs étapes : on élimine les impuretés du lait pour en extraire la caséine qui sera mélangée à de l’eau et autres ingrédients (top secret !), la pâte obtenue est mixée, chauffée et passée à travers une tuyère pour produire des filaments. La fibre obtenue est plus fine qu’un cheveu humain tout en possédant une grande résistance… une fois ces fils séchés, ils pourront être filés de manière traditionnelle. Elle affirme utiliser très peu d’eau et d’énergie, ce qui pourrait concurrencer sérieusement le coton : « en cinq minutes, nous produisons un kilogramme de fibres avec des machines d’une capacité de 2 000 tonnes de fibres au total, ce sont 240 millions de t-shirts qui peuvent être conçus à base de caséine » précise-t-elle. Et le tissu à base de lait a un gros avantage : il est compostable et biodégradable en seulement 6 semaines. Anke dirige déjà une équipe de 10 salariés à Hanovre et elle est en plein développement avec sa start-up : elle a même reçu le prestigieux GreenTecAwards ! C’est très bien mais attention car la fibre de lait est tout de même un produit dérivé de l’élevage industriel à fort impact sur l’environnement, la santé et le bien-être animal.… Alors tant qu’elle recycle ça va… en attendant qu’on foute définitivement la paix aux vaches ☺

Les baleines boréales, de vrais compositeurs

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Des océanographes de l’Université de Washington aux Etats-Unis ont étudié pendant quatre ans les chants des baleines boréales et le résultat est stupéfiant ! Grace à des enregistrements sonores effectués dans les eaux du Groenland, les scientifiques sont parvenus à distinguer près de 200 mélodies différentes, c’est ce que révèle leur étude publiée dans la revue Biology Letters, éditée par le Société Royale de Londres. Pour parvenir à cet étonnant recensement musical, les chercheurs ont analysé des extraits sonores enregistrés entre 2010 et 2014 dans le détroit de Fram, à l’Est du Groenland. Non seulement elles interprètent les chants mais elles les composent : « de véritables compositeurs-interprètes dont le travail n’a rien d’amateur mais bien au contraire est complexe et d’une grande variété, selon l’auteure principale des travaux, Kate Stafford, quand nous les avons écoutés, nous pensions entendre quelques sons, or les baleines chantent haut et fort 24 heures sur 24 de novembre à avril, des chansons très différentes qu’elles composent » ! Un extrait sonore posté sur Soundcloud donne un aperçu de leurs talents… « Si le chant des baleines à bosse ressemble à de la musique classique, les baleines boréales font du jazz, le son est plus libre » analyse la chercheuse. Chez les animaux marins, l’acoustique est hyper important car ils vivent dans un habitat tri-dimensionnel dans lequel le son est le moyen pour eux de naviguer, de s’informer, d’échanger, de trouver de la nourriture… Mais les créations musicales découvertes semblent exister juste pour la beauté et peut-être aussi la séduction au moment de la reproduction… C’est fou quand même : ce sont des musiciens, des artistes !! Des découvertes qui devraient encore plus nous pousser à protéger ces animaux qui sont grave en danger d’extinction au Spitzberg et ailleurs en Atlantique du Nord. Allons tous de concert sauver les baleines boréales et vite 🙂

« On a 20 ans pour changer le monde » : on y va tous !

