Author archives: Agnès Olive

My Little Green, le maillon vert

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Faire sortir de terre des projets pour l’environnement et les faire pousser : quoi de plus beau pour la Terre ? Fondée et présidée par Malika Jafri, l’association My Little Green (ngo) œuvre depuis mars 2018, en France comme à l’international, pour accompagner les porteurs de projets dans le milieu de l’environnement pour qu’ils trouvent des financements publics ou privés, afin de mettre en place ou de développer de beaux projets pour la planète ! Les idées ne manquent pas, on le sait, mais souvent les porteurs manquent de financement… et l’argent est « le nerf de la guerre » !! L’association souhaite également à travers son action sensibiliser et informer le grand public des bonnes pratiques des porteurs de projets qu’elle accompagne : une vision simple de gagnant-gagnant où il s’agit de relier la main qui donne et celle qui reçoit… pour une croissance commune générale et un impact environnemental global. C’est un vrai métier de savoir trouver des bailleurs de fonds pour des porteurs de projets, qui eux, bien souvent, ne savent pas faire ! Ainsi MLG vous propose concrètement une personnalisation sur-mesure dans la préparation et la rédaction des dossiers, une mise en cohérence des projets avec les 17 Objectifs de Développement Durable de l’ONU de 2015, des relais à Londres et à Bruxelles pour les financements européens et internationaux : un gain de temps et une économie de ressources humaines pour un accompagnement ad hoc en termes de recherche de financement. Et pour finir My Little Green soutient financièrement des projets de reforestation et d’agro-foresterie en France et partout dans le monde 🙂

Photos : Olivier d’Amore

www.mylittlegreen-ngo.com

Ocean Sole Africa recycle les tongs

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Une belle découverte au salon Change NOW de Paris du Grand Palais de cette année! Quand on sait que plus de 3 milliards de personnes portent des tongs comme unique paire de « chaussures » dans les pays émergents à climat chaud et que ces tongs sont portées un an puis jetées… et hélas souvent dans la nature !! La plupart finissent dans les décharges, les cours d’eau et les océans. Ces milliards de tongs jetées s’empilent et étouffent nos sources d’eau douce avant de se frayer un chemin inéluctable vers nos océans, tuant tout sur leur passage. Transformer les tongs en œuvre d’art, produits artistiques, en jouets, en objets de déco ? Quelle bonne idée !! En plus cela sensibilise le public, avec des couleurs flashy qui ne passent pas inaperçues… Non seulement on créé des emplois mais on envoie aussi un beau message pour aider la planète, les océans et les hommes et les femmes des pays en développement. Le travail de l’Association Ocean Sole Africa basée au Kenya est génial : selon un processus totalement manuel ils collectent les tongs abandonnés un peu partout en Afrique, ils les lavent, les compressent, puis les sculptent, les poncent et enfin les emballent pour les exposer et les vendre dans le monde entier. A travers les produits vendus, l’association soutient les Kenyans, nettoie les voies navigables, les plages et les océans : c’est du 100% gagnant. Chaque produit a une histoire et est sculpté à la main, chaque œuvre est unique et différente. De l’artisanat véritable qui permet de faire vivre une grande quantité de familles défavorisées au Kenya et en plus la planète est ravie 🙂

