Author archives: Agnès Olive

La Pensée Sauvage ou l'art de la détox

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Besoin de faire un break, de prendre soin de vous, de vous ressourcer… et de faire une détox ? Nous avons trouvé l’endroit rêvé : La Pensée Sauvage ! Thomas Uhl, le fondateur de ce lieu unique à Plan de Baix (à une demi-heure de Valence) est d’ailleurs l’auteur du bestseller « Et si je mettais mes intestins au repos ? » préfacé par Christophe André. Au choix quatre cures vous sont conseillées : la détox jeûne, la détox douceur, la détox végétale ou la détox gourmande mais dans tous les cas vous ferez du bien à votre corps. Après un réveil matinal, direction yoga, qi qong ou méditation puis suivi naturopathique. Ensuite petit-déjeuner léger mais délicieux avant de partir en randonnée dans le magnifique parc naturel du Vercors. Au retour et après un déjeuner sublime (pour la cure végétale), accès libre au spa (sauna, hammam, bol d’air Jacquier) ou bien des soins en supplément sont proposés par des professionnels : réflexologie, shiatsu, soin aux pierres chaudes, ostéopathie, massage ayurvédique, drainage ou cérémonie d’Orient ? Le dîner du soir est aussi merveilleux, avant de passer un moment ensemble autour d’une conférence sur la naturopathie… On comprend beaucoup de choses sur le fonctionnement de notre organisme et des ateliers cuisine vous apprendrons à vous nourrir autrement : non seulement on maigrit mais les repas sont succulents, chaque assiette est une fête ! Une équipe est là à vos petits soins, tous plus gentils et compétents les uns que les autres… Une semaine dont on revient heureux, tout neuf, et plein de vitalité. Marseille Vert a testé pour vous. Et on est fans.

Nicolas Vanier : l’écologie positive

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Ecrivain, photographe et réalisateur, Nicolas Vanier est un amoureux du Grand Nord qu’il parcourt « en long, en large et en travers » depuis 30 ans ! Autant d’années qu’il nous fait partager sa passion pour les « pays d’en haut » comme il les appelle. De ces multiples épopées au Canada, en Sibérie, en Mongolie, Chine, Alaska ou en Laponie, cet insatiable voyageur du froid a rapporté quantités d’images magnifiques et de passionnants témoignages. A 50 ans passés, Nicolas est toujours aussi passionné : après la formidable préparation qu’a représentée « L’Odyssée sauvage », sa dernière expédition (4 millions de téléspectateurs en décembre 2014), Nicolas et ses chiens se sont présentés en février 2015 au départ de la « Yukon Quest », une des plus grandes courses de chiens de traîneau qu’il nous raconte dans un nouveau récit d’aventures. Il a parmi ses projets la réalisation de son prochain film Sologne (terre où il a grandi), encouragé par le succès de Belle et Sébastien (plus de 3 millions d’entrées en 2013). Il a aussi l’ambition de se présenter en mars 2017 au départ de « l’Iditarod », course réputée comme étant la plus difficile au monde. Son dernier livre Les Pieds sur Terre est une formidable encyclopédie dans laquelle la diversité des milieux et des phénomènes naturels, de la faune et de la flore, tout comme les activités praticables dans la nature et les bons gestes à adopter sont représentés mois par mois sous forme de rubriques récurrentes qui en font un excellent outil pédagogique pour toute la famille. Résolument engagé et optimiste, Nicolas invite à prendre conscience du fragile équilibre de notre planète et à réenchanter le regard que nous portons sur elle pour mieux la préserver en ponctuant son propos d’anecdotes personnelles, d’utiles illustrations et de sublimes photographies qui nous font voyager au quatre points cardinaux et aux origines de l’univers. A travers sa vie et son œuvre Nicolas se positionne comme le grand défenseur d’une écologie résolument positive. On aime.

Albi donne l’exemple à la France !