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Après C’est pas de chance quoi !, un premier film sur l’autisme et Le Temps de l’écoute, sur la médecine générale, Hélène Médigue s’intéresse dans ce nouveau documentaire à la transition écologique, que des sujets tellement humains ! C’est en lisant un article dans Le Monde que l’actrice-réalisatrice a découvert Maxime de Rostolan et les Fermes d’Avenir et c’est le coup de foudre ! Sensibilisée depuis longtemps aux questions écologiques, elle est immédiatement inspirée par les propositions concrètes développées par cette association pour actionner la transition agricole dans notre pays ; financement, production, formation mais aussi législation… et décide d’en faire le sujet de son prochain film. Le documentaire part du constat alarmant mais hélas bien réel : 60 % des sols sont morts sur notre territoire, le système actuel nous empoisonne et il est à bout de souffle… alors que l’agro-écologie peut nourrir la planète et bien la nourrir ! Ce n’est pas un film sur la permaculture ou l’agro-écologie, c’est un film sur des hommes, un petit groupe de citoyens qui s’engagent, bousculent les idées reçues et les habitudes, tentent de faire bouger les lignes, d’agir, d’aider, et c’est d’abord un très bel hommage qu’elle rend à « ces gens qui font » ! Et puis il y a des moments très forts dans le film, très émouvants, parce qu’on nous montre des êtres, les agriculteurs, dans tout ce qu’ils ont d’humanité et de fragilité. Certains sont déjà passés à la transition écolo, d’autres pas encore, d’autres l’ont toujours été… jamais la réalisatrice ne juge ou n’accuse. On sent qu’elle aime ces hommes, ces paysans, qui travaillent la terre comme ils peuvent, parfois avec pas mal d’ignorance mais avec amour quand même, et qu’elle n’a qu’une idée en tête avec ce film, c’est leur donner envie de changer, leur faire comprendre avec beaucoup de bienveillance à eux comme à nous tous, que l’agroécologie est notre avenir à tous, pour la planète, pour nous, pour nos enfants, et bien au-delà de l’alimentation, il s’agit de paix, de justice sociale et finalement d’humanité car nous sommes tous liés, interdépendants, dans quelque chose qui s’appelle le Vivant ! D’ailleurs pour les citadins que nous sommes, ça fait du bien de passer un peu de temps avec des paysans, de voir la terre de près, c’est notre mère nourricière et en ville nous l’oublions trop souvent. Un film foncièrement positif et constructif : un monde meilleur est possible, faisons-le !! On adore et on recommande encore et encore 🙂

Sortie nationale le 11 avril 2018,
à Marseille aux Variétés.

Findhorn : quand écologie rime avec spiritualité

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La Fondation Findhorn au Nord de l’Ecosse fait partie des 500 éco-villages existant à travers le monde. Elle a été créée il y a 50 ans par Peter et Eileen Caddy (elle est l’auteure du best-seller « La Petite Voix ») et constitue aujourd’hui une communauté ouverte spirituelle et écologique unique au monde. Régulièrement des visiteurs du monde entier viennent s’y ressourcer et s’en inspirer : plus de 10 000 personnes chaque année viennent y suivre une « semaine d’expérience » au cours de laquelle ils partagent la vie communautaire et ses activités. Sur place environ 500 personnes vivent là tout le temps en symbiose totale avec la nature. Ils cultivent 3 hectares de jardins en permaculture qui offrent 30 variétés de légumes différents livrés à des abonnés sous forme de paniers via leur association ce qui permet de faire rentrer de l’argent dans la communauté et de fournir la production qui alimente les cuisines du centre communautaire. Les déchets organiques servent aux différents composts… Quatre éoliennes permettent au village d’être auto-suffisant en électricité et même de reverser un excédent au réseau national britannique ! Les eaux usées sont retraitées sur le site… Bref ils sont totalement auto-suffisants ! A part ça: ateliers de découverte de soi, des autres et de la nature, enseignement holistique, ennéagramme, résolution des conflits, jeu de la transformation… mais aussi jardinage en pleine conscience car à Findhorn tout est sacré, vénéré, remercié ! On dirait qu’il y a comme une « petite voix » qui nous rappelle qu’il faut aimer la nature, l’aimer profondément… Vous avez un programme pour cet été ? 😉

L’économie symbiotique : l’avenir de la planète ?

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La symbiose… ou comment redonner aux hommes un rôle de catalyseur au cœur du vivant ? L’économie symbiotique porte une extraordinaire ambition : celle de proposer une théorie économique radicalement nouvelle capable de faire vivre en harmonie les êtres humains et les écosystèmes ! Portée par l’ingénieure agronome Isabelle Delannoy, la théorie propose une synthèse entre de nombreuses techniques et recherches mises en lumière ces dernières années : permaculture, économie circulaire, économie de la fonctionnalité, du partage, économie sociale et solidaire, monnaies complémentaires… En associant les bénéfices de chacune d’entre elles et en trouvant le principe commun, elle parvient à des résultats époustouflants. Dans de nombreux domaines nous pourrions réduire de plus de 90 % notre utilisation de matière tout en redéveloppant les capacités productives des territoires. Nous pourrions remplacer l’utilisation du métal et de minerais par celle de plantes et éviter ainsi d’envoyer des êtres humains au fond des mines. Nous pourrions créer des cités autonomes en eau, en énergie, en nourriture fraîche, mêlant immeubles-forêts et jardins filtrants, cités numériques et jardins d’hiver, autoroutes à vélo et véhicules auto-construits, agriculture, fab-labs et manufactures locales. L’économie symbiotique s’appuie sur la symbiose entre l’intelligence humaine, la puissance des écosystèmes naturels et la techno-sphère (soit les outils). En trouvant le juste équilibre entre les trois, il est possible de produire non seulement sans épuiser nos ressources, mais en les régénérant. Il s’agit de fédérer toutes les expérimentations de l’économie circulaire avec celles de l’économie sociale et solidaire pour coupler les acticités humaines avec la croissance des écosystèmes et des liens sociaux. « Quelle espèce peut, sur un mètre carré urbain de 100 mètres sur 100, établir des écosystèmes de steppe sur les toits, des zones humides et des jardins à ses pieds, et des habitats entre les deux ? » questionne-t-elle. Réponse : l’humain, porteur d’une nouvelle civilisation, celle de demain 🙂