www.oceansoleafrica.com

Planète Biodiv', 1er Salon de la Biodiversité en France

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C’est le 1er Grand Salon de la Biodiversité en France et il se tiendra à Marseille au Parc Chanot le 8 février. Décidément notre ville sera « phare » cette année pour la planète puisque nous accueillions aussi en juin le prochain congrès international de l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) : on est gâtés les Marseillais… Au programme de Planète Biodiv’ : des solutions positives pour faire face aux menaces qui pèsent sur la biodiversité. Il s’agit de sensibiliser le public, comme les entreprises et les collectivités : agissons tous ensemble pour protéger la nature parce qu’il y a urgence !! Mais qu’est-ce que la biodiversité au juste ? La diversité de la vie sur Terre tout simplement, comme son nom l’indique… ce qui veut dire que tout est lié : les écosystèmes, les espèces, les gènes et les interactions entre eux. Il ne faut pas oublier que la biodiversité ce n’est pas que les abeilles ou le plancton mais c’est tout et c’est nous aussi !! Alors la protéger, c’est nous protéger. Aujourd’hui nous savons tous que la biodiversité est gravement menacée, aussi ce salon est évidemment très important pour cette triste raison mais ce qui est intéressant c’est qu’il a vocation à proposer les outils nécessaires pour que chacun agisse, non pas dans la culpabilité ou le devoir, mais dans la responsabilité et l’enthousiasme, « pour ne pas renoncer au progrès mais pour réconcilier le progrès avec la nature » : enjoy et action ! (c’est tout à fait « esprit Marseille Vert », et c’est pour cette raison que nous sommes heureux de faire partie des partenaires). Le Salon sera articulé autour de 5 thématiques : le changement climatique, la pollution, la surexploitation des espèces, la dégradation des habitats et les espèces envahissantes ; lesquelles seront déclinées en 10 formats pour apprendre, réfléchir et agir ensemble. Pour ce faire, le salon proposera des conférences « flash » d’une dizaine de minutes sur les causes majeures d’extinction de la biodiversité, des débats, discussions et autres expérimentations en live, le procès Neptune grandeur nature où le public sera jury, un hub de spécialistes ou encore des animations pour enfants… sans oublier la mascotte géante : Polo le Poulpe. Il a été fabriqué cette année 2019 à partir de déchets plastique aux Terrasses du Port par les enfants entourés de l’éco-artiste Stephanie Lerner. Venez nombreux, l’entrée est libre, on a besoin de vous tous, parce que ce n’est pas encore foutu, on peut sauver la biodiversité… mais c’est maintenant 🙂

Pour soutenir Planète Biodiv’ c’est par ICI.

La Faune des Bouches-du-Rhône

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On ne soupçonne pas la richesse de la faune à Marseille et dans les environs !! C’est impressionnant : plus de mille espèces d’animaux d’une exceptionnelle diversité sont répertoriés. Un an après la publication de La Flore des Bouches-du-Rhône, les éditions Biotope rendent un nouvel hommage à la richesse de la biodiversité locale avec un livre événement intitulé tout simplement : La Faune des Bouches-du-Rhône. Co-réalisé par la Ligue pour la Protection des Oiseaux de Provence Alpes Côte d’Azur (LPO-PACA) et le Département des Bouches-du-Rhône, cet ouvrage de plus de 400 pages est une œuvre encyclopédique sans précédent dans la littérature naturaliste, synthèse unique des connaissances acquises sur plus d’un millier d’espèces d’animaux vertébrés et invertébrés, continentaux et marins sur notre territoire. Quelles sont les espèces présentes dans les Bouches-du-Rhône ? Quelles sont les espèces emblématiques ou insoupçonnées qui vivent sur le territoire, tout près de chez nous ? Quelles menaces pèsent sur elles et comment peut-on aider à les sauvegarder ? Vous trouverez des réponses à toutes les questions que vous vous posez dans ce grand et gros livre, exhaustif sur le sujet. Il faut dire que plus de 60 naturalistes et scientifiques ont travaillé à cet ouvrage ultra pédagogique car richement illustré (photos, cartes, schémas, monographies…) et coordonné par Aurélie Johanet et Benjamin Kabouche. Un magnifique hommage aux animaux de notre région qui nous alertent sur les questions écologiques bien évidemment ! Un beau livre à avoir chez soi posé dans le salon sur la table basse, comme une invitation à mieux connaître la nature pour l’aimer et la protéger, comme un appel à sauver la biodiversité 🙂

