Author archives: Agnès Olive

Findhorn : quand écologie rime avec spiritualité

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La Fondation Findhorn au Nord de l’Ecosse fait partie des 500 éco-villages existant à travers le monde. Elle a été créée il y a 50 ans par Peter et Eileen Caddy (elle est l’auteure du best-seller « La Petite Voix ») et constitue aujourd’hui une communauté ouverte spirituelle et écologique unique au monde. Régulièrement des visiteurs du monde entier viennent s’y ressourcer et s’en inspirer : plus de 10 000 personnes chaque année viennent y suivre une « semaine d’expérience » au cours de laquelle ils partagent la vie communautaire et ses activités. Sur place environ 500 personnes vivent là tout le temps en symbiose totale avec la nature. Ils cultivent 3 hectares de jardins en permaculture qui offrent 30 variétés de légumes différents livrés à des abonnés sous forme de paniers via leur association ce qui permet de faire rentrer de l’argent dans la communauté et de fournir la production qui alimente les cuisines du centre communautaire. Les déchets organiques servent aux différents composts… Quatre éoliennes permettent au village d’être auto-suffisant en électricité et même de reverser un excédent au réseau national britannique ! Les eaux usées sont retraitées sur le site… Bref ils sont totalement auto-suffisants ! A part ça: ateliers de découverte de soi, des autres et de la nature, enseignement holistique, ennéagramme, résolution des conflits, jeu de la transformation… mais aussi jardinage en pleine conscience car à Findhorn tout est sacré, vénéré, remercié ! On dirait qu’il y a comme une « petite voix » qui nous rappelle qu’il faut aimer la nature, l’aimer profondément… Vous avez un programme pour cet été ? 😉

L’économie symbiotique : l’avenir de la planète ?

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La symbiose… ou comment redonner aux hommes un rôle de catalyseur au cœur du vivant ? L’économie symbiotique porte une extraordinaire ambition : celle de proposer une théorie économique radicalement nouvelle capable de faire vivre en harmonie les êtres humains et les écosystèmes ! Portée par l’ingénieure agronome Isabelle Delannoy, la théorie propose une synthèse entre de nombreuses techniques et recherches mises en lumière ces dernières années : permaculture, économie circulaire, économie de la fonctionnalité, du partage, économie sociale et solidaire, monnaies complémentaires… En associant les bénéfices de chacune d’entre elles et en trouvant le principe commun, elle parvient à des résultats époustouflants. Dans de nombreux domaines nous pourrions réduire de plus de 90 % notre utilisation de matière tout en redéveloppant les capacités productives des territoires. Nous pourrions remplacer l’utilisation du métal et de minerais par celle de plantes et éviter ainsi d’envoyer des êtres humains au fond des mines. Nous pourrions créer des cités autonomes en eau, en énergie, en nourriture fraîche, mêlant immeubles-forêts et jardins filtrants, cités numériques et jardins d’hiver, autoroutes à vélo et véhicules auto-construits, agriculture, fab-labs et manufactures locales. L’économie symbiotique s’appuie sur la symbiose entre l’intelligence humaine, la puissance des écosystèmes naturels et la techno-sphère (soit les outils). En trouvant le juste équilibre entre les trois, il est possible de produire non seulement sans épuiser nos ressources, mais en les régénérant. Il s’agit de fédérer toutes les expérimentations de l’économie circulaire avec celles de l’économie sociale et solidaire pour coupler les acticités humaines avec la croissance des écosystèmes et des liens sociaux. « Quelle espèce peut, sur un mètre carré urbain de 100 mètres sur 100, établir des écosystèmes de steppe sur les toits, des zones humides et des jardins à ses pieds, et des habitats entre les deux ? » questionne-t-elle. Réponse : l’humain, porteur d’une nouvelle civilisation, celle de demain 🙂

« L’économie symbiotique », Isabelle Delannoy, 2017, Actes Sud.

Avec Aurore Market le bio devient moins cher !