« L’économie symbiotique », Isabelle Delannoy, 2017, Actes Sud.

Avec Aurore Market le bio devient moins cher !

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Nous sommes souvent prêts à consommer tout en bio mais pour certains c’est impossible… c’est vrai qu’en magasin bio les produits sont souvent plus chers : épicerie, cosmétique, entretien… Avec Aurore Market le bio cher c’est terminé : la start-up livre toute sorte des produits bio (hormis les produits frais) dans la France entière et moins cher qu’en supermarché classique ! Attention il va falloir trouver un nouvel argument pour les consommateurs qui ne sont toujours pas passés en bio… Aurore Market « site marchant militant » lancé le 26 février 2018 (c’est tout récent) nous promet une consommation de produits biologiques pour tous. Il faut dire qu’il y a une grosse prise de conscience du public sur les effets catastrophiques des pesticides et autres produits toxiques pour la planète mais surtout pour notre santé, et aujourd’hui on constate un engouement pour le bio sans précédent, notamment en France. Pour acheter du bio moins cher et livré à domicile avec Aurore Market, il suffit de payer une adhésion de 60 euros par an. Ensuite les produits seront de 25 à 50 % moins cher qu’en magasin, et pour ce l’entreprise s’engage à ne prendre que 4 % de marge, juste pour couvrir ses frais. En fait la totalité du montant de l’addition revient au producteur : il n’y a aucun intermédiaire, c’est comme ça qu’Aurore Market arrive à proposer des tarifs aussi intéressants. L’avantage de cette initiative c’est qu’elle peut toucher tout le monde même les gens qui vivent en milieu rural… « Nous souhaitons créer une démarche solidaire auprès de nos adhérents puisque pour chaque adhésion achetée, nous en offrons une à une famille à faibles revenus » expliquent les 4 fondateurs de la start-up. Car l’entreprise se veut aussi citoyenne et solidaire. Ainsi ils collaborent avec l’association Carton Plein pour réaliser les colis, laquelle accompagne l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en grandes difficultés. Et ils sont aussi très stricts dans le choix de leurs produits et ne sélectionnent que des labels très exigeants. Un bon complément à d’autres belles initiatives pour les produits frais et un nouveau pas qui va dans le bon sens de la marche en avant 🙂

Le Vegan Marathon : sport et véganisme

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On court pour la cause animale mais pas que !! Beaucoup d’évènements à venir pour convaincre les sportifs de devenir véganes et les véganes de devenir sportifs… Deux grands salons, un film et surtout un marathon… « Du 5 au 8 avril les véganes seront partout, plaisante Maga Ettori, le fondateur de l’ONG Vegan Marathon, nous allons faire la démonstration que l’on peut vivre de manière éthique et se faire plaisir, avoir une alimentation saine tout en étant actif ». Le Vegan Marathon, installée dans 17 pays, se tiendra à Paris en même temps que le Salon du Running et le Veggie World, ce qui va lui donner un présence simultanée sur deux évènements de première importance. Et la particularité de cette course est de réunir des runners de tous les niveaux, certains participeront pour la première fois, d’autres sont des runners avérés et en sont à la 500ème marathon ! Deux stands d’informations « sport et véganisme » sont prévus sur les deux salons, maus également de nombreuses actions, des conférences, la présentation du film Finisher qui raconte l’histoire de Vegan Marathon, des entraînements collectifs, des coachings individuels… et surtout la participation au marathon de Paris de la plus grande équipe de runners véganes et végétariens avec notamment la présence de deux champions de monde: Janette et Alan Murray-Wakelin qui porteront les couleurs du Vegan Marathon pour cette occasion. Il fera bon d’être sur Paris début avril… allez Marseille Vert on monte à la capitale ? C’est pour la cause animale… Chiche 🙂

Pour soutenir le marathon c’est par ICI.