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L’équipe municipale d’Albi a officialisé début 2016 un défi ambitieux : parvenir à l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020. Une première en France pour une ville de cette taille (51 000 habitants). La production agricole dans un rayon de 60 km devra être en capacité de répondre aux besoins de la population. Une utopie qui vise surtout à faire bouger les mentalités et à favoriser les circuits courts. « Je ne veux pas interdire les produits qui viennent de plus loin, rassure Jean-Michel Bouat, l’adjoint au maire en charge du dossier, mais le bilan carbone doit être l’affaire de tous ». Pour ce faire, premier acte, la ville est en train d’installer des néomaraîchers dans la commune, en bordure du Tarn, dans une vaste friche verdoyante non constructible de 73 hectares située tout près du centre-ville. La Mairie, propriétaire, loue des petites parcelles d’environ un hectare à des néomaraîchers volontaires, qui se lancent dans la profession. Le loyer est raisonnable (70 euros par hectare et par an) mais les règles sont strictes : du bio, rien que du bio. Et les techniques de permaculture permettent des rendements suffisants. Les clients doivent être locaux, en circuit court : paniers, vente en ligne, écoles… Pour l’instant, 8 hectares ont été rachetés et 7 emplois créés. Ensuite, deuxième acte : Les Incroyables Comestibles partent à la conquête de la ville ! Ce sont ces jardiniers d’un nouveau genre qui œuvrent partout dans le monde pour que les fruits et les légumes réinvestissent l’espace public et puissent être cueillis librement. Les bénévoles albigeois sont déjà à l’initiative de plantations aux quatre coins des rues de la cité tarnaise en accord avec la Mairie. Lentement, les espaces verts entament leur mue… La réhabilitation des jardins ouvriers et des potagers délaissés chez les personnes âgées sera la prochaine étape et l’acte trois. Une plate-forme Internet devrait bientôt voir le jour pour mettre en relation des jardiniers volontaires et les propriétaires noyés sous les mauvaises herbes. Une manière de ne laisser aucun carré de terre à l’abandon. Enfin, quatrième et dernier acte : associer les agriculteurs et les distributeurs. Il faut arriver à retrouver tous les produits de l’agriculture locale dans la grande distribution aussi… Là, c’est pas gagné… « La grande distribution sera obligée de jouer le jeu des producteurs locaux, affirme Jean-Michel Bouat. On n’arrête pas une idée dont le temps est venu » ! Bravo Albi. Attendez-nous on arrive…

Mathilde de L’Écotais, photographe de fruits et légumes

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Mathilde de L’Écotais est née en 1970 à Bruxelles et vit à Paris. Elle est photographe avant tout, mais aussi artiste plasticienne, réalisatrice et directrice artistique. Ses macrophotographies sur les aliments donnent vie à de magnifiques et étranges œuvres, entre natures mortes et photos surréaliste… Après une vie de baroudeuse entre voyages, et reportages, elle rencontre à Paris Alain Ducasse, le célèbre chef étoilé spécialisé dans l’art de cuisiner le végétal, qui cherchait quelqu’un pour faire les photos d’un livre de cuisine. Elle se lance alors dans l’art culinaire pour la première fois, et en va plus le quitter… Aujourd’hui elle partage sa vie avec Thierry Marx, un autre chef étoilé réputé pour sa cuisine moléculaire, avec qui elle publie des livres sur la cuisine. Dernièrement elle vient de faire une exposition à Paris intitulée « Egologie » parce que, dit-elle, « quand on se fait du bien, on fait du bien à la planète »… Tout à fait d’accord avec cette philosophie ! Ce serait même un bon moyen de savoir si on se fait vraiment du bien quelquefois… Une artiste à suivre pour les amoureux du monde végétal dont nous sommes ! Ses photographies sont de véritables œuvres d’art : avec elle, salades, carottes et navets prennent une toute autre dimension… Magique.