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Nous sommes souvent prêts à consommer tout en bio mais pour certains c’est impossible… c’est vrai qu’en magasin bio les produits sont souvent plus chers : épicerie, cosmétique, entretien… Avec Aurore Market le bio cher c’est terminé : la start-up livre toute sorte des produits bio (hormis les produits frais) dans la France entière et moins cher qu’en supermarché classique ! Attention il va falloir trouver un nouvel argument pour les consommateurs qui ne sont toujours pas passés en bio… Aurore Market « site marchant militant » lancé le 26 février 2018 (c’est tout récent) nous promet une consommation de produits biologiques pour tous. Il faut dire qu’il y a une grosse prise de conscience du public sur les effets catastrophiques des pesticides et autres produits toxiques pour la planète mais surtout pour notre santé, et aujourd’hui on constate un engouement pour le bio sans précédent, notamment en France. Pour acheter du bio moins cher et livré à domicile avec Aurore Market, il suffit de payer une adhésion de 60 euros par an. Ensuite les produits seront de 25 à 50 % moins cher qu’en magasin, et pour ce l’entreprise s’engage à ne prendre que 4 % de marge, juste pour couvrir ses frais. En fait la totalité du montant de l’addition revient au producteur : il n’y a aucun intermédiaire, c’est comme ça qu’Aurore Market arrive à proposer des tarifs aussi intéressants. L’avantage de cette initiative c’est qu’elle peut toucher tout le monde même les gens qui vivent en milieu rural… « Nous souhaitons créer une démarche solidaire auprès de nos adhérents puisque pour chaque adhésion achetée, nous en offrons une à une famille à faibles revenus » expliquent les 4 fondateurs de la start-up. Car l’entreprise se veut aussi citoyenne et solidaire. Ainsi ils collaborent avec l’association Carton Plein pour réaliser les colis, laquelle accompagne l’inclusion sociale et professionnelle de personnes en grandes difficultés. Et ils sont aussi très stricts dans le choix de leurs produits et ne sélectionnent que des labels très exigeants. Un bon complément à d’autres belles initiatives pour les produits frais et un nouveau pas qui va dans le bon sens de la marche en avant 🙂

Le Vegan Marathon : sport et véganisme

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On court pour la cause animale mais pas que !! Beaucoup d’évènements à venir pour convaincre les sportifs de devenir véganes et les véganes de devenir sportifs… Deux grands salons, un film et surtout un marathon… « Du 5 au 8 avril les véganes seront partout, plaisante Maga Ettori, le fondateur de l’ONG Vegan Marathon, nous allons faire la démonstration que l’on peut vivre de manière éthique et se faire plaisir, avoir une alimentation saine tout en étant actif ». Le Vegan Marathon, installée dans 17 pays, se tiendra à Paris en même temps que le Salon du Running et le Veggie World, ce qui va lui donner un présence simultanée sur deux évènements de première importance. Et la particularité de cette course est de réunir des runners de tous les niveaux, certains participeront pour la première fois, d’autres sont des runners avérés et en sont à la 500ème marathon ! Deux stands d’informations « sport et véganisme » sont prévus sur les deux salons, maus également de nombreuses actions, des conférences, la présentation du film Finisher qui raconte l’histoire de Vegan Marathon, des entraînements collectifs, des coachings individuels… et surtout la participation au marathon de Paris de la plus grande équipe de runners véganes et végétariens avec notamment la présence de deux champions de monde: Janette et Alan Murray-Wakelin qui porteront les couleurs du Vegan Marathon pour cette occasion. Il fera bon d’être sur Paris début avril… allez Marseille Vert on monte à la capitale ? C’est pour la cause animale… Chiche 🙂

Pour soutenir le marathon c’est par ICI.

La pollution recule en Chine !

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Selon un étude américaine de l’Université de Chicago, rendue publique le 13 mars 2018 et relayée dans le New York Times, le taux de particules fines très nuisibles pour la santé a baissé de 32 % entre 2013 et 2017 en Chine. Une bonne nouvelle pour ce grand pays qui pourrait éviter ainsi près de 3 millions de décès prématurés et voir leur espérance de vie grimper de plus de deux ans. Selon cette étude ce sont les conséquences directes de la guerre que la Chine mène contre la pollution depuis maintenant quelques années. A titre de comparaison il a fallu plus d’une dizaine d’années aux Etats-Unis pour parvenir à une amélioration comparable avec l’adoption d’une loi sur l’air en 1970. La Chine, elle, a lancé son plan seulement en 2013 et les résultats sont déjà là ! Pour parvenir à ces chiffres, des données ont été collectées par 200 récepteurs répartis dans tout le pays. Pour rappel, les particules fines jouent un rôle majeur dans les maladies cardiovasculaires, respiratoires et les cancers. L’OMS (Organisation Mondiale de la santé) a fixé un taux de particules fines limite, à ne pas dépasser, de 20 microgrammes par m3 en moyenne annuelle, or plus de 80 % des personnes vivant dans des zones urbaines sont exposées à des niveaux de pollution qui dépassent cette limite… dont jusqu’à présent la Chine bien sûr ! C’est sous la pression de l’opinion publique que le régime chinois à lancer son plan contre la pollution en 2013 dont le but est de réduire d’un quart la concentration de particules fines notamment autour de Pékin et de Shanghai. Parmi les mesures phares qui ont été prises : la fermeture de milliers d’usines trop proches des centres-villes ou la fin du chauffage au charbon, principale source d’énergie en Chine, dans des régions du Nord du pays, et ce avant-même que des systèmes de chauffage au gaz aient pu être installés, mettant ainsi des écoles entières sans chauffage… C’est l’autorité chinoise ça !!… Une bonne nouvelle pour le pays mais aussi pour le monde entier puisque la Chine est le premier pollueur mondial 🙂

Mesvoisins.fr : ensemble c’est mieux !