www.biotope-editions.com

Edeni, invitation à la transition écologique

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Voici la clé d’une transformation écologique réussie ! Edeni est né grâce à Hélène de Vestele en 2016 alors dans les bidonvilles de Buenos Aires… Revenue en France elle a lancé le premier « bootcamp » en 2017 à Paris. Edeni est une école de formation qui propose des expériences immersives pour passer de la sensibilité à l’action en matière de transition écologique intégrale. On parle de transition écologique « intégrale » car ces formations ne concernent pas que l’écologie au sens strict mais aussi la santé et l’éthique : le tiercé gagnant !! Il s’agit de mettre l’écologie au centre de notre vie mais aussi de repenser notre quotidien par rapport à notre santé et enfin prendre conscience de nos choix pour une consommation éthique. Edeni propose trois sortes de formations : le bootcamp, la formation ESE (Ecologie, Santé, Ethique) qui permet de transmettre à son tour et de devenir animateur d’un bootcamp et la retraite éco-sérénité (un voyage initiatique drôlement tentant !). Le bootcamp est une expérience de 6 semaines dans laquelle les participants vont pouvoir prendre leur temps : tous les mardis soirs pendant 3 heures ils vont pouvoir découvrir – via des modules, des exercices, des DIY, des conférences, des débats, des rencontres – comment améliorer leur vie d’abord pour eux et puis ensuite pour les autres, pour le collectif. Les participants vont bénéficier d’un véritable accompagnement pour prendre leur vie en main et passer à l’acte. Il ne s’agit pas de recevoir des connaissances mais plutôt d’expérimenter un savoir, une nouvelle façon de vivre car Edeni s’adresse autant à l’esprit, qu’au cœur et aux mains !! Déjà présent sur plusieurs villes en province comme Lyon, Toulouse ou Montpellier, Edeni ouvre ses portes à Marseille ce mois de janvier. Alors les Marseillais on passe à l’action ? Oui ou oui 🙂

Voir l’événement sur Facebook ICI.

Green Food : les restaurants éco-responsables

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Augustin, 21 ans, et Alexis, 27 ans, ont fondé le label Green Food, un label qui accompagne et référence les restaurants « éco-responsables » à travers la France entière. Un super outil pour les consommateurs qui peuvent ainsi savoir quels sont les restaurants engagés dans le développement durable. De plus en plus de gens essayent à la maison de consommer local, de saison et bio mais quand on va au resto… difficile quelquefois de vérifier la cuisine du chef ! Le label est là pour ça : il vous garantit l’engagement du restaurateur. En effet pour obtenir la récompense éco-responsable le restaurant doit valider la charte du label Green Food soit : utiliser obligatoirement des produits bio et locaux et répondre à au moins 6 des critères suivants : faire le tri des déchets, utiliser des produits écologiques pour le nettoyage, revaloriser ses invendus par le revente à moindre coût, revaloriser ses déchets organiques, s’engager à une gestion des stocks en flux tendus, réduire ses dépenses énergétiques, proposer un « doggy bag » pour les restes, s’approvisionner en énergie renouvelable et enfin proposer au moins un menu végétarien. En un an plus de 160 candidatures et 34 restaurants (dont des étoilés Michelin !) ont déjà obtenu le label dans une douzaine de villes différentes : Lyon, Nantes, Bordeaux, Rennes… et maintenant Marseille où deux établissements ont déjà obtenu le label : Succulentes Café et Tête de Chou. Souhaitons longue vie à ce nouveau label : qu’il inspire les chefs à se mettre à une cuisine éco-responsable à Marseille, en France et partout dans le monde… parce qu’il n’y a pas plus polluant que les restaurants tant pour notre santé que pour notre planète. Nous voulons du green dans nos assiettes 🙂

www.greenfood-label.com

L’économie bleue de Gunter Pauli

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Gunter Pauli est un entrepreneur belge, fondateur du réseau ZERI (Zero Emissions Research and Initiatives) qui a inventé le concept « d’économie bleue » et l’a popularisé dans un ouvrage du même nom publié en 2010 et dont une nouvelle édition revue et augmentée vient d’être publiée aux éditions de l’Observatoire, vantant les mérites de cette nouvelle économie avec 200 projets menés, 3 millions d’offres d’emplois créées et 5 milliards d’euros investis. Dans la nature, un écosystème de produit aucun déchet, ne gaspille rien, réutilise tout… Des milliers d’acteurs coopèrent de façon harmonieuse, chacun trouvant de quoi subvenir à ses besoins. La notion de chômage y est inexistante et l’énergie utilisée avec une efficacité qui a de quoi faire pâlir les meilleures technologies humaines, et le tout en n’utilisant évidemment que des ressources disponibles localement ! Appliquer ces principes à l’économie humaine serait éminemment vertueux, créateur de valeur sociale et écologique : c’est ce que promet l’économie bleue… c’est du bio-mimétisme, il suffit de copier la nature tout simplement ! D’après l’auteur on peut régénérer les écosystèmes, créer une harmonie sociale et une vie d’abondance en inspirant du fonctionnement du vivant, aux antipodes du modèle économique dominant. Quand chaque déchet devient une matière première, une source de revenus et de création d’emplois pour l’entreprise, quand on imagine un monde sans batterie plutôt que des batteries moins polluantes, que la nature nous apprend à régénérer au lieu de simplement préserver (au mieux), à se passer de chimie polluante et à utiliser harmonieusement les ressources locales, alors l’économie peut rêver de sauver le monde au lieu de le détruire. Souhaitons à ce nouvel ouvrage un énorme succès pour que tous ensemble on passe à l’économie bleue pour avoir une planète bien verte 🙂

L’économie bleue 3.0, Gunter Pauli, éditions de l’Observatoire, 2019.

L’enseignement de la forêt par Laurent Huguelit

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Si la forêt pouvait parler… qu’est-ce qu’elle nous dirait ? Sûrement d’arrêter le massacre !! Laurent Huguelit, chamane, écrivain et enseignant, nous partage dans son dernier ouvrage intitulé « Mère » (Mama éditions), ce qu’il a reçu comme message de la forêt amazonienne. C’est lors d’un séjour en Amazonie que l’auteur a été désigné porte-parole de la grande forêt par l’esprit de celle que les peuples indigènes appellent « Madre » ! Conformément au contrat spirituel qui s’est lié au sein de cette matrice végétale, Laurent Huguelit a mis sur papier les paroles, les visions, les impressions et les anecdotes que la forêt lui a demandé d’exprimer. C’est un enseignement prodigué par la nature qui nous est livré, un pèlerinage au cœur de la grande famille du vivant. On y croise, tour à tour, l’arbre ancestral, la clarté de la conscience, la compassion, les chamanes et leurs chants de guérison… mais également parce que tout doit être connu les affres de l’obscurité ! En fait l’intention de la forêt serait de rétablir le lien sacré qui relie l’humanité à la planète Terre, pour qu’une nouvelle conscience puisse émerger et pour que les enfants de la forêt retrouve leur mère, celle qui les a vu naître et grandir… pour qu’ils la respectent, la préservent et l’aiment. D’après l’auteur, dans son message l’esprit de la forêt a vite installé un sentiment d’urgence : « Nous savons qu’une menace pèse sur le vivant, mais nous n’appréhendons pas tout à fait encore avec quelle violence et quel déchaînement les forêts et les espèces qu’elles hébergent sont en train de disparaître. A force d’être coupé, exploité, le sol végétal de la biodiversité se trouve menacé. Si l’on ne fait rien, ce sera une catastrophe, car les forêts régulent tout sur Terre, y compris le climat, les pluies, les courants océaniques… j’ai trouvé remarquable que ce soit la forêt amazonienne, première victime de ce massacre, qui s’exprime. Pour une fois, les forces qui œuvrent en silence à la préservation du joyau qu’est la Terre se font entendre » a confié le chamane (Inexploré N° 44). Il serait temps de l’écouter 🙂

Mère, Laurent Huguelit, Mama éditions, 2019.