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Merci à Elise Magnin la fondatrice de cette belle idée : un réseau social de proximité permettant aux habitants d’un même quartier de se connecter entre eux pour se rendre service, échanger des bons plans, prêter ou vendre des objets, organiser des évènements… le tout facilement et gratuitement ! Disponible sur application et site internet, mesvoisins.fr connecte en quelques clics les habitants d’un même quartier. La plateforme jouit d’une grande diversité de fonctionnalité qui en fait son succès : plus besoin de jongler entre différentes applications ou de passer des heures à faire des recherches sur le web pour trouver une info, on trouve toutes les acticités et bons plans du quartier en un coup d’œil. En comptant les uns sur les autres, les voisins se facilitent la vie et profitent de l’expérience de chacun pour mieux vivre ensemble au quotidien. Echanger des recommandations, se rendre des petits services, emprunter plutôt que d’acheter, faire aussi de bonnes affaires… tout ça est circulaire, solidaire et très écolo, on adore ! Après avoir réuni plus de 30 000 voisins à Paris en 6 mois seulement, mesvoisins.fr est maintenant disponible sur Marseille. L’équipe se fixe comme objectif ambitieux mais réaliste de rassembler sur la plateforme plus de 30 000 voisins Marseillais d’ici l’été 2018. Les premiers quartiers ouverts (Belsunce, Castellane, Joliette) rassemblent déjà un grand nombre de voisins très actifs… ça promet 🙂

François Sarano, amoureux des cachalots

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Nous aussi !! Ancien collaborateur du Commandant Cousteau, l’océanographe François Sarano enchaîne expéditions, conférences, travaux associatifs, livres de photos, films et documentaires afin de sensibiliser le grand public à l’importance de la vie marine sauvage, indispensable au développement de l’humanité aussi ! Et 20 ans après sa dernière expédition avec l’homme au bonnet rouge, le plongeur même s’est retrouvé dans le film de Jérôme Salle L’Odyssée : il doublait Lambert Wilson jouant Cousteau dans les scènes de plongée. Depuis quelques années, le scientifique plonge auprès des cachalots de l’île Maurice, dont il tente de décrypter le langage : « ces animaux magnifiques, puissants, nous offrent des rencontres bouleversantes qui montrent que sauvage ne veut pas dire agressif mais libre et indompté ». Car à plus de 60 ans cet homme continue ses recherches à travers son masque, et pas uniquement sur un bateau ou en laboratoire… ce qu’il préfère c’est aller près des cachalots… tout près… Au fil des ans, le chercheur a identifié une cinquantaine de cachalots à l’île Maurice et dit avoir trouvé auprès de ces baleines à dents et à la tête en forme de parallélépipède quelque chose de différent : « Sous l’eau les relations avec les animaux sont faibles, ils vous acceptent sans plus, alors que les cachalots adoptent une curiosité stupéfiante à l’égard des hommes ». Il s’est particulièrement attaché à l’un d’entre eux qu’il a appelé Eliot « encore plus curieux, plus entrepreneur, plus attentif à notre présence ». Un jour il a même dansé avec lui : « Je me tournais sur le dos, il faisait de même, sur le ventre, idem, et cela a duré plusieurs minutes, raconte-t-il, un peu comme ce que l’on fait avec les dauphins ». Et aussi, l’enregistrement sonore montre que l’animal a émis des « codas », des bruits ressemblant à des séries de claquements de langue normalement réservés à la communication entre cachalots, comme si Eliot avait voulu lui parler… Cela a alimenté sa soif d’analyser des centaines d’heures de bandes sonores pour tenter de communiquer avec les cachalots un jour… et peut-être se parler d’amour 🙂

« C’est quoi le bonheur pour vous ? »