Une île flottante en bouteilles de plastique

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Voilà un projet écolo et très original !! A Abidjan, Eric Becker, un français, ancien entrepreneur informatique, a monté un hôtel restaurant sur la lagune qui repose sur 700 000 bouteilles en plastique et autres déchets récupérés dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire. Ce Lorrain, originaire de Thionville, a tout vendu en 2012 pour se consacrer pendant six années à ce projet ambitieux… Il a passé d’abord tout son temps à récupérer dans les rues tout ce qui pouvait flotter en mer : bouteilles de plastique, chutes de polystyrène, claquettes, etc… ce qui lui a valu là-bas le surnom de « Eric Bidon » ! Ensuite le concepteur a réalisé de nombreux prototypes avant de réussir à faire flotter son bâtiment… L’île, d’une superficie d’environ 1000 m2 est ceinturée par un pont circulaire de 260 mètres de circonférence, ce qui permet aux bateaux d’accoster facilement. Elle pèse environ 200 tonnes avec en son centre une sorte de base en béton allégé ; elle flotte mais peut aussi de déplacer… Les bouteilles vides sont coincées dans des palettes fixées les unes sur les autres pour former la structure de l’île, puis recouvertes d’une ossature en bois et ciment allégé. Elle est équipée en panneaux solaires et possède une dizaine d’espèces végétales pour faire pousser de la verdure sur l’eau. Voilà du « up-recycling » intéressant ou comment donner une seconde vie à tout ce plastique… et cela est d’autant plus utile que la ville d’Abidjan est envahie de déchets… et les touristes apprécieront de boire un verre, se restaurer ou même dormir sur la lagune en flottant 🙂

Facebook : L’île flottante 

Entrepreneurs Pour La Planète c'est parti !

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Voilà une belle idée qui va dans le bon sens : du mécénat de compétences pour des projets environnementaux ! C’est récemment qu’a eu lieu à Marseille le lancement officiel du Mouvement Entrepreneurs Pour La Planète, le premier mouvement philanthropique qui met en relation de brillants chefs d’entreprises avec des porteurs de projets pour la planète sur un même territoire, en l’occurrence les Bouches-du-Rhône. Une plateforme a ainsi été dédiée à la mise en relation de ces chefs d’entreprises désireux de s’engager pour une cause environnementale et des créateurs de projets en quête de savoir-faire entrepreneurial pour développer leurs activités. Plus de 300 personnes (chefs d’entreprises appelés « ambassadeurs », dirigeants, porteurs de projets, élus, partenaires, institutions…) étaient rassemblés lors du lancement officiel autour de Christophe Caille, le fondateur du mouvement et co-fondateur de Cap Vert Energie et de la marraine d’EPLP, Martine Vassal, présidente du Département. L’objectif du mouvement est doublement intéressant : d’une part faire émerger et se développer des solutions écologiques innovantes et d’autre part faire prendre conscience aux dirigeants des entreprises leur responsabilité et leur possibilité d’action dans l’avenir de la planète. Et puisque de plus en plus de consommateurs choisissent dorénavant les marques en raison de leur impact environnemental, les acteurs de la production ont besoin de s’adapter à cette modification du comportement et cette évolution de la sensibilité verte. Pour que tout le monde participe à la transition écologique main dans la main et construise ensemble le nouveau monde de demain ! Pour n’en citer que quelques uns, côté ambassadeurs : Emmanuelle Champaud (Totem Mobi), Corinne Vezzoni (Cabinet Architecture) ou Thomas Arnaud (Metsens) par exemple… côté porteurs de projets : Laurent Debas (Planète Mer), Deborah Pardo (Earthship Sisters)… ou Agnès Olive pour Marseille Vert 🙂

www.entrepreneurspourlaplanete.org