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Quelle question !!!… Allez, tentons une réponse Marseille Vert : « Le bonheur, c’est de voir toute l’humanité évoluer vers la paix, la justice et l’amour en accord avec la nature et de commencer par soi-même »… Mouais… c’est pas évident en quelques mots ! Philosophes, écrivains, scientifiques, maîtres spirituels, chercheurs en tout genre, s’attardent depuis longtemps à comprendre la mécanique du bonheur… Et si le bonheur s’apprenait ? Alors là, il suffirait de reporter la question sur celle de l’éducation !! Après 4 ans de réalisation, 1 500 interviews et plus de 800 000 kms parcourus à travers le monde en autofinancement, Julien Peron nous livre aujourd’hui un petit condensé de son parcours à travers le monde, son travail sociologique titanesque, ses multiples rencontres avec toujours cette même question à la clé : c’est quoi le bonheur pour vous ? Pendant ces quatre années, il a publié gratuitement plus de 550 vidéos sur sa chaîne Youtube Neobienetre et a touché plus de 3, 5 millions de personnes. Pour ce film, le réalisateur a choisi de garder la quintessence des réponses, parmi celles qui l’ont le plus touché ou lui ont le plus appris. Professionnels, personnages célèbres ou anonymes, les réponses sont toujours riches, intéressantes, variées… Curieusement elles sont toutes différentes et pourtant on dirait que tout le monde répond la même chose : d’abord l’amour bien sûr, mais aussi l’environnement, la planète, l’écologie, la terre… Un documentaire d’utilité publique ainsi qu’un document de développement personnel qui nous met face à nos responsabilités et à nos choix. Le bonheur est vital et… ne dépend que de nous ! Dans tous les cas, après avoir vu ce film on est plus heureux ! Aussi pour la Journée mondiale du Bonheur ce 20 mars, Marseille Vert & Imag’In Demain vous invitent à découvrir ce film chez Essentiel lifestore : 1 heure 20 de pur bonheur 🙂

Projection gratuite mais inscriptions obligatoires sur Facebook : Marseille Vert

La plus grosse centrale de biométhane française à Sormiou !

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Transformer les eaux usées urbaines en énergie verte : voilà un beau projet écolo ! Et c’est ce que va bientôt faire la station d’épuration Géolide de Marseille sur son site de Sormiou qui fournira au 1er janvier 2019 l’équivalent de la consommation d’énergie de 8 000 habitants. Ce projet de production de biométhane est présenté comme le plus important de France ! Cocorico marseillais ☺ Mais qu’est-ce que le biométhane exactement ? Il s’agit d’une énergie 100 % renouvelable. Le biométhane est produit à partir de la fermentation de déchets agricoles, ménagers, industriels ou des boues de station d’épuration, c’est un biogaz épuré, débarrassé du gaz carbonique (CO2) et du sulfure d’hydrogène (H2S). Et il a les mêmes usages que le gaz naturel : chauffage, cuisson, production d’eau chaude, carburant… Les travaux de reconfiguration de l’usine de traitement des boues d’épuration à Sormiou ont démarré ce jeudi 8 mars à Marseille et en grande pompe !! Oui, oui, même que Monsieur le Maire Jean-Claude Gaudin a coupé un ruban vert en symbole de développement durable pour le lancement de cette véritable usine à gaz ! Le groupe Suez projette en effet de produire presque 4 millions de « normaux mètres cube » (unité de mesure du gaz) par an de biométhane à Sormiou à partir des boues usées de la ville. Voilà un magnifique projet local, bon pour l’économie comme pour l’écologie ! On applaudit car on est tout content quand écologie et économie se réconcilient 🙂

Artemisia, la plante miracle contre le paludisme

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L’artemisia est utilisé depuis l’Antiquité en Chine pour lutter contre le paludisme !! Alors qu’est-ce qu’on attend ? Le paludisme (ou malaria) est la maladie qui tue le plus de gens dans le monde. Chaque année le paludisme frappe 300 millions de personnes. Il sévit dans les régions tropicales et menace 40 % de la population mondiale. Et ce sont souvent des populations déjà affaiblies par des situations économiques fragiles ou précaires. L’accès aux traitements conventionnels est donc terriblement réduit, car ils coûtent trop cher ! Pourtant il existe une solution alternative et on la connaît depuis longtemps !! Notamment l’Artemisia Annua : un remède fantastique contre le paludisme !! C’est simple, naturel, en plus cela ne coûte rien et les populations locales pourraient être informées, planter elles-mêmes et récolter directement !! La simple tisane est thérapeutique… Evidemment comme toujours, tout le monde ne voit pas ça d’un bon œil, surtout les lobbying pharmaceutiques… eux voient ça d’un très mauvais œil… Ce sont des associations en France ou ailleurs qui travaillent à faire connaître et diffuser l’artemisia en matière de lutte contre le paludisme, ainsi ACP (Artemisia Contre le Paludisme) œuvre à promouvoir l’antipaludéen naturel dans le monde entier. Pour cela elle aide à la culture de la plante dans les zones à risques par la fourniture de graines, circulation de la plante et formation, information à sa culture. Ah !!!… heureusement qu’il y a les associations et citoyens pour sauver le monde 